Les citations sur la blessure

Il y a des blessures de l'amour-propre que l'on ne confie pas à la plus tendre amitié.

Il n'est ni douleur ni blessure qu'une main chérie ne puisse adoucir.

Pas une minute je ne perds de vue que je vis dans une société de condamnés à mort, que je le suis moi-même. Sans doute cela n'est pas gai, mais au moins cela simplifie tout, cela ramène l'existence à ses dimensions minuscules, cela me préserve de mainte blessure.

Il n'est aucune blessure que le temps ne ferme, aucune douleur qu'il ne console.

Si la blessure de la calomnie guérit, la cicatrice demeure.

Les blessures de l'âme sont comme celles du corps, on n'en sent bien toute la douleur que quand le fer est retiré. Il y a jusqu'à cet instant une sorte d'étourdissement qui peut faire illusion sur la gravité du mal et la profondeur de la plaie.

Que peuvent bien penser les petits garçons qui étudient au lycée le Cid de Corneille ? De nos jours, quand un monsieur un peu bouillant envoie une claque au papa de Rodrigue, il se retrouve en correctionnelle où on le condamne à cinq cents francs de dommages-intérêts pour coups, blessures et diffamation.

Trop tard est brandi le bouclier quand la blessure est faite.

Le rôle d'une cicatrice est-il de faire oublier la blessure ou au contraire de rappeler qu'il y en a eu une ?

Ce qui soulage le plus les blessures ici-bas ce sont les douceurs de l'amitié.

Un véritable ami panse d'une main délicate et légère nos blessures les plus profondes.

Une blessure d'amour-propre ne se cicatrise jamais.

Les blessures d'amour-propre pourraient rester bénignes si elles n'étaient envenimées par des frustrations ou des rancœurs passées.

En se disputant, on se frappe en aveugles, et les blessures sont souvent incurables.

Témoigner publiquement son repentir d'un trait de médisance, c'est l'enfoncer et le retourner dans la blessure.

La langue est la plus dangereuse des armes, et une blessure se guérit mieux qu'une parole.

Un raccommodement garde une certaine fêlure.

Les blessures les plus sensibles sont celles du cœur.

Il est des blessures qui ne cicatrisent jamais, il est des larmes qui sont toujours amères.

Il y a des blessures que la raison et l'amour-propre enseignent à dissimuler.

Les traits piquants sont mieux sentis après la dispute, de même que les blessures sont plus cuisantes après le combat.

Une blessure d'amour-propre n'est qu'une défaillance de la personnalité.

Si la reconnaissance est la mémoire du cœur, la haine l'est aussi, surtout chez les femmes. Elles ne pardonnent jamais les blessures faites à leurs affections, à leurs prétentions, à leur amour-propre. Toute haine fondée sur des antipathies est facile à détruire chez elles, mais il n'en est plus ainsi quand elle se tourne en inimitié.

Je préfère être la fourmi que l'on foule aux pieds plutôt que la guêpe qui déchire par ses blessures, et je remercie chaque jour Dieu de ne m'avoir donné aucune force pour nuire.

La vérité est toujours bonne à dire, même quand elle entraîne des blessures.

On peut tuer presque sans le savoir, un curieux d'amour peut faire une blessure mortelle.

Laissons pleurer celui qui vient de perdre un être dont l'existence faisait partie de la sienne. Le temps seul peut guérir sa blessure. Pleurez avec celui qui ressent une douleur amère, pleurez longtemps avant de prononcer le mot de résignation ; vos discours l'importuneraient ; vos larmes lui inspirent une sorte de reconnaissance et lui font sentir qu'il n'a pas tout perdu.

D'amoureuse blessure une âme endolorie, est par la même main et blessée et guérie.

Les blessures qu'on reçoit de celui qui aime valent mieux que les baisers trompeurs de celui qui hait.

Les blessures d'amour-propre sont longues à se cicatriser.

Quelle tristesse de passer son existence à côté d'un monolithe fissuré dont la blessure pleure !