Les citations sur les offenses.

Les premières offenses reçues se cicatrisent, mais la cicatrice demeure dolente.

Si tout un chacun peut désirer la réparation d'une offense, seuls les esprits supérieurs la demande.

L'humiliation est, de toutes les offenses, celle que l'on pardonne le moins.

À quoi servent les offenses, si on les pardonne !

On connaît la vertu de l'homme à la défense, au besoin l'amitié, la sagesse à l'offense.

N'ayons pour les méchants que fort peu d'indulgence : Qui trop souvent pardonne, encourage l'offense.

Dans les offenses, les nier après les avoir commises, c'est lâcheté.

La plus sanglante offense est le sans-gêne.

La force ne prouve pas le droit. Le recours aux armes pour justifier une offense n'est qu'un tort de plus de la part de l'offenseur, tandis que pour l'offensé il n'est qu'une séduction, qui, presque toujours, n'a qu'un résultat inique.

Sur le fleuve du temps les bienfaits s'enfoncent comme le plomb, mais les offenses surnagent comme le liège.

Une âme droite et élevée sent tellement qu'il lui est impossible d'oublier une véritable offense, que, lorsqu'elle part d'une main chère, elle cherche longtemps à se la dissimuler, et ne parvient à s'en convaincre que quand il ne lui est plus possible de se refuser à l'évidence.

Rien ne pèse plus sur l'âme que le souvenir de l'offense dont il a été impossible de témoigner son ressentiment.

Le sentiment que l'homme supporte le plus difficilement est la pitié, surtout quand il la mérite. La haine est un tonique ; elle fait vivre, elle inspire la vengeance ; mais la pitié tue, elle affaiblit encore notre faiblesse. C'est le mal devenu patelin, c'est le mépris dans la tendresse, ou la tendresse dans l'offense.

Tout homme méprisé mérite le mépris ou ne le mérite pas. S'il le mérite, il doit l'accepter comme une expiation ; s'il ne le mérite pas, il doit le pardonner comme une offense.

L'honneur offensé, la réputation atteinte, l'amour dédaigné ne pardonnent jamais chez les femmes, et la haine produite ainsi en elles a besoin de vengeance ; il faut qu'elle se satisfasse, qu'elle s'assouvisse, le temps ne l'éteint pas, la raison ne la modère jamais.

Traiter ses amis actuels en ennemis futurs est une offense.

Quelques hommes prospèrent par le crime, d'autres succombent par la vertu. Il en est qui échappent aux tortures réservées pour le vice, et ne répondent à personne de leurs offenses, et d'autres sont condamnés pour une faute unique.

Un soufflet rendu, et même à double, n'est point une offense, mais un châtiment.

On doit oublier les offenses, mais jamais les bienfaits.

De la plus douce raillerie à l'offense, il n'y a souvent qu'un pas.

L'homme écrit ses bienfaits reçus dans le sable, et grave les offenses sur le marbre.

Il est plus facile de pardonner une offense en apparence que de l'oublier en effet.

Pardonner les offenses n'est pas assez, il faut aussi les oublier.

L'homme fort et puissant qui pardonne l'offense, voit augmenter sa force et doubler sa puissance.

Mieux vaut guérir l'offense que la venger.