Les citations sur la mère (2).

Les citations et aphorismes sur le mot mère :

Quoi de plus beau pour une femme que d'être une mère de famille respectable, une honnête femme dans toute la force de l'expression ; de se dévouer au bonheur de ses enfants, de son mari, de consacrer sa vie entière, cette vie que réclament si souvent les jouissances de toute espèce, à l'accomplissement de ses devoirs ! Qui ne croirait qu'une femme qui remplit cette grande tâche n'est pas avant toute autre l'objet des égards, des attentions, de l'admiration de la société ? Oui, on l'estime, on la respecte, mais on se borne là. C'est à la femme légère, inconséquente, et même galante, que l'on prodigue les soins, les prévenances, les attentions, tandis que l'autre reste isolée, presque abandonnée, sans avoir d'autre satisfaction que l'estime publique, qui certes est beaucoup pour elle, mais qui n'a rien de commun avec ces délassements, ces satisfactions de chaque instant qui sont un des premiers besoins des personnes fortement occupées et toujours des mêmes choses.

Constance de Théis - Les pensées diverses (1835)

Mon véritable crime, celui pour lequel la justice terrestre ne me poursuivra pas, et que je ne pardonnerai jamais ni à moi ni à ceux qui m'y ont poussé, voulez-vous le connaître ? C'est d'avoir douté, c'est d'avoir rougi quelquefois de ma mère.

Alexandre Dumas, fils - L'affaire Clémenceau (1866)

Il y a dans les douleurs et dans les soins que l'enfant coûte à sa mère quelque chose qui donne à celle-ci un juste sentiment de son mérite.

Édouard Alletz - Essai sur l'homme (1826)

Cher petit enfant, combien Dieu t'a aimé, en te donnant une mère, un pareil gardien ! Oh ! que tu dois dormir en paix, sous la bonne garde de ta mère ! Comme elle est heureuse, ta mère, quand elle te contemple dormant ou souriant dans ton petit berceau ! As-tu faim ? Ne crie pas, voilà la douce mamelle qui t'invite au banquet de la vie, régale-toi, enivre-toi de ce doux nectar, c'est le lait de l'amour, c'est par lui que tu dois apprendre à aimer, ta mère. Oh ! comme elle est heureuse ta mère ! Tu vis d'elle, mais elle vit par toi ; elle vit de tendresse, de sollicitude, de dévouement ; elle était faible, tu l'as rendue forte ; elle était vaine et frivole, tu l'as rendue sage et soigneuse ; elle aimait le luxe et les parures, elle n'aime plus que toi ; tu es sa plus belle parure et son plus cher ornement.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

Quel charme, quelle touchante harmonie dans la coexistence d'une jeune mère et de son enfant ! Une mère, c'est une Providence attentive, toujours préoccupée de l'objet de sa tendresse, vivant pour lui, jouissant par lui. Vierge, elle aimait les plaisirs, les fêtes ; elle rêvait, elle soupirait, quelque chose manquait à sa vie. Mère, elle a tout ce qu'il lui faut ; son enfant, c'est son amour, sa joie, son bonheur. Quelle force dans cette faiblesse ! Quelle constance dans cet être si mobile et si frivole ! Un seul événement, un mystère a tout changé. Elle a conçu, elle a enfanté, et sa métamorphose s'est accomplie, admirable métamorphose ! Comme elle est belle, et fière, et sainte, cette jeune mère, tenant dans ses bras son premier-né ! Quelle grâce dans cette attitude ! Quelle tendresse dans cette étreinte ! Voyez-là, quand elle regarde son enfant, toute son âme est dans ses yeux.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

Une mère, c'est la femme dans toute sa poésie : après la sainte, c'est la mère.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

C'est un grand effet de la bonté divine qu'une mère s'attache à son enfant en raison des peines qu'elle se donne pour lui.

Alfred Auguste Pilavoine - Les pensées, mélanges et poésies (1845)

Il n'y a que deux femmes qui doivent se trouver mêlées à la vie de chaque homme pour son bonheur : sa mère et la mère de ses enfants. Hors de ces deux amours légitimes, outre ces deux créatures sacrées, il n'y a qu'agitations vaines, qu'illusions douloureuses et ridicules.

Octave Feuillet - Rédemption (1860)

Il est peu de femmes qui, devenant mères, ne perdent quelques défauts, et n’acquièrent quelques vertus.

Joseph-Alexandre de Ségur - Les femmes (1802)

La mère doit se considérer comme le soleil de son enfant, immuable et toujours rayonnant.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 6 janvier 1853.

La première chose qu'une mère doit apprendre à sa fille, c'est la vertu.

Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre - Le discours sur l'éducation des femmes (1777)

Une mère est la réparatrice et la consolatrice des maux quotidiens.

Henri-Frédéric Amiel - Journal intime, le 15 juillet 1852.

Une mère, vois-tu, c'est l'humanité.

Albert Camus - Les carnets II (janvier 1942/mars 1951)

Le ciel récompense la vertu des mères par le bon naturel de ses enfants.

Jean-Jacques Rousseau - Julie, ou La nouvelle Héloïse (1761)

La femme boit l'amour dans une coupe amère dont Dieu dore les bords quand elle devient mère.

Louis Belmontet - Les pensées, maximes et proverbes poétiques (1861)

Quand ma mère m'a allaité, elle avait un dessein caché.

Jean-Louis-Auguste Commerson - La petite encyclopédie bouffonne (1860)

L'amour d'une mère pour ses enfants, est le plus énergique de tous les sentiments ; il élève la femme au-dessus d'elle-même, la rend capable d'une sorte de dénouement, de courage et de sacrifice, auxquels l'homme et tout son orgueil n'atteindront jamais.

Chauvot de Beauchêne - Les maximes, réflexions et pensées diverses (1819)

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