Les citations sur le fardeau.

Les 36 citations et proverbes fardeau.

Rien n'est plus rare dans ce monde que le courage qui accepte toutes les responsabilités personnelles et qui porte jusqu'au bout son fardeau sans fléchir.

Victor Cherbuliez - Les hommes et les choses du temps présent (1883)

N'obligez jamais un enfant à une étude qui serait un fardeau pour lui et qu'il faudrait lui imposer comme une tâche. Toute étude faite dans ces conditions lui devient déplaisante.

John Locke - Les pensées sur l'éducation (1693)

L'avare est un fou qui se coupe les mains pour ne pas partager le fardeau du devoir.

George Sand - Monsieur Sylvestre (1865)

Chargez-vous de fardeaux pesants et difficiles, pour rendre à de moins lourds vos épaules dociles.

Publilius Syrus - Les sentences et maximes - Ier s. av. J.-C.

Le plus grand des maux est de devoir soutenir le fardeau de la pauvreté.

Mocharrafoddin Saadi - Le Gulistan, ou Le jardin des roses - XIIIe siècle.

La vie en ce monde n'est que malheur, fardeau et tourment.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 3 août 1868.

Le temps, ce bien plus sacré, plus précieux que l'or, est pour l'homme un fardeau plus pesant et plus vil que le plomb.

Edward Young - Les nuits (1742)

Une simple existence est un fardeau insupportable pour des êtres destinés à vivre.

Edward Young - Les nuits (1742)

Le plus grand fardeau est d'essayer d'amuser un esprit qui n'est plus amusable !

Voltaire - Dialogue de Françoise de Maintenon et Ninon de Lenclos (1751)

Dans les bons mariages on se partage le fardeau des ennuis, ou on se le passe ; dans les mauvais un seul le porte.

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

Le fardeau du malheur écrase ceux qui ne font pas d'efforts pour le secouer.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1800)

Toi qui donnas ta vie et ta mort aux hommes, toi qui aimes ceux qui pleurent, exauce la prière de l'infortuné qui souffre à ton exemple ! soutiens le fardeau qui l'écrase ! sois pour lui le Cyrénéen qui t'aida à porter la croix sur le Golgotha.

François-René de Chateaubriand - Les pensées, réflexions et maximes (1848)

Les peines sont dans l'ordre des destinées : ceux qui, cherchant à les oublier, s'occupent de l'avenir ne songent pas qu'ils ne verront point cet avenir. Chacun en mourant remet le poids de la vie à un autre ; à chaque sépulture, il y a un homme qui reçoit le fardeau de la main de l'homme qui se va reposer : le nouveau messager porte à son tour ce fardeau jusqu'à la tombe prochaine.

François-René de Chateaubriand - Les pensées, réflexions et maximes (1848)

Quelquefois on oublie un moment ses douleurs, puis on les reprend comme un fardeau qu'on aurait déposé un moment, pour se délasser.

François-René de Chateaubriand - Les pensées, réflexions et maximes (1848)

Chaque soir, le sommeil vient nous ôter notre fardeau pour nous faire voltiger dans le pays des songes ; et chaque matin, l'impitoyable nécessité nous le recharge sur les épaules.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1800)

La louange outrée est un fardeau pour le sage.

Antoine Claude Gabriel Jobert - Le trésor de pensées (1852)

L'amour est une émanation du ciel, c'est comme une partie de la substance divine. L'amour rend à la vie sa saveur, sa force et sa plénitude : comme un soleil, il en dissipe les nuages, comme un baume, il en adoucit les amertumes. Quand on aime, on a le ciel au-dedans de soi, nos plus lourds fardeaux deviennent légers, nos plus grandes tribulations sont pleines de charmes.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

L'homme malade devient un fardeau à lui-même et aux autres ; fais tout pour garder ta santé.

Jean-Louis Moré - Le petit livre pour le premier âge (1840)

Ceux pour qui l'hymen est un fardeau le portent au bout d'un bâton qui s'allonge tous les jours.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

Les services si doux au moment où on les reçoit deviennent bientôt pour la plupart des hommes des fardeaux, au poids desquels la reconnaissance leur parait ajouter, mais dont l'ingratitude les débarrasse.

Paul Thiébault - Le recueil de pensées (1805)

La vie est un fardeau bien pesant pour l'homme oisif. Il va, il vient, pour consumer des jours trop longs. Les minutes se changent en heures, les heures en jours, les jours en années. Il cherche, suivant l'expression commune, à tuer le temps, sans vouloir néanmoins travailler ; il court après le bonheur, qu'il place dans l'oisiveté, et il ne trouve que l'ennui.

Jean-Claude Delamétherie - De l'homme considéré moralement (1802)

Quand le pauvre sue à porter sa croix avec Dieu, comment pourrait-il la porter sans lui ? Le monde n'aide pas le pauvre à porter sa croix ; au contraire, il la lui rend plus lourde et plus accablante. La croix de pauvreté, dans le monde, est un fardeau sans soulagement, une douleur sans consolation, une ignominie sans espérance.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

Le paresseux est à lui-même son plus lourd fardeau ; il n'a pas la force de vivre, il ne marche pas vers la tombe, il s'y traîne.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

Un bon vieillard se plaît à ruminer sa vie. Placé entre un passé riche de souvenirs et un avenir beau d'espérance, il jouit gaiement de ses vieux jours, et loin de redouter sa dernière heure, il l'attend avec une sorte de joie, parce qu'il sait que c'est l'heure de l'affranchissement et que son âme doit alors déposer le fardeau de la vieillesse pour recouvrer, dans un monde où l'on ne vieillit plus, sa jeunesse et sa liberté.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

Une vie sans amour n'est qu'un lourd fardeau.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

Tel est le sort de l'homme ici-bas : il faut qu'il marche toujours chargé de son fardeau, il ne lui est permis de le déposer que sur le bord de la tombe. L'Ecriture sainte le dit : pour arriver à la terre promise, il faut passer par le désert.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

N'impose à personne un fardeau trop pesant pour lequel tu serais toi-même insuffisant.

Publilius Syrus - Les sentences et maximes - Ier s. av. J.-C.

Je ne vis que de pain et d'eau, à peine ai-je de quoi me couvrir ; cependant je suis content, parce qu'il est plus facile de supporter le fardeau de la misère que celui des obligations.

Mocharrafoddin Saadi - Le Gulistan, ou Le jardin des roses - XIIIe siècle.

Il n'y a que les amis intimes pour porter les fardeaux les uns des autres ; et encore, chacun ayant ses secrètes douleurs, ses croix et ses tristesses, ses anxiétés et ses regrets, les amis qui souffrent se dérobent aux amis épargnés pour ne pas empoisonner les rares heures de joie de ceux-ci par le spectacle de maux peut-être sans remède.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 5 février 1869.

C'est un double fardeau d'avoir à supporter son chagrin et les maximes consolantes qu'on nous prêche, quand pour apaiser sa douleur on est réduit aux tristes secours de la patience. Toutes ces maximes arbitraires dans leur application, sont tour-à-tour du baume ou du fiel sur la plaie.

William Shakespeare - Mesure pour mesure (1604)