Les citations sur le maître.

Les 44 citations et proverbes maître :

Je crois à la vertu des longs apprentissages et des patientes soumissions ; j'estime que pour passer maître il faut avoir servi, qu'avant de s'appartenir il faut s'être donné, qu'on ne devient vraiment un homme qu'à la condition d'avoir été longtemps un enfant, que le génie grandit par l'humilité et l'abandon de soi-même, que le plus sûr moyen d'être un jour un original, c'est d'avoir commencé par copier quelqu'un.

Victor Cherbuliez - Les études de littérature et d'art (1873)

On aime à être chez soi, quand on est maître chez soi.

Jean-Louis-Auguste Commerson - La petite encyclopédie bouffonne (1860)

Le bon sens est le maître de la vie humaine.

Jacques-Bénigne Bossuet - Les maximes et pensées (1702)

Nos premiers maîtres nous ont enseigné ce que sans eux nous eussions appris plus lentement et à la sueur de notre front, ils nous ont épargné bien des efforts laborieux ; quand nous ne pouvions encore réfléchir, ils nous ont révélé la vie.

Victor Cherbuliez - Les études de littérature et d'art (1873)

L'homme qui a le courage de rire est le maître du monde.

Giacomo Leopardi - Zibaldone di pensieri (1827)

Celui qui agit se rend toujours maître de celui qui ne fait que penser.

Giacomo Leopardi - Zibaldone di pensieri (1827)

Chacun veut être maître, et personne ne veut porter le sac.

Fredrika Bremer - Les voisins (1845)

C'est en ne se donnant pas que l'homme reste maître de la femme.

Jacques Chardonne - Lettre à Paul Morand, le 20 novembre 1961.

Les maîtres d'écoles sont des jardiniers en intelligences humaines.

Victor Hugo - Faits et croyances (1840)

Quand le maitre est absent, les palais deviennent des masures, mais quand le maître est revenu, les masures deviennent des palais.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1800)

Il y a telles conditions qui donnent pour maîtres des hommes dont on ne voudrait pas pour laquais.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1800)

Nous appelons à bon droit nos maîtres ceux de qui nous apprenons toujours, mais tous ceux de qui nous apprenons ne méritent pas ce titre.

Johann Wolfgang von Goethe - Les maximes et réflexions (1749-1832)

Chacun de son bonheur est le maître, puisque l'on n'est heureux qu'autant qu'on le croit être.

Publilius Syrus - Les sentences et maximes - Ier s. av. J.-C.

Dès que chez lui chacun impunément le brave, le maître n'est plus maître, il n'est plus qu'un esclave.

Publilius Syrus - Les sentences et maximes - Ier s. av. J.-C.

Le maître qui, par peur, endure qu'on le brave, est lui-même plus vil que son plus vil esclave.

Publilius Syrus - Les sentences et maximes - Ier s. av. J.-C.

Avant de pouvoir passer maître, il faut avoir servi.

Victor Cherbuliez - Les études de littérature et d'art (1873)

Toutes les passions sont bonnes, à condition qu'on en reste le maître.

Jean-Jacques Rousseau - Esprit, maximes et principes (1764)

Dans notre couple, ma femme et moi nous sommes réparti les rôles : moi, je suis le seul maître à bord après Dieu. Elle, c'est Dieu.

Grégoire Lacroix - Les euphorismes de Grégoire (2006)

La tactique d'une femme est toujours de persuader à son mari qu'il est le maître, et il ne fait pas de difficulté pour le croire.

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

Petit-maître sur le retour, papillon sur la neige.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

Le maître habile, dès qu'il a un enfant entre les mains, s'efforce de découvrir son caractère, afin de savoir comment il doit manier cette jeune âme. Les uns seront indolents, si vous ne les aiguillonnez ; d'autres bravent l'autorité ; la crainte contient ceux-ci, affaiblit ceux-là ; quelques-uns réussissent par un travail continu, d'autres par élans et par bonds. Donnez-moi un enfant que la louange anime, que la gloire réjouisse, qui pleure s'il est vaincu ; le moindre reproche le mordra au vif, jamais je ne craindrai qu'il tombe dans l'indolence.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Le maître doit avoir pour ses élèves l'âme d'un père ; il doit penser qu'il remplace auprès d'eux les parents qui lui ont confié leurs enfants. Qu'il n'ait donc aucun vice, et qu'il n'en souffre aucun ; qu'il se défende également d'une sagesse morose, d'une douceur sans dignité : l'une produirait la haine et l'autre le mépris. Qu'il parle souvent de ce qui est honnête et bon ; il punira d'autant moins qu'il aura plus averti. Qu'il évite la colère, tout en ne dissimulant rien de ce qui mérite correction.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

Les jeunes gens doivent aimer leurs maîtres comme les pères, non de leurs corps, mais de leurs âmes, et cette piété filiale contribuera puissamment à leurs progrès : car alors ils les écouteront volontiers, ils croiront à leurs paroles, ils désireront leur ressembler, ils se rendront aux écoles avec joie, ils ne se fâcheront pas d'être repris, ils se réjouiront d'être loués, et ils voudront mériter d'être de plus en plus aimés.

Ambroise Rendu - Le traité de morale (1834)

La plupart de ceux qui ont excellé en quelque genre n'y ont point eu de maître.

Bernard Fontenelle - Les pensées et réflexions (1757)

Un homme de bonne compagnie ne se croit plus le maître de toutes les choses qui, chez lui, doivent être mises à la disposition des autres.

Honoré de Balzac - Le traité de la vie élégante (1830)

L'homme est plus maître de son esprit que de son cœur. II donne en lui l'essor à sa pensée ou la retient à son gré, mais le sentiment lui est plus difficile à maîtriser, le sentiment est un flot de vie qui l'entraîne.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

Le maître, c'est celui qui enseigne son propre langage.

Jean Dutourd - Le bonheur et autres idées (1980)

Ces gens qui sont toujours si maîtres de soi, soyez sûr qu'ils n'aiment rien ni personne outre mesure.

Pierre Reverdy - Le livre de mon bord (1948)

On n'est pas toujours maître de sa vie, il y a des circonstances qui nous forcent.

Octave Feuillet - Julie (1877)

L'homme sera son maître autant qu'il le voudra : Que l'âme se commande, et l'âme obéira !

Publilius Syrus - Les sentences et maximes - Ier s. av. J.-C.