Les citations sur être égoïste.

Moi, égoïste ! Je sais mieux me conduire. L'envieux, voilà l'égoïste : et quelques sentiers que j'aie courus, vous ne me trouvâtes jamais dans celui de l'envie.

L'égoïste est celui qui panse son cheval plutôt qu'à sa famille et à son prochain.

Dans ce monde d'égoïstes, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes.

L'avare, cet être vil et égoïste, ôte à autrui ce dont il ne veut pas jouir lui-même.

Il y aura toujours en ce monde des coquins, des traîtres, des avares et des égoïstes.

Il n'y aura jamais dans un égoïste de quoi faire un citoyen ; pour bien vivre en société, il faut se préoccuper plus de ses devoirs que de ses droits.

Tel individu qui passe pour sensible n'a bien souvent au fond de l'âme que des sentiments égoïstes.

Vivre en égoïste est un crime quand on a prononcé souvent le mot de vie divine, et de dévouement.

L'égoïste est un animal immonde qui vivant pour lui seul est mort pour tout le monde.

Rien ne profite aux égoïstes.

On n'est jamais aussi égoïste qu'on le croit.

L'égoïste est celui qui s'achète une galette des rois individuelle pour être sûr d'avoir la fève.

Le bonheur devient égoïste, c'est sa manière de se flétrir.

Le plaintif égoïste veut faire partager aux autres ses peines, et se réserver toute sa félicité.

L'égoïste ne peut échapper à loi du talion.

Être bête, égoïste, et avoir une bonne santé, voilà les trois conditions voulues pour être heureux.

L'égoïste qui n'éprouve aucun sentiment affectueux n'en inspire aucun.

L'égoïste s'attendrit à l'aspect d'un naufrage, en songeant qu'il aurait pu se trouver sur le navire !

Partout l'égoïste ne pense qu'à lui, mais il semble qu'à Paris personne n'ait le temps de songer aux autres.

Je conçois que les égoïstes puissent trouver le monde fort laid, ils n'y voient qu'eux.

Dans tout ce qui l'entoure, l'égoïste voit un grand cadre dont il s'estime être le portrait.

Dans un entretien avec l'égoïste, tout sujet conduit à son moi, comme tout chemin mène à Rome.

Ni égoïste, ni dupe : s'arranger le moins mal qu'on peut pour soi et le mieux possible pour les autres.

Le véritable égoïste a, pour comprendre à l'instant ce qui peut lui nuire ou lui être utile, une force d'instinct, une perspicacité de jugement qui lui donnent sur l'homme droit et généreux, sur l'esprit même le plus éclairé, une supériorité honteuse, mais positive.

On peut hardiment confier ses secrets à l'égoïste, s'ils ne l'intéressent en rien. Il est tellement occupé de lui, que ce qui ne le touche pas s'efface presqu'à l'instant de son souvenir.

Le misanthrope fuit les hommes sans les haïr ; l'égoïste les recherche sans les aimer.

Un égoïste se garderait bien d'être misanthrope, il s'aime trop pour fuir ceux dont il peut recueillir des avantages.

L'égoïste peut, strictement parlant, être moral ; mais il ne peut être vertueux, puisque la bienfaisance et l'égoïsme sont inconciliables.

On rencontre de ces égoïstes sensibles et charmants qui ont les larmes aux yeux en s'occupant de leur bonheur.

Celui qui ne refuse rien à ses caprices refuse tout aux besoins des autres. Dans un cœur égoïste il n'y a point de place pour le prochain.