Les citations sur la haine.
Les 71 citations et proverbes haine :
La haine et la reconnaissance sont des souvenirs du cœur, cependant la reconnaissance perd souvent la mémoire.
Le vulgaire s'imagine que la haine de l'ex-époux est la plus violente, parce qu'il est loin de se figurer l'animosité de la femme dont l'amour a été repoussé !
Il vaut mieux nourrir des lapins que des billets à la loterie ou de la haine contre son prochain.
La constance dans la haine est une preuve de caractère bien plus forte que la constance dans l'amour, car l'amour peut cesser par ennui, mais la haine ne peut s'éteindre que par faiblesse.
La haine pour les méchants est un sentiment honnête.
En général, les femmes sont pauvres de haine, mais riches de rancune.
Il n'y a pas de haine platonique.
La haine nous élève parfois au-dessus de celui que nous détestons, jamais au-dessus de celui qui nous méprise.
En cheveux blancs, la haine rugit encore.
La haine n'a jamais fait des heureux.
La haine travaille en dessous, comme les lâches et les traitres, pour mieux mordre.
On flatte les gens haineux par le mal qu'on leur dit des autres, plus que par le bien qu'on leur dit d'eux-mêmes.
En haine des hommes supérieurs, l'envie fait un éloge outré des petits talents, s'imaginant ôter à la stature des géants ce qu'elle ajoute à la taille des nains.
On nous dit bien de marcher tout doucement dans le monde pour n'y pas éveiller la haine ou l'envie ; mais, hélas ! comment faire si elles ne dorment jamais ?
La haine que nous avons pour nos ennemis nuit moins à leur bonheur qu'au nôtre.
Les motifs les plus légitimes de la haine sont l'atteinte portée à notre dignité, le mépris répandu sur nos actions, la médisance crachée sur notre honneur ; le dédain peut en faire justice bien mieux que la haine ; peut-être leur auteur a-t-il cédé à un mouvement brusque de colère ou de dépit dont sa conscience murmure au fond, mais dont sa bouche n'ose avouer le tort ; alors si l'offensé, par un esprit généreux et conciliant, allait frapper à son cœur, au lieu de l'aigrir par une représailles de paroles acerbes, il y toucherait peut-être quelque corde sympathique ; et à la place d'excuses incomplètes et banales qu'il lui eût à peine arrachées par la menace ou la force, il l'amènerait à une douce composition.
Le cœur une fois ulcéré de haine s'en guérit mal ; l'amour-propre vient l'aggraver par la justification de ses motifs, et lui commande de s'obstiner jusqu'après le triomphe, quand l'ennemi est par terre, abattu, suppliant ou mort. Mais rarement elle survit à son objet, car c'est le sentiment le plus lâche, la tyrannie la plus odieuse, le fanatisme le plus révoltant qui ne brise pas sa dent au marbre de la tombe, et qui porte un homme, ou une secte, ou un parti à s'acharner sur un ennemi vaincu ou mort.
La haine est nourrice de mauvaises pensées, souffle la calomnie, inspire les injustices, médite le crime ; et si elle couve une vengeance, elle dissimule son projet, affecte les allures de l'amitié, le ton de la bienveillance, prend tous les masques que l'hypocrisie peut lui fournir.
La haine prend feu au coup prolongé d'une injure, alors c'est la colère se contenant calme et froide jusqu'à l'heure des représailles. Ou bien elle sort de l'antagonisme entre deux prétentions, de la rivalité entre deux concurrences ; naturellement nous haïssons ce qui nous barre le chemin, et quiconque de près ou de loin fait obstacle à nos efforts, porte ombre à nos succès.
La haine est un sentiment de répulsion que la vue ou le souvenir d'une personne ou d'une chose soulève en nous, uni parfois à l'intention de lui nuire ou de s'en défaire.
La haine est une ennemie plus cruelle pour vous que l'ennemi même que vous haïssez.
La haine que l'on porte à quelqu'un peut rendre injuste, insensible, méchant même ; mais elle peut être satisfaite ou désarmée au moins par un grand malheur. La prévention ne l'est jamais, et elle rend impitoyable.
Si le fanatisme nous révolte, ce n'est pas seulement parce qu'il révolte la raison, c'est parce qu'il offense Dieu en lui prêtant les plus viles passions des hommes : La haine et la vengeance.
La haine ouverte irrite les âmes généreuses ; la haine cachée les épouvante.
Oh l c'est un rude labeur que la haine ! c'est un supplice de tous les instants, c'est une croix de plomb à porter, et pour en soutenir le poids sans défaillir, il faut de bonnes épaules !
La haine de vos semblables vous tient en éveil, mais leur mépris vous accable.
La haine qu'on ne rend pas est à moitié diminuée, et la part qui demeure languit et meurt.
Semblables à des reptiles impurs, la haine et l'envie sont deux serpents qui naissent et grandissent dans les basses régions du cœur.
On souffre plus encore du mépris que de la haine.
Plus la haine séjourne longtemps dans une âme, plus le fiel qu'elle y a déposé devient acre et amer.
Notre mort nous réconcilie avec bien du monde : La haine n'ose pas s'asseoir sur un tombeau.
La haine met un abîme entre deux âmes, la charité seule peut le combler.
La haine est une passion, elle se repose, et son repos est quelquefois de la justice ; l'indifférence est un mal incurable, c'est de l'injustice à l'état chronique.
L'indifférence vaut mieux que la haine.
L'indifférence est un sentiment qui sommeille ; réveillez-le, c'est de la haine.
La haine est un sentiment pénible qui froisse l'âme, et dont on souffre le premier.
Si l'on ne peut toujours éviter d'éprouver du mépris, tâcher du moins de ne point ressentir de la haine.
À force d'amour-propre on aboutit à la haine-propre.
L'on peut avoir longue mémoire et courte haine.
Si la reconnaissance est la mémoire du cœur, la haine l'est aussi, surtout chez les femmes. Elles ne pardonnent jamais les blessures faites à leurs affections, à leurs prétentions, à leur amour-propre. Toute haine fondée sur des antipathies est facile à détruire chez elles, mais il n'en est plus ainsi quand elle se tourne en inimitié.