Les citations sur la fortune

Les 84 citations et proverbes fortune.

Qu'importe au niais que la fortune lui soit favorable ? S'il pleut de la bouillie, la cuiller lui manque.

Johann Wolfgang von Goethe - Les maximes et réflexions (1749-1832)

Je ne demande pas mieux que de partager mes chagrins et ma joie ; mais ma fortune, jamais.

Jean-Louis-Auguste Commerson - La petite encyclopédie bouffonne (1860)

J'aime mieux le premier plan d'une fortune que la perspective.

Jean-Louis-Auguste Commerson - La petite encyclopédie bouffonne (1860)

La vie est une paire de bottes qui nous chausse alternativement la bonne fortune et le guignon.

Jean-Louis-Auguste Commerson - La petite encyclopédie bouffonne (1860)

L'ouvrier est le saindoux qui graisse la roue de la fortune.

Jean-Louis-Auguste Commerson - La petite encyclopédie bouffonne (1860)

L'amour est un train de plaisir dont la fortune est la locomotive.

Jean-Louis-Auguste Commerson - La petite encyclopédie bouffonne (1860)

Une considération bien méritée est la première fortune de l'homme.

Jean-Louis Alibert - La physiologie des passions (1825)

L'homme compte tellement sur les vicissitudes de la fortune, que s'il est bien, il craint ; s'il est mal, il espère. La crainte étant une mauvaise espérance, on aurait pu dire la bonne et la mauvaise espérance, comme on dit bonheur et malheur, c'est-à-dire bonne heure et mauvaise heure. Cela peut se trouver peut-être dans quelque langue.

Antoine de Rivarol - Les pensées inédites de Rivarol (1836)

En un tour de main la fortune change, il n'y a que hauts et bas dans la vie.

Plaute - Truculentus - IIe s. av. J.-C.

La fortune va toujours à pas chancelants comme l'ivresse.

Francis Bacon - Les essais (1625)

L'homme qui croit en lui n'a rien qui l'importune, il porte le secret en lui de la fortune.

Louis Belmontet - Les pensées, maximes et proverbes poétiques (1861)

La fortune nous peut courber sous ses rigueurs, mais elle est sans puissance et sans droit sur nos mœurs.

Publilius Syrus - Les sentences et maximes - Ier s. av. J.-C.

Au milieu des splendeurs d’une haute fortune, il sied bien de montrer une âme non commune.

Publilius Syrus - Les sentences et maximes - Ier s. av. J.-C.

La fortune, cette déesse au sourire gai, au cœur perfide, se plaît à tourmenter, à tromper ses amants insensés.

Edward Young - Les nuits (1742)

C'est la fortune adverse qui trempe les caractères énergiques, et la prospérité qui rend meilleures les âmes généreuses.

Hyacinthe de Charencey - Les pensées et maximes diverses (1888)

La fortune s'amuse à plonger de misérables humains dans un océan de richesses, ils y nagent sans trouver où se reposer.

Pierre-Claude-Victor Boiste - Le dictionnaire universel (1800)

Comme il y a peu de gens qui veuillent se fâcher avec la fortune !

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

Que de gens sans fortune n'auraient pas été plus sots que d'autres !

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

Les gens qui ont fait leur fortune ont involontairement une sorte de mépris pour ceux qui n'ont rien su gagner.

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

On ne demande pas beaucoup d'esprit à la fortune ; et comme généralement elle s'en dispense !

Anne Barratin - De toutes les paroisses (1913)

Il n'est point de fortune capable de fournir à la prodigalité.

Antoine Claude Gabriel Jobert - Le trésor de pensées (1852)

Sous quelque vilaine forme que la fortune se présente on la trouve toujours belle.

Antoine Claude Gabriel Jobert - Le trésor de pensées (1852)

Faire sa fortune et vivre pour soi, c'est-à-dire rétrécir son cœur entre sa boutique et sa digestion.

Gustave Flaubert - Les pensées de Gustave Flaubert (1915)

Les fortunes les plus liantes, ainsi que les cerfs-volants, veulent un bon vent et ne tiennent qu'à un fil.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

Si la fortune ne donne pas d'esprit, elle fait du moins que chacun nous en prête.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

On pardonne une fortune rapide à celui qui en fait un bon usage.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

À mesure qu'un homme acquiert de la fortune, il est, en général, moins soucieux de plaire aux autres ; mais les autres, en revanche, deviennent plus désireux de lui être agréables ; en sorte qu'entre eux la somme des prévenances demeure égale, mais se répartit différemment.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

On n'oublie pas les amis qui font fortune, le Pactole les sauve du Léthé.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

Une brillante fortune est comme un verre à grossir, au travers duquel on regarde les qualités et les talents de qui la possède.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)

Bien des fortunes, ainsi que les fleuves, ont une source pure, qui se salissent comme eux en grossissant.

John Petit-Senn - Les bluettes et boutades (1846)