Les citations sur la philosophie.
Les 48 citations et proverbes philosophie.
La philosophie a cela d'utile qu'elle sert à nous consoler de son inutilité.
La philosophie moderne ne doit se targuer d'aucun succès tant qu'elle reste incapable de nous mener à un état qui puisse nous rendre heureux.
La philosophie guérit les faiblesses du cœur, jamais les maladies de l'esprit.
La philosophie n'arrête pas plus les souffrances du cœur qu'un pont n’arrête les eaux d'une rivière, mais elle aide à les traverser.
La philosophie émousse les douleurs, mais en contrepartie, elle affadit le bonheur. Un stoïcien vrai n'est jamais malheureux ; jamais heureux non plus. Bref, le philosophe n'est pas si philosophe qu'il croit.
Il est une philosophie pleine de fleurs, d'aménité et d'enjouement, science gaie autant que sublime.
La philosophie calme les agitations d'un cœur en proie aux passions.
La philosophie doit pouvoir regarder passer le bonheur sans l'appeler.
La philosophie promet le bonheur, mais les sens le donnent.
Il n'est pas de vertu sans philosophie, ni de philosophie sans vertu.
La philosophie est une idole muette qui perd sa vogue avec le temps.
Les talents et la vertu seuls distinguent les hommes aux yeux de la philosophie.
Philosophie ! morale ! J'ai remarqué que, dès que je réfléchis un peu, je suis très profond.
Ils sont rares ceux qui n'ont pas besoin de surnaturel. La philosophie sera toujours le partage des aristocrates. Vous avez beau engraisser le bétail humain, lui donner de la litière jusqu'au ventre et même dorer son écurie, il restera brute, quoi qu'on dise. Tout le progrès qu'on peut espérer, c'est de rendre la brute un peu moins méchante. Mais quant à hausser les idées de la masse, à lui donner une conception de Dieu plus large et partant moins humaine, j'en doute, j'en doute.
Imaginez un homme qui, avec des balances de mille coudées, voudrait peser le sable de la mer. Quand il aurait empli ses deux plateaux, ils déborderaient et son travail ne serait pas plus avancé qu'au commencement. Toutes les philosophies en sont là. Elles ont beau dire : « Il y a un poids cependant, il y a un certain chiffre qu'il faut savoir, essayons » ; on élargit les balances, la corde casse et toujours, ainsi toujours !
Le trop de dévotion mène au fanatisme ; le trop de philosophie à l'irreligion.
Je tremble pour notre siécle quand je considère que les temps anciens où il y a eu plus de philosophes, sont précisément ceux où il y a eu moins de philosophie !
La plus grande partie de la philosophie n'est qu'un amas d'incertitudes.
On n'a jamais tant d'aplomb dans sa philosophie que quand on peut s'en passer pour être heureux.
Un champ, quoique naturellement fertile, ne peut rien produire sans culture : il en est de même de l'esprit s'il n'est cultivé par la science. La véritable culture de l'esprit, c'est la philosophie, qui arrache les vices jusqu'à la racine, prépare les âmes à recevoir la bonne semence, et dépose en elles des principes capables de porter par la suite les fruits les plus abondants.
La philosophie enfante l'erreur et en fait un dogme, la littérature l'élabore et en fait un poison, la foule l'absorbe et en fait des crimes.
Il y a une philosophie qui donne au plaisir un faux air de sagesse, c'est la plus dangereuse : on résiste à Diogène, ou se laisse séduire par Epicure.
La sagesse est le bon sens éclairé par la philosophie.
Un grain de philosophie dispose à l'athéisme ; beaucoup de philosophie ramène à la religion.
S'abstenir pour jouir, c'est la philosophie du sage, c'est l'épicuréisme de la raison.
La philosophie humaine est impuissante pour consoler, elle appelle à son aide la philosophie divine qui nous montre un avenir plus heureux.
La perfection de la philosophie humaine est de se rendre heureux en pratiquant la vertu ; la perfection de la philosophie divine est de se trouver heureux en la pratiquant, et de rendre heureux les autres.
L'orgueilleuse philosophie mène à l'esprit fort ; l'aveugle dévotion mène au fanatisme.
La philosophie ne serait bonne a rien, si elle ne nous apprenait pas à nous soutenir contre les caprices du sort et contre l'injustice des hommes.
En bonne philosophie, le beau est toujours le plus vrai, ou du moins le plus approchant de la vérité.