Les citations sur les liens.
Les 28 citations et proverbes liens.
Dans les villes où les hommes vivent entassés, les liens qui les unissent sont faibles ; il est rare que la morale en resserre les nœuds ; ils attachent plus d'importance aux choses qu'aux personnes, dont ils ne se rapprochent le plus souvent que pour l'intérêt de leurs passions.
La calomnie ne devrait pas avoir de puissance sur les amants, car plus on veut briser leurs liens, plus leurs nœuds deviennent indissolubles, mais la jalousie est aveugle, et n'approfondit rien.
Pour consolider des liens qui paraissent s'affaiblir, malheur à la femme qui suit les conseils de ses amies. L'amant, en découvrant que l'entraînement est remplacé par le calcul, s'irrite et s'éloigne.
Il y a eu entre la mère et l'enfant une complicité d'organes et de chairs, une vie l'un dans l'autre qui forgent un lien que rien ne peut plus rompre, même la mort.
L'autorité vient de ce que chacun, librement et au meilleur de son jugement, pense que cette personne ou cette institution est favorable à l'avenir du groupe. L'autorité produit une addition de jugements ; plus précisément, l'autorité engendre un lien social dont le propre est de multiplier les intelligences individuelles.
Chez beaucoup de gens, l'amitié est une forme de complicité, de conjonction d'intérêts, mais ils sont plus tenus par les liens de famille que par un lien librement choisi et consenti.
De toutes les amitiés, il n'y en a aucune de comparable à l'amitié fraternelle. La nature a réuni autour d'elle les liens les plus forts, quand la société ne les a pas rompus dès l'enfance : Ce sont ceux de la nourriture, de l'instruction, de l'exemple, de l'habitude, de la fortune.
Dans une librairie à Lyon où tu m'accompagnais quelqu'un t'a demandé la nature de notre lien, tu as rougi, tu as réfléchi puis tu as inventé : C'est mon frère de lait.
S'il est vrai que nous ne soyons pas nés seulement pour nous, mais encore pour la patrie, pour nos parents, pour nos amis et pour tous les hommes, et que les productions de la terre soient créées pour l'usage de tous, nous devons nous conformer au vœu de la nature, contribuer à l'utilité commune par une réciprocité de bons offices, donnant et recevant tour à tour, et, par nos soins et par toutes nos facultés, resserrer entre les hommes les liens de la société.
L'amitié, cette tendre ressource dans tous les chagrins de la vie, ce doux lien de la société, cet unique plaisir du cœur, est un lien gênant, un plaisir sans charme pour les grands de ce monde. Aussi comme ils ne vivent que pour eux, on ne les aime que pour soi.
Le travail est un don du ciel, il est le vrai lien de l'harmonie conjugale ; il bannit l'oisiveté ; il égaye le jugement et fixe l'imagination ; il dirige l'un et l'autre sur un objet utile, et nous y fait découvrir de ces aperçus qui sont des rayons de l'intelligence céleste ; il pourvoit à nos besoins et à nos plaisirs, en nous présentant de nouvelles jouissances ; il empêche les passions de s'égarer, quand il se combine avec le désir de plaire à un objet aimé ; il remplit l'âme d'un sentiment délicieux.
Les liens du sang unissent intimement les hommes ; c'est une grande chose d'avoir les mêmes ancêtres, les mêmes sacrifices, les mêmes tombeaux. Qui est plus ami qu'un frère à son frère ? Et qui vous sera fidèle, si vous êtes l'ennemi de vos proches ?
Dans bien des mariages, le seul lien qui retient encore les deux époux est leurs enfants.
La sympathie rapproche les cœurs, et resserre les liens de l'amitié.
La nature, ayant fait de l'amour le lien de tous les êtres, l'a rendu le premier mobile de nos sociétés et l'instigateur de nos lumières et de nos plaisirs.
La véritable et sincère amitié est un de ces liens que la destinée ne peut briser.
Qui s'enchaîne au lien d'un bienfait accepté, prend une lourde charge, et vend sa liberté.
De la différence de nos biens naît le lien qui nous unit.
Les idées de mes véritables amis sont si bien en harmonie avec les miennes, que la pensée de l'un de nous est le complément indispensable, le lien mystérieux des pensées de tous les autres.
Une même femme qui les a trompés, une même maladie dont ils souffrent, resserrent entre deux hommes les liens de l'amitié.
La misère est peut-être le plus puissant de tous les liens.
Il arrive quelquefois que deux amants ne s'aiment plus assez pour se trouver heureux d'être ensemble, et qu'ils s'aiment trop pour avoir le courage de rompre les derniers liens qui les unissent. C'est une des situations les plus bizarres et les plus pénibles de l'amour.
Les liens d'une vieille amitié, quelque offensée qu'elle puisse être, ne peuvent se rompre qu'un à un.
Le lien qui unit deux époux devient plus fort par l'habitude de se voir et de mettre en commun les plus chers intérêts de la vie.
L'âme, dans les liens de l'ivresse, ne s'appartient plus.
La prospérité est le plus sur lien de l'amour ; l'affliction et le malheur altèrent sa fraîcheur, et corrompent le cœur même.
La sincérité rapproche les cœurs, et serre les liens de l'amitié ou de l'amour.
Tout lien qui a pu être noué doit par la trahison est dénoué.