Les citations sur l'homme (2).
Les citations et aphorismes sur le mot homme :
L'homme n'est homme que par sa coexistence avec les autres hommes.
L'homme n'est constant que dans ses changements.
Tous les hommes réunis ne sont toujours que l'homme, c'est-à-dire un pauvre être plein de faiblesse, d'infirmités et de misères. Pourtant, quand nous sommes plusieurs à faire une sottise, cela nous rassure, nous croyons sérieusement être sage.
Autrefois, c'était l'homme qui faisait valoir les choses, aujourd'hui ce sont les choses qui font valoir l'homme.
L'homme sans la femme se sent incomplet ; il soupire après ce qui lui manque, il se cherche dans l'autre moitié de lui-même, et quand il ne la trouve pas, il s'en fait une image, il rêve qu'il est deux ! La femme, sans l'homme, est impuissante et stérile ; il lui faut une force qui la protège, un appui qui la soutienne ; sans cet appui, elle languit, elle s'affaisse sur elle-même, semblable à la vigne privée de son ormeau. Mais mariez l'homme à la femme, voilà l'humanité ! L'homme est complet, la femme est féconde ; l'homme est fort de la faiblesse qu'il a à protéger, la femme est forte de la force qui la protège, c'est une seule vie à deux ! L'homme en supporte le fardeau par son courage, la femme en adoucit les aspérités par ses charmes ; l'homme est la tête qui pense ou le bras qui travaille, la femme est le cœur qui encourage et qui console. Oh ! qu'elle est belle cette vie à deux, quand l'homme et la femme ne font qu'un pour en jouir !
Pour bien comprendre le néant de l'homme, il faut le voir confondu dans la foule des êtres ; le voit-on ? La terre, si petite qu'elle soit, est un infini dans lequel il est comme perdu. C'est un atome dans l'espace, une goutte d'eau dans l'Océan. Tel est l'homme ; et pourtant il est fier de son individualité, il se regarde avec complaisance dans son corps, ce corps si imperceptible partout où il passe, si rien partout où il a passé.
L'homme social doit tendre au bien public ; quand il n'y tend pas, c'est l'homme individuel qui l'en empêche.
La première chose que l'homme doit savoir, c'est qu'il ne s'appartient pas : il appartient à la famille par la nature, à la société par la loi, et à Dieu par la mort.
C'est presque toujours au sein d'une civilisation avancée que l'homme s'abâtardit et se démoralise : avide de bien-être, il passe la moitié de sa vie à sortir de soi pour se faire une position dans le monde, et l'autre moitié à s'y renfermer pour en jouir.
Un homme plus terrifiant qu'un tigre, c'est un morceau de radium. À être trop près de lui, on se brûle et on meurt. Contre ce radium, seul protège le tablier de plomb du mensonge.
Qu'est-ce que c'est qu'un grand homme méconnu ? C'est comme un arbre dont les branches constamment taillées et retaillées le laisseraient se développer d'abord tout en racines. L'épanouissement en hauteur n'en serait que plus luxuriant après, mais ceci n'est dit que pour l'œuvre. De l'homme, autant dire, évidemment, que ce n'est rien.
Entre l'homme et la femme. Duel ou duo — sans pousser plus loin la plaisanterie.
Un homme d'un esprit cultivé, c'est l'homme qui a traversé un grand nombre d'apprentissages de la réflexion, et qui peut regarder d'un grand nombre de points de vue. La culture est proportionnelle à la quantité des catégories dont dispose une intelligence. Plus on a en soi de manières d'être possibles, de méthodes, de ressources acquises, plus on est cultivé.
L'homme, sans cesse agité par ses propres instincts ou par ceux d'autrui, est dans la vie comme un vaisseau sur la mer, chargé de toutes sortes de voiles, mais sans gouvernail, et le jouet perpétuel des vents et des courants.
Être vraiment homme, c'est avoir un moi intellectuel et point de moi égoïste, tandis que chacun tend à l'effacement de l'originalité et au développement de sa préoccupation personnelle.
L'homme ne devient homme que par l'intelligence, mais il n'est homme que par le cœur.
L'homme vicieux aime l'homme souillé du même vice.
Il y a toujours dans le monde une place pour un homme, et des ressources pour le faire vivre.
L'homme inutile peut dormir, tandis que l'homme de courage est appelé partout.
Dans une même nation, un homme diffère quelquefois beaucoup plus d'un autre homme, que l'animal le plus aimable de l'animal le plus féroce.
L'homme supérieur est impassible de sa nature : on le loue, on le blâme, peu lui importe, c'est sa conscience qu'il écoute.
L'homme, en général, est un animal bien lâche ; il voit tranquillement dévorer son prochain, et semble content, pourvu qu'on ne le dévore pas : il regarde encore ces boucheries avec le plaisir de la curiosité.
Chaque homme diffère d'un autre homme, et diffère tous les jours de lui-même.
L'homme supérieur n'est sur le chemin de personne.
Un homme bien élevé, cultivé et instruit est beaucoup plus agréable qu'un érudit qui peut être un lourdaud, ou qu'un savant spécialiste, dont on ne sait que faire hors de sa spécialité.
Pour rester un homme dans le monde d'aujourd'hui, il ne faut pas seulement une énergie sans défaillance et une tension ininterrompue, il faut encore un peu de chance.
À trente ans, un homme devrait se tenir en main, savoir le compte exact de ses défauts et de ses qualités, connaître sa limite, prévoir sa défaillance - être ce qu'il est. Et surtout les accepter.
Un homme qui est toujours réel peut n'être pas vrai, mais il est vraiment homme. Un homme vrai est toujours un vrai homme, un homme réel, sans quoi il serait un fantôme.
L'homme fut placé sur le seuil de la vie comme devant un carrefour ; les animaux comme devant une seule route. Raison pourquoi nous sommes capables de doute, et coupables de fourberie : les animaux exempts de l'un et de l'autre et toujours incorruptibles.
Le plus beau titre de l'homme est celui d'être un véritable homme.
Je ne suis pas homme à me laisser engrosser.
Plus un homme est civilisé, plus il s'emprisonne.