Les citations sur les biens.
Les 46 citations et proverbes biens :
Il faut parler avec gaieté des biens qui nous échappent, et user avec modération de ceux que la Providence nous laisse.
Plût au ciel que les biens, les charges, les dignités ne fussent pas enlevés par la corruption, et que le pur et brillant honneur ne s'acquît jamais que par les vertus de celui qui en est revêtu ! que de gens qui sont nus seraient couverts ! que d'autres qui commandent seraient commandés ! que de grains de bassesse à séparer de la vraie semence d'honneur ! que l'on retrouverait d'hommes cachés sous le chaume et sous les ruines du temps, et auxquels on devrait rendre leur premier éclat !
Tant qu'il y aura des hommes plus actifs que d'autres, plus vaillants, plus industrieux, plus économes, plus heureux que d'autres, il y aura de l'inégalité dans le partage des biens, et cette inégalité sera même excessive dans les Etats florissants, sans qu'on ait droit de la détruire.
Biens désirés sont pleins d'appas : Qu'on aime bien ce qu'on n'a pas !
Entre deux cœurs unis, la communauté des biens est une justice et un devoir.
Quand un homme n'a pas de grands biens, il peut être chiche sans mériter d'être blâmé.
Ce ne sont pas les biens qui rendent l'homme riche, mais le bon usage qu'il en fait.
Les grands besoins viennent des grands biens, et rendent les richesses presqu'égales à la pauvreté
Sur des pertes de biens pourquoi se récrier ; n'est-ce pas les guérir, que de les oublier ?
La vie doit être une continuelle pesée de nos biens et de nos maux.
Les biens, dont nos désirs sont ardemment jaloux, au gré de ces désirs semblent fuir loin de nous.
Ce n'est que par la perte des biens dont nous jouissions, pour ainsi dire, sans nous en apercevoir, que nous sentons à quel point notre cœur y était attaché.
Il y a des voleurs pour toutes les espèces de biens, comme des vers et des chenilles pour toutes les plantes.
Tous les biens sont périssables excepté les talents et la vertu.
Que les biens de la vie sont trompeurs ! ils nous donnent un moment de plaisir, et nous livrent à la peine qui nous abreuve à longs traits de toute son amertume.
On ne jouit jamais des biens terrestres aussi longtemps qu'on les a désirés.
Pour qui les possède, les faux biens de la terre ne gardent plus leurs attraits ; de même, au contact de nos lèvres, les coquettes fardées perdent l'éclat qui nous avait charmés.
Les biens qu'on espère toujours sont les seuls qui ne trompent jamais.
Malheur à l'homme qui a tout à souhait ; l'habitude, qui rend si cruel le sentiment de la privation, réduit à l'insipidité la douceur des biens qu'on possède.
Pour procurer les plus grands biens aux hommes, il faut souvent chérir sa propre vie ; tandis que pour leur causer des maux affreux, il ne faut que la mépriser.
La santé est un fil auquel sont attachés presque tous les biens.
L'homme a beau s'environner des biens de la fortune, dès que le sentiment disparaît de son cœur, l'ennui s'en empare ; si son absence se prolonge, il tombe dans la tristesse, ensuite dans une noire mélancolie, et enfin dans le désespoir.
L'homme vertueux, possesseur de biens justement acquis, ne se montrera ni avare ni prodigue : il dépensera ses richesses, en partie pour son propre usage, en partie pour le service des autres ; il obligera les bons ou ceux qu'il aura l'espoir de rendre bons ; il distribuera ses bienfaits avec une grande prudence, choisissant les plus dignes, et évitant comme une perte honteuse un don mal placé.
Toute société est vicieuse lorsque les biens qu'elle procure ne l'emportent pas sur les sacrifices qu'elle nécessite.
Pourquoi les riches de biens sont-ils si communément pauvres de cœur ? Pourquoi les riches de cœur sont-ils si souvent pauvres de biens ?
À notre mort, nos biens appartiennent à nos héritiers, mais nos vertus nous restent ; elles font bénir notre mémoire, et nous font vivre dans le cœur de ceux même qui ne nous ont pas connu. C'est ainsi que la mort du juste, loin d'éteindre son nom, semble agrandir encore l'horizon de sa vie.
Nous n'avons les biens de la terre qu'à viager, nous devons donc en user sobrement. On perd avec peine ce que l'on possède avec attache. Mais on rend sans murmurer le bien dont on a joui sagement, parce qu'on a fait dessus un bénéfice qui nous indemnise largement de sa perte, le bénéfice de la vertu.
Tous les biens de la terre sont aussi fugitifs que trompeurs, l'homme n'est vraiment riche ici-bas que de ses vertus ; on peut le dépouiller du bien qu'il possède, mais on ne peut lui ravir le bien qu'il a fait.
Amassez, donnez-vous de la peine, suez sang et eau pour devenir riche ; quand votre fortune sera faite, la mort viendra tout juste vous surprendre pour livrer à des héritiers sans scrupule et sans cœur, des biens dont vous n'aurez pas joui.
Il faut regarder les biens de la fortune comme un prêt, et s'en servir comme d'un propre.