On a tort de faire des gorges chaudes à propos des gens qui retournent leur veste en hâte lorsqu'un nouveau pouvoir apparaît. D'abord parce que cela est vieux comme le monde. Le pouvoir est un soleil, et l'homme est héliotrope.
Quand une femme a trop de confiance dans ses charmes et dans son pouvoir, elle est souvent sur le point de tout perdre.
Un homme à qui le pouvoir monte à la tête est toujours ridicule.
La coalition des partis politiques détenant le pouvoir ne peut aboutir qu'à une forme de dictature.
Le pouvoir suprême est tentant, mais, sachez-le bien, pour ceux-là seulement qui ne sauraient rien être sans le pouvoir suprême, et qui, ne pouvant se mettre au-dessus des autres par eux-mêmes, se font mettre au-dessus d'eux-mêmes par les autres.
La couronne du pouvoir ne me fait pas envie, si par des cruautés je dois souiller ma vie.
Donne aujourd'hui, sois vite humain, tu peux ne pas pouvoir demain.
Tu dis : Je veux, donc je peux. Il faut dire : Je peux, donc je veux !
La vie qu'on peut n'est pas toujours celle qu'on veut.
Le vulgaire recherche les grands non pour leurs personnes, mais pour leur pouvoir, et ceux-ci l'accueillent par vanité ou pas besoin.
Qui peut le plus aurait bien tort de s'en priver.
Qui ne peut rien pour lui-même ne peut rien pour les autres.
Quand la vertu s'empare du pouvoir le bourreau se frotte les mains.
Tout pouvoir qui n'est pas personnel n'existe pas.
Le pouvoir que les gourous exercent sur les femmes est essentiellement d'origine hormonale.
Puisque vous ne pouvez tout ce que vous voulez, ne veuillez que ce que vous pouvez.
La plupart des hommes désirent le pouvoir comme un ornement dont on se pare sans s'en servir, et se croient ambitieux parce qu'ils ont de la vanité.
Le pouvoir sert souvent à nous montrer combien sont médiocres ceux qui y sont.
Si vouloir n'est pas toujours pouvoir, c'est du moins montrer qu'on est là.
Tout pouvoir pense à lui, songeant à peine à nous, ce qui se voit, hélas ! même entre deux époux.
Quelle tentation : pouvoir !
Le pouvoir d'un côté et la bassesse de l'autre firent le plus souvent naître les panégyriques, que les uns eurent le courage d'entendre, et que les autres eurent l'audace de prononcer.
On ne fait jamais ni tout ce qu'on peut, ni tout ce qu'on veut.
La masse, le nombre est toujours idiot. Je n'ai pas beaucoup de convictions, mais j'ai celle-là fortement. Cependant il faut respecter la masse, si inepte qu'elle soit, parce qu'elle contient des germes d'une fécondité incalculable. Donnez-lui la liberté, mais non le pouvoir.
Le pouvoir ne répond pas toujours à la volonté. Il faudrait consulter l'un avant l'autre, mais la plupart des hommes commencent par vouloir ; ils agissent ensuite comme ils peuvent.
Le pouvoir le plus faible et le plus précaire est celui dont l'ignorance publique s'exagère le plus l'étendue.
Un pouvoir corrupteur perd et flétrit ceux qu'il place au-dessus des autres, c'est la corde qui élève les pendus.
Moins on a de pouvoir, plus on aime à en user.
Ce que les hommes politiques passent le moins au pouvoir, c'est de se passer d'eux.
Par la stabilité politique, on écarte toute faiblesse du pouvoir.
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