Les citations sur lire.

Les 43 citations et proverbes lire :

Un visage est un livre où l'on peut lire d’étranges choses.

William Shakespeare - Macbeth (1605)

Un homme qui sait vraiment lire lit des yeux et non des lèvres.

Alain - Les propos sur l'éducation (1932)

Quand on lit trop vite ou trop doucement, on n'entend rien.

Blaise Pascal - Les pensées (1670)

Il est bon de lire Virgile et Cicéron, pour apprendre d'eux à orner son langage et son style.

Victor Cherbuliez - Le prince Vitale (1864)

La vie est brève au regard de la quantité de livres qu'il y a à lire !

Giacomo Leopardi - Zibaldone di pensieri (1827)

Lire, c'est boire et manger ; l'esprit qui ne lit pas maigrit comme le corps qui ne mange pas.

Victor Hugo - Faits et croyances (1840)

Il est ennuyeux d'apprendre à lire, mais il est très amusant de lire ; il en est ainsi de toutes les choses qu'on apprend, il n'y a jamais que les commencements d'ennuyeux.

Félicité de Genlis - Les pensées et maximes détachées (1801)

Les grands liseurs se dispensent facilement de beaucoup penser, les grands penseurs de beaucoup lire.

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

On croit savoir lire en soi-même, on sait à peine épeler.

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

En lisant pour la première fois un bon livre, on doit éprouver le même plaisir que si l'on faisait un nouvel ami : relire un livre qu'on a lu, c'est un ancien ami qu'on revoit.

Voltaire - Les pensées philosophiques (1862)

On voit tous les jours des gens qui ne lisent que pour se passionner pour les premières pages d'un livre et ne pouvoir le terminer sans ennui, même si tout au long de l'ouvrage les moyens mis en œuvre pour charmer le lecteur ne faiblissent pas un instant.

Giacomo Leopardi - Zibaldone di pensieri (1827)

Maintenant, il faut lire entre les lignes du téléphone.

Jules Renard - Journal du 18 juin 1900.

Lisez les grands maîtres en tâchant de saisir leur procédé, de vous rapprocher de leur âme, et vous sortirez de cette étude avec des éblouissements qui vous rendront joyeux. Vous serez comme Moïse en descendant du Sinaï. Il avait des rayons autour de la face, pour avoir contemplé Dieu.

Gustave Flaubert - Lettre à Marie-Sophie Leroyer de Chantepie, le 18 mai 1857.

Quand tout le monde pourra lire le Petit Journal et le Figaro, on ne lira pas autre chose, puisque le bourgeois, le monsieur riche ne lit rien de plus. La presse est une école d'abrutissement, parce qu'elle dispense de penser. Le premier remède serait d'en finir avec le suffrage universel, la honte de l'esprit humain.

Gustave Flaubert - Les pensées de Gustave Flaubert (1915)

La bibliothèque d'un écrivain doit se composer de cinq à six livres, sources qu'il faut relire tous les jours. Quant aux autres, il est bon de les connaître et puis c'est tout. Mais c'est qu'il y a tant de manières différentes de lire, et cela demande tant d'esprit que de bien lire !

Gustave Flaubert - Les pensées de Gustave Flaubert (1915)

Il faut lire, méditer beaucoup, toujours penser au style et écrire le moins qu'on peut, uniquement pour calmer l'irritation de l'idée qui demande à prendre une forme et qui se retourne en nous jusqu'à ce que nous lui en ayons trouvé une exacte, précise, adéquate à elle-même.

Gustave Flaubert - Lettre à Louise Colet, le 13 décembre 1846.

Ma littérature, c'est comme des lettres à moi-même que je vous permettrais de lire.

Jules Renard - Journal du 16 mai 1894.

Il faut autant de temps pour lire un livre composé en trente ans qu'un livre composé en trente jours.

Giacomo Leopardi - Zibaldone di pensieri (1827)

Semblable au papier blanc où sont tracés avec une encre sympathique des caractères que le feu seul rend visibles, notre cœur ne se laisse lire que réchauffé par l'amitié.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

La facilité de lire les mauvaises écritures est comme une faculté à part. Ce n'est pas seulement par le regard qu'on lit, mais par l'esprit. Les moyens qu'on a de concevoir clairement ses propres pensées donnent, sans que l'on s’en aperçoive, la facilité de saisir celles des autres à travers les plus mauvais caractères d'écriture.

Constance de Théis - Les pensées diverses (1835)

Comment n'aime-t-on pas mieux lire les bons ouvrages des autres, que d'en faire de mauvais ?

Hypolite de Livry - Les pensées et réflexions (1808)

Je ne lis plus pour apprendre, j'ai perdu la mémoire, mais je lis pour tuer le temps.

Giacomo Leopardi - Les pensées et maximes (1852)

L'homme du monde lit quinze cents volumes dans sa vie, sans être un homme instruit ; l'homme de lettres en étudie la dixième partie, et devient un homme précieux. Cette différence vient de ce que l'un ne fait qu'aborder les idées; qu'il ne conserve de ses lectures, peu choisies, sans suite , et souvent futiles, que de quoi alimenter les conversations du jour ; il perd en solidité et en profondeur, ce qu'il acquiert en superficie; tandis que l'autre , tout entier à ses études, ne lit que des ouvrages essentiels, et qui, pour ainsi dire, se lient au même système, se complètent; ne s'attache qu'aux idées mères, les recueille, les médite, les développe, les lie entre elles, et en forme une masse d'idées et de connaissances, qu'il a toujours à sa disposition, et qu'il peut appliquer à tout ce qu'il veut traiter.

Paul Thiébault - Le recueil de pensées (1805)

Ne pas savoir lire et écrire, c'est comme être aveugle.

Tahar Ben Jelloun - La fiancée de l'eau (1984)

En lisant les ouvrages des grands hommes, j'apprends à être petit, c'est-à-dire à bien reconnaître ma propre petitesse.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

Apprendre à lire, c'est allumer du feu ; toute syllabe épelée étincelle.

Victor Hugo - Les misérables (1862)

Aimer, c'est savoir lire toutes les phrases de l'être aimé qui sont dans son cœur.

Christian Bobin - La lumière du monde (2001)

Les livres qui m'ont le moins plu et que par suite j'ai cessé depuis longtemps de lire ont toujours été ceux que l'on qualifiait de divertissants et de propres à faire passer le temps.

Giacomo Leopardi - Zibaldone di pensieri (1827)

Celui qui lit un livre - fût-il le plus attrayant et le plus beau du monde - sans autre fin que le plaisir de lire, commence à s'ennuyer, voire à se fâcher dès la deuxième page.

Giacomo Leopardi - Les pensées et maximes (1852)

J'aime autant lire une comédie que la voir au théâtre ; je personnifie très bien les lieux et les gens, et tout cela reste dans ma mémoire à l'égal de choses naturelles ou vivantes.

Jean Dutourd - Le complexe de César (1946)