Les citations sur la nation
Les 29 citations et proverbes nation :
Pour les individus comme pour les nations, les fautes ont toujours leurs générations.
Les mœurs, plus que les lois, font et caractérisent une nation.
C'est avec le sang de ses enfants que s'écrit l'Histoire de la Nation.
Une nation qui fait appel au concours d'autres nations pour résoudre un problème qui lui est propre, montre sa faiblesse et méconnaît son indépendance.
Un parti politique ne peut prétendre représenter l'opinion générale d'une Nation.
Les Français sont devenus des étrangers dans leur propre nation.
Le prolétariat est le sel d'une nation, son réservoir d'énergie, son avenir, son âme même.
Il est des temps où les nations elles connaissent aussi le désespoir, c'est quand le peuple n'aime plus son âme, qui est la patrie.
Les nations ont comme les individus des périodes de découragement, de veulerie, d'inertie, de bêtise. Elles tombent dans le scepticisme et le cynisme, ces deux grandes vertus des dupes.
La vanité, à l'échelle d'une nation, cesse d'être un défaut. D'ailleurs, elle change de nom. Elle s'appelle amour de la gloire. La France n'a plus de vanité, ce défaut lui a passé en 1940.
Les armées ne suffisent pas pour sauver une nation, tandis qu'une nation défendue par le peuple est invincible.
Chez une nation qui conserve encore l'innocence primitive, le vice apporté par des étrangers fait des progrès plus rapides que dans une société déjà corrompue, comme un homme sain meurt de l'air pestiféré où vit un homme habitué à cet air.
La république existe de fait chez toutes les nations dont les chefs sont dirigés par l'opinion publique.
Un seul homme ne peut constituer une nation.
Le grand but des institutions politiques, c'est d'intervenir entre les intérêts divers des citoyens pour les empêcher d'éclater en guerre civile ; le premier rôle d'une bonne diplomatie, c'est d'établir entre les nations un juste équilibre et de marquer les frontières, non plus par des lignes de fortifications, mais par des lignes d'échanges pacifiques et de commerce.
Si une nation n'est pas une grande famille, qu'est-ce qu'une nation ?
Les révolutions déplacent les intérêts, les préjugés, les passions, les fortunes et les hommes, mais elles ne sauraient changer la nature des choses. Une nation vit après une révolution comme auparavant, par le seul principe qui l'a fait naître et vivre, si ce n'est seulement qu'elle vit moins tranquille et moins heureuse.
Quand une nation est sans morale, son opinion est sans estime.
On a vu des nations se relever des plus terribles chutes, revenir de l'état le plus désespéré, et après les crises les plus violentes, se rétablir avec plus de force et plus de vigueur que jamais.
Il y a une chose qui me fait de la peine, c'est que le gros de notre nation n'a point d'esprit.
Le sort de toute nation divisée est de devenir la proie de l'étranger.
On ne gouverne pas une nation éclairée par des demi-mesures, il faut de la force, de la suite et de l'unité dans tous les actes publics.
Une nation éclairée ne s'opprime pas aussi facilement qu'un peuple ignorant, elle se défend avec l'égide de l'opinion.
Une nation qui renie sa religion et ses rois, est comme un enfant qui repousse la main qui voudrait l'empêcher de tomber dans un abîme.
Voulez-vous connaître les lumières d'une nation ? Examinez comment on y reçoit l'erreur et le mensonge.
L'humanité s'afflige en voyant une grande nation redescendre lentement dans les principes dont une violente secousse l'avait un moment tiré.
Les nations sont comme les hommes, elles ont plus à craindre dans la prospérité que dans l'infortune. La prospérité a une douceur fade qui amollit et qui énerve ; l'infortune a une saveur vive et amère qui retrempe et qui fortifie.
L'ordre social d'une nation repose sur le choix des hommes destinés à le maintenir.
Tant qu'une nation n'a pas ses frontières naturelles, elle est trop inquiète pour ne pas inquiéter ses voisins.