Les citations sur les hommes (2).
Les citations et aphorismes sur le mot hommes :
Les hommes sont les machines de la providence.
Il y a deux classes d'hommes bien distinctes : ceux qui réfléchissent, et ceux qui vivent machinalement.
Ce ne sont pas les places qui honorent les hommes, mais les hommes qui honorent les places.
Les hommes les moins indulgents ont le plus besoin d'indulgence.
Quels sont les hommes qui aiment le plus les femmes ? C'est sans contredit les hommes qui aiment le moins la raison, et c'est réciproque.
S'il y a autant d'hommes infidèles, c'est qu'il y en a autant chez les femmes.
Les hommes qui disent le plus de mal des femmes ne sont pas ceux qui s'en soucient le moins.
Si les femmes étaient parfaites, les hommes seraient encore plus imparfaits qu'ils ne le sont.
Il faut choisir les hommes pour les places, et non les places pour les hommes. Plus on les choisira capables, et moins seront suspects leur indépendance et leur dévouement.
Depuis des siècles, les hommes font la guerre aux hommes ; ne serait-il pas temps que les hommes employassent désormais toute l'activité de leur esprit et de leurs bras à la faire aux choses ?
On rencontre dans le monde certains hommes qui, avec beaucoup de mérite, ont cependant un esprit que l'on pourrait comparer à un corps spongieux : il absorbe tout et ne rend rien, à moins qu'on ne le presse fortement. Il y en a d'autres au contraire chez qui tout est réaction, et qui vous renvoient le moindre mot que vous dites d'une manière si vive que, sans vous en apercevoir, vous déraisonnez bientôt avec eux.
L'abjection des hommes se montre par tant d'endroits, qu'il faudrait être bien peu clairvoyant pour ne pas l'apercevoir.
Rien de plus contagieux que le commerce des hommes ; rien de plus rare que d'échapper à la contagion.
Je méprise presqu'autant les hommes que j'aime les femmes, et si le premier de ces sentiments n'égale pas l'autre, c'est que rien dans la nature ne pouvait l'égaler.
Pour les hommes, l'occasion fait le larron ; et pour les femmes, le larron fait l'occasion.
Les hommes en général ne sont que de grands enfants.
Pour les monuments comme pour les hommes, la position fait tout.
Il y a des hommes et des fruits qui ne mûrissent jamais.
Pourquoi les hommes font-ils tant de bruit ? C'est qu'il y a parmi eux plus de roquets que de dogues.
Les hommes sont si bizarres que si la vertu était interdite par une loi, ils seraient capables de se faire vertueux.
Tous les hommes voudraient être plus heureux qu'ils ne peuvent l'être, mais la plupart des hommes pourraient l'être plus qu'ils ne le sont.
Les hommes doivent s'aimer les uns les autres comme les parties d'un tout, et comme feraient les membres de notre corps si chacun avait sa vie particulière.
Les hommes ne peuvent guère être que ce qu'ils sont.
Dans quel pays ne trouve-t-on pas des hommes insociables avec lesquels il faut vivre ?
Le mieux qu'on puisse faire quand les hommes sont déchaînés, c'est de se tenir à l'écart.
Les hommes ne sont naturellement, ni rois, ni grands, ni courtisans, ni riches ; tous sont nés nus et pauvres, tous sont sujets aux misères de la vie, aux chagrins, aux maux, aux besoins, aux douleurs de toute espèce, enfin tous sont condamnés à la mort.
Plusieurs hommes valent mieux, et beaucoup plus valent moins qu’ils ne paraissent.
Les hommes devraient, pour leur honneur, ne jamais prendre de femme pour en parler en mal.
Les rois oublient qu'ils sont hommes, et tous les hommes veulent être rois.
Tous les hommes, plus ou moins, quand ils n'imitent pas autrui, s'imitent eux-mêmes.
Les raisons sont dans la tête des hommes, comme les pierres dans les bâtiments, les plus plates sont celles qui s'assoient le mieux.
Il n'est pas commun que les hommes sachent bien ce qu'ils veulent ; il l'est encore moins qu'ils sachent ce qu'ils disent, et il est bien plus rare encore qu'ils sachent ce qu'ils font.
On peut comparer certains hommes publics aux colimaçons ; la trace de leur passage ne se connaît qu'à la bave qu'ils laissent en rampant.
Les hommes faibles hurlent avec les loups, braient avec les ânes, et bêlent avec les moutons.
II y a des hommes qui, pour fuir les voleurs ou le feu, se jettent dans un précipice ; il en est de même de ceux qui, pour éviter la superstition, se jettent dans le triste et odieux système de l'athéisme, passant ainsi d'un extrême à l'autre, et laissant la religion, qui est au milieu.
Vous qui voulez connaître les hommes, méfiez-vous des livres, observez beaucoup, et surtout voyagez. Les préjugés sont comme ces plantes qui perdent leur force sous un ciel étranger.
Pour trouver des hommes véritablement grands, il faut ne les envisager que par leur beau côté.
Les hommes doivent travailler à se rendre parfaits et à se rendre heureux. Deux grands obstacles s'y opposent : ils sont toujours contents d'eux-mêmes, et mécontents de leur sort.
Les hommes raisonnables sont rares.
Les hommes sentent mieux le besoin de guérir leurs maladies que leurs erreurs.
Les hommes aiment mieux être insolents qu'heureux.
On prend les hommes pour ce qu'ils se donnent ; on en a pour ce qu'ils sont.
Les hommes violents et inflexibles n'obtiennent point une mort naturelle.
Les hommes qui s'abandonnent au désordre ne s'arrêtent jamais.
Qui connaît les hommes est prudent.