Je ne demande qu'une chose à Dieu, c'est, par quelque moyen que ce soit, le bonheur de mon épouse qui m'a donné la fleur de sa jeunesse et la jeunesse de son amour. Je peux mourir, un autre peut l'aimer, elle peut en aimer un autre, mais nul ne pourra recueillir comme moi le trésor de ses premières impressions, ni lui révéler le mystère du premier échange des âmes, et je suis sûr que mon nom viendra la visiter souvent, même au milieu des moments heureux qu'elle devra à un second amour.