Les citations sur les malheureux (2).
Les citations et aphorismes sur le mot malheureux :
Je connais quelqu'un de plus à plaindre encore que le malheureux, c'est celui qui jouit de son malheur.
Faire du bien aux malheureux, c'est s'assurer contre le malheur ; réduire son semblable à la misère, c'est s'en faire un ennemi.
Tout malheureux se croit plus malheureux que ses semblables, et moins digne de l'être.
Les pauvres sont malheureux parce qu'ils croient que le bonheur est dans les richesses, et les riches parce qu'ils ne savent pas l'y trouver.
Ne croyez pas être souverainement malheureux lorsque vous éprouverez plusieurs revers. Combien, dans le monde, de millions d'hommes cent fois plus malheureux et plus à plaindre que vous ! Mais, tout ce qui nous regarde, nous le grossissons toujours. Il nous semble que personne n'éprouva une disgrâce telle que la nôtre. Cette idée même de singularité dans nos malheurs nous plaît, parce qu'elle autorise nos murmures. Nous voudrions que tous les hommes ne fussent occupés que de nos peines, comme si nous étions les seuls malheureux sur la terre. Nous ne pensons qu'au bonheur dont nous avons joui ou dont nous pourrions jouir ; nous ne jetons nos regards que sur la félicité vraie ou apparente de ceux que nous en croyons moins dignes, au lieu de considérer ceux qui sont plus infortunés que nous, ou de faire réflexion que nous aurions pu être encore plus malheureux. Alors vraiment nous nous trouverions heureux au sein même de notre malheur.
Ma devise est de secourir les malheureux, et j'étends ce sentiment à tous les hommes.
Une pierre est bientôt trouvée pour lapider un malheureux.
La consolation des malheureux est d'avoir des semblables, mais cette consolation leur manque presque toujours. Tout malheureux se croit plus malheureux que ses semblables, et en même temps moins digne de l'être.
Nous voudrions que tous les hommes fussent occupés de nos malheurs, comme si nous étions les seuls malheureux sur la terre.
Quand on a été soi-même malheureux, on sait compatir aux peines d'autrui.
L'affabilité ne serait plus qu'une insulte pour les malheureux, si, en leur montrant un visage ouvert, elle leur fermait nos entrailles, et ne nous rendit plus accessibles à leurs plaintes, que pour nous rendre plus insensibles à leurs peines.
Il vaut mieux être malheureux par le mauvais état de la fortune que par son caractère, son tour d'esprit, sa manière de penser. Dans le premier cas le remède est plus possible.
Le plus malheureux des hommes est celui qui croit être heureux en rendant les autres misérables.
En amour on n'est jamais malheureux quand on espère.
La compassion que nous montrons pour les malheureux se rapporte à nous par un retour secret ; nous prenons parti contre le mal comme ennemi commun.
Les hommes ne pouvaient pas manquer d'être malheureux ; ils le sont les uns par les autres, et de plus par eux-mêmes.
Les hommes généreux seraient inutiles s'ils n'y trouvaient des pauvres et des malheureux.
Le plus malheureux de tous les hommes est celui qui croit l'être.
Bien des hommes se sont rendus malheureux pour avoir voulu être plus heureux qu'ils étaient.
Savoir être malheureux n'est pas une petite affaire, en comparaison, savoir mourir n'est rien.
Les hommes se plaisent à se dire malheureux, mais ils n'aiment pas toujours à passer pour l'être.
Le plus malheureux des hommes est celui qui ne sait supporter le malheur.
La fausse idée que le malheureux a du bonheur des autres augmente encore son malheur.
On ne plaint un malheureux qu'autant qu'on croit qu'il se trouve à plaindre.
La consolation des malheureux est de connaître des gens plus malheureux qu'eux.
L'homme est si malheureux qu'il s'ennuierait même sans aucune cause d'ennui.
Un amour extrême, s'il est malheureux, rend misanthrope.
On est moins malheureux quand on ne l'est pas seul.
On ne sait jamais comment s'y prendre avec les envieux. Il n'y a qu'un secret pour leur plaire de son vivant, c'est sembler être continuellement malheureux.
Le sort des malheureux peut être le nôtre, tous leurs maux sont sous nos pieds, mille événements imprévus et inévitables peuvent nous y plonger d'un moment à l'autre.
S'il n'y avait plus de malheureux, la générosité perdrait la moitié de son existence.
L'amour malheureux est inséparable d'une sorte de mélancolie qui n'est pas sans charme.
Plus les hommes sont opprimés, plus les oppresseurs sont malheureux.
Quiconque attend un malheur certain, peut déjà se dire malheureux.
Ceux qui aiment toujours n'ont pas le loisir de se plaindre et de se trouver malheureux.
On prétend qu'on en est moins malheureux quand on ne l'est pas seul ; mais ce n'est pas par malignité, c'est par besoin. On se sent alors entraîné vers un infortuné comme vers son semblable. La joie d'un homme heureux serait une insulte ; mais deux malheureux sont comme deux arbrisseaux faibles qui, s'appuyant l'un sur l'autre, se fortifient contre l'orage.
La vie, pour un malheureux, n'est qu'un moment à passer, plus ou moins long.