L'amour-propre est un républicain jaloux : il ne voit qu'un tyran dans l'homme trop supérieur. Tandis que d'une main il le couronne des lauriers de la gloire, l'autre cherche son cœur pour le percer ; comme les meurtriers de César, il rend à sa victime un hommage perfide, et tombe à ses genoux pour l'assassiner.