Les citations sur la modestie (2).
Les citations et aphorismes sur le mot modestie :
Il y a dans la modestie un charme secret qui tient du mystère, tout ce qui est voilé plaît davantage.
On ne rencontre l'humilité digne et la vraie modestie nulle part.
La modestie donne un nouvel éclat à la grandeur. On s'empresse de lui rendre ce qu'elle veut s'ôter à elle-même. Elle force les autres hommes à voir, sans jalousie, sa gloire et ses avantages.
La modestie est toujours inséparable du vrai mérite, et ne se trouve guère qu'avec lui.
La vraie modestie est dans le cœur encore plus que dans les paroles. Elle doit, en quelque sorte, nous faire ignorer nos avantages, et s'ignorer elle-même.
Un homme instruit se reconnaît fort aisément à sa modestie.
L'amour-propre est si subtil qu'il passe à travers le silence et la modestie.
La modestie a de grands avantages chez les femmes, elle augmente la beauté et sert de voile à la laideur.
Il y a des femmes si laides et si peu décentes, qu'elles trouvent le secret de manquer à la fois de modestie et d'amour-propre.
La modestie est une sauvegarde pour une femme qui veut être sage ; elle est un masque de prudence pour celle qui ne l'est pas, et un artifice heureux pour celle qui ne veut plus l'être.
La modestie et la pudeur sont les plus beaux attributs du sexe féminin.
Le mérite a assez d'envieux sans qu'il se fasse encore des ennemis par manque de modestie.
La modestie est le supplément de la beauté.
La présomption naît de la médiocrité, aussi naturellement que la modestie vient du mérite.
Plus je vis et plus je me convaincs que la modestie est le premier des mérites après le vrai mérite : c'est un cadre magique, il embellit le tableau dont il s'approche, et défigure ou efface celui dont il s'éloigne.
La fausse modestie est une espèce de contrat usuraire par lequel un homme habile s'engage à se taire sur son mérite, à condition que les autres en parleront plus qu'il n'eût pu le faire lui-même.
La modestie ne convient guère à l'obscurité. Un jeune homme inconnu et sans fortune peut se perdre avec des vertus qui ne conviennent qu'à des gens éclatants.
La modestie n'est pas incompatible avec la fierté.
La modestie d'une femme est le plus beau de ses traits, aussi est-il le plus rare.
L'écueil de la modestie, ce n'est pas l'idée de ce qu'on est, mais l'idée de ce qu'on vaut ; ce n'est pas la différence qu'on croit voir entre soi et les autres hommes, mais le prix qu'on croit pouvoir attacher à cette différence.
La modestie est une juste modération de l'esprit et du cœur, une sage retenue qui tient les passions en bride, qui arrête les saillies de l'amour-propre, qui empêche de se prévaloir, aux dépens des autres, des dons de la nature ou de la fortune, et qui fait qu'on évite les louanges avec autant de soin que l'orgueil les recherche avec avidité.
Une vanité franche déplaît moins qu'une fausse modestie.
Si l'homme de mérite reçoit la louange avec modestie, c'est qu'il ne l'accepte que comme un dépôt qu'il rend à Dieu, à qui appartient tout bien et tout honneur.
La modestie, ce doute aimable de son mérite, est dans la nature aussi bien que l'amour-propre ; mais l'humilité n'est qu'une pénitence que la religion impose à l'orgueil.
L'assurance est une belle chose, mais un peu de modestie en tout ne gâte rien.
La modestie est à l'esprit ce que la pudeur est à la beauté.
La modestie doit tenir le milieu entre la vanité et l'humilité, mais elle est souvent plus près de l'une que de l'autre.
La modestie n'est bien souvent qu'un orgueil déguisé.
La modestie est une des plus grandes qualités, mais une qualité qu'on trouve peu.
La modestie n'est modestie qu'en raison des grands avantages qu'on lui sacrifie.
La modestie est un voile transparent qui attire et fixe les regards.
La modestie est un amour-propre réglé par la raison.