Les citations sur les humains.

Diviniser un être humain, c'est outrager le Créateur.

La ressource, avec les êtres humains (et qui permet d'écrire encore des romans sur eux), c'est que, quelque effort qu'ils fassent, dans quelque théorie qu'ils tâchent de s'emprisonner, ils ne parviennent pas à se métamorphoser en machines.

Chaque être humain est unique. De par le monde, il n'existe pas deux êtres humains absolument identiques. Même de vrais jumeaux restent différents. La particularité de l'homme, c'est de porter une identité qui ne définit que lui-même.

Le gros du genre humain a été et sera très longtemps insensé et imbécile.

Il faut accepter les grands hommes tels qu'ils sont avec l'inévitable tare attachée à tout ce qui est humain.

Hommes, soyez humains, c'est votre premier devoir ; soyez-le pour tous les états, pour tous les âges, pour tout ce qui n'est pas étranger à l'homme. Quelle sagesse y a-t-il pour vous hors de l'humanité ?

Si l'on est profondément humain, on n'hésite pas à faire exécuter ceux qui sont pour la peine de mort.

Ce qui démontre l'ignominie naturelle du genre humain, c'est que la plupart des hommes par lui qualifiés de grands ne l'ont été ni par le cœur ni par le caractère.

Un bon livre est un legs que son auteur fait au genre humain.

L'enfant est un petit animal nécessaire ; un chat est plus humain.

Les grandes natures, qui sont les bonnes, sont avant tout prodigues et n'y regardent pas de si près à se dépenser. Il faut rire et pleurer, aimer, travailler, jouir et souffrir, enfin vibrer autant que possible dans toute son étendue. Voilà, je crois, le vrai humain.

Le cœur humain ne s'élargit qu'avec un tranchant qui le déchire.

Le cœur humain est si bizarre, que pour entretenir l'amour d'autrui, il faut être quelquefois économe du sien : un amour trop répandu engendre souvent l'ingratitude.

Tous, fragiles humains, tous, à tous les instants, nous sommes de la mort également distants.

On tire à soi le ciel comme la couverture, et, pour mieux aimer Dieu, on le rend plus humain.

Comprendre le monde pour un homme, c'est le réduire à l'humain.

L'altruisme humain qui n'est pas égoïste est stérile.