Les citations sur la guerre
Les 56 citations et proverbes guerre.
La paix nourrit, la guerre dévaste.
La guerre est une passion dévastatrice qui traverse le siècle et les saisons.
Les guerres sont les vacances des peuples pauvres.
Qui ne s'élève contre toutes les guerres ne s'élèvera jamais contre aucune.
La France est toujours en retard d'une guerre. Ma foi, c'est tout à son honneur. Cela veut dire qu'elle est en retard d'une ruse, d'une fourberie ou d'un crime. Du reste, ce n'est pas si avantageux d'être en avance d'une guerre. Cela nous est arrivé avec Napoléon. Résultat : Waterloo et la suite. Le Kaiser et Hitler, eux aussi, étaient en avance d'une guerre.
Toute guerre sérieuse est une guerre fratricide, car notre ennemi, c'est notre frère.
Le chant du coq ressemble à un cri de guerre, il nous rappelle que nous devons passer notre vie à batailler contre nous-mêmes.
La guerre est un fait. Bon ou mauvais ? Les gens qui agitent cette question ne se battent jamais.
Il n'y a pas de guerre par consentement mutuel.
La vie est une guerre, une guerre éternelle avec le malheur.
Les guerres civiles sont des maladies qui tombent toujours sur les parties faibles.
Le monde n'est qu'une guerre ; la société est une guerre sourde. On se marie, on s'unit avec sa famille, avec ses amis, pour se cantonner contre les ennemis.
Ce que les hommes de guerre nomment cueillir des lauriers devrait plutôt s'appeler planter des cyprès.
Il n'y a de guerres justes que celles qui sont inévitables.
Si tous les hommes sont frères, toutes les guerres sont des guerres civiles.
En temps de guerre, j'admets la discipline ; mais en temps de paix, je n'admets que la liberté. Je crois au triomphe de la liberté par la paix, mais je n'y crois pas par la guerre ; je crois au triomphe de la liberté par le progrès des idées, par la puissance de l'exemple, par le perfectionnement des voies de communication qui multiplient les relations et les échanges entre peuples.
Il n'y a plus qu'un seul cas où la guerre ne soit pas un anachronisme, une absurdité : c'est le cas où la civilisation menacée par la barbarie s'arme et se défend contre elle. Toute autre guerre est une faute, un crime ; mais ce crime, cette faute, est-ce la faute, est-ce le crime des peuples ? Avant de les envoyer se faire tuer, les consulte-t-on ? Chaque jour, on reproche amèrement aux peuples les révolutions qu'ils ourdissent : serait-il donc moins juste de reprocher aux gouvernements les guerres qu'ils trament ? Pour une révolution sanguinaire que compte l'histoire, de combien de guerres sanglantes l'histoire n'est-elle pas remplie ? Le nombre des victimes que dix révolutions ont fauchées peut-il se comparer au nombre des victimes que mille guerres ont moissonnées ?
Ce qui me fait abhorrer la guerre, ce n'est pas seulement le sang humain qu'elle verse par torrents, fauchant de préférence les plus hautes têtes, les plus beaux épis ; ce n'est pas seulement l'argent qu'elle détourne de ses canaux où il porterait l'abondance par le travail, la civilisation et le bien-être ; ce qui me fait abhorrer la guerre plus encore peut-être, c'est qu'après avoir accablé le vaincu, elle pervertit le vainqueur, dont elle ne manque jamais de faire un oppresseur. La guerre est la source de laquelle ont jailli toutes les inégalités civiles, toutes les iniquités sociales. Commencer par l'extermination et finir par la tyrannie : Telle est sa loi, nul n'y échappe.
La guerre est un mal qu'on ne diminue qu'en la faisant bien. La faire bien, c'est la mener et la terminer vite. Les guerres où l'on n'épargne rien sont celles qui coûtent le moins de sang et le moins d'argent. Les plus désastreuses sont celles qui traînent parce qu'on les fait à demi. Je n'admets pas les régimes bâtards : guerre pour guerre, j'aime mieux la guerre qui mène à la paix que la paix qui mène à la guerre.
Je déteste, je méprise la guerre, que je trouve barbare et bête.
La guerre, c'est le meurtre ! la guerre, c'est le vol ! C'est le meurtre, c'est le vol enseignés et commandés aux peuples par leurs gouvernements ; c'est le meurtre, c'est le vol acclamés, blasonnés, dignifiés, couronnés ; c'est le meurtre , c'est le vol, moins le châtiment et la honte, plus l'impunité et la gloire ; c'est le meurtre, c'est le vol soustraits à l'échafaud par l'arc de triomphe ; c'est l'inconséquence légale, car c'est la société ordonnant ce qu'elle défend et défendant ce qu'elle ordonne, récompensant ce qu'elle punit et punissant ce qu'elle récompense ; glorifiant ce qu'elle flétrit et flétrissant ce qu'elle glorifie : le fait étant le même, le nom seul étant différent.
Toute guerre qui éclate a pour effet d'augmenter du même coup les dépenses et de réduire les recettes, d'affaiblir le pouvoir et de fortifier l'arbitraire, de ralentir les progrès de la richesse et d'ôter au crédit ce qui fait sa puissance : La sécurité.
Il est toujours temps de se fâcher, il n'est pas toujours temps de s'expliquer. La guerre n'est un bon argument qu'autant qu'il est le dernier qu'on emploie ; et il me semble que la paix vaut la peine qu'on y regarde à deux fois avant de la rompre.
La guerre est une extrémité qu'il ne faut accepter qu'après avoir épuisé toutes les ressources de la diplomatie. La guerre impose aux peuples trop de sacrifices, elle leur coûte un argent trop difficilement amassé, un sang trop précieux pour qu'on puisse s'exposer à la faire inconsidérément, pour qu'on doive immoler légèrement des intérêts certains à des intérêts douteux.
La guerre, c'est le despotisme ! — La paix, c'est la liberté ! Guerre et liberté sont des mots aussi opposés l'un à l'autre que mort et vie. Guerre et esclavage sont destinés à la même fin. L'une ne doit ni ne peut survivre à l'autre.
Depuis des siècles, les hommes font la guerre aux hommes ; ne serait-il pas temps que les hommes employassent désormais toute l'activité de leur esprit et de leurs bras à la faire aux choses ?
La guerre est l'art par lequel un peuple résiste à l'injustice au prix de son sang. Partout où il y a injustice, il y a cause légitime de guerre jusqu'à satisfaction. La guerre est donc, après la religion, le premier des offices humaines : l'une enseigne le droit, l'autre le défend ; l'une est la parole de Dieu, l'autre son bras. Mais la guerre, comme les plus saintes choses, peut être retournée contre son but et devenir l'instrument de l'oppression. C'est pourquoi, pour juger de sa valeur dans un cas particulier, il faut connaître quel fut son objet. Toute guerre de délivrance est sacrée, toute guerre d'oppression est maudite.
Il n'y a jamais eu ni bonne guerre ni mauvaise paix.
Le véritable auteur de la guerre n'est pas celui qui la déclare, mais celui qui la rend nécessaire.
Le soldat trop humain ne pourrait accomplir son œuvre : la vue du sang et des larmes ; les souffrances de la guerre, les cris de douleur l'arrêtant à chaque pas, détruiraient en lui ce qui fait les Césars, race dont, après tout, on se passerait volontiers.