Les citations sur la fortune
Les 84 citations et proverbes fortune.
Qu'importe au niais que la fortune lui soit favorable ? S'il pleut de la bouillie, la cuiller lui manque.
Je ne demande pas mieux que de partager mes chagrins et ma joie ; mais ma fortune, jamais.
J'aime mieux le premier plan d'une fortune que la perspective.
La vie est une paire de bottes qui nous chausse alternativement la bonne fortune et le guignon.
L'ouvrier est le saindoux qui graisse la roue de la fortune.
L'amour est un train de plaisir dont la fortune est la locomotive.
Une considération bien méritée est la première fortune de l'homme.
L'homme compte tellement sur les vicissitudes de la fortune, que s'il est bien, il craint ; s'il est mal, il espère. La crainte étant une mauvaise espérance, on aurait pu dire la bonne et la mauvaise espérance, comme on dit bonheur et malheur, c'est-à-dire bonne heure et mauvaise heure. Cela peut se trouver peut-être dans quelque langue.
En un tour de main la fortune change, il n'y a que hauts et bas dans la vie.
La fortune va toujours à pas chancelants comme l'ivresse.
L'homme qui croit en lui n'a rien qui l'importune, il porte le secret en lui de la fortune.
La fortune nous peut courber sous ses rigueurs, mais elle est sans puissance et sans droit sur nos mœurs.
Au milieu des splendeurs d’une haute fortune, il sied bien de montrer une âme non commune.
La fortune, cette déesse au sourire gai, au cœur perfide, se plaît à tourmenter, à tromper ses amants insensés.
C'est la fortune adverse qui trempe les caractères énergiques, et la prospérité qui rend meilleures les âmes généreuses.
La fortune s'amuse à plonger de misérables humains dans un océan de richesses, ils y nagent sans trouver où se reposer.
Comme il y a peu de gens qui veuillent se fâcher avec la fortune !
Que de gens sans fortune n'auraient pas été plus sots que d'autres !
Les gens qui ont fait leur fortune ont involontairement une sorte de mépris pour ceux qui n'ont rien su gagner.
On ne demande pas beaucoup d'esprit à la fortune ; et comme généralement elle s'en dispense !
Il n'est point de fortune capable de fournir à la prodigalité.
Sous quelque vilaine forme que la fortune se présente on la trouve toujours belle.
Faire sa fortune et vivre pour soi, c'est-à-dire rétrécir son cœur entre sa boutique et sa digestion.
Les fortunes les plus liantes, ainsi que les cerfs-volants, veulent un bon vent et ne tiennent qu'à un fil.
Si la fortune ne donne pas d'esprit, elle fait du moins que chacun nous en prête.
On pardonne une fortune rapide à celui qui en fait un bon usage.
À mesure qu'un homme acquiert de la fortune, il est, en général, moins soucieux de plaire aux autres ; mais les autres, en revanche, deviennent plus désireux de lui être agréables ; en sorte qu'entre eux la somme des prévenances demeure égale, mais se répartit différemment.
On n'oublie pas les amis qui font fortune, le Pactole les sauve du Léthé.
Une brillante fortune est comme un verre à grossir, au travers duquel on regarde les qualités et les talents de qui la possède.
Bien des fortunes, ainsi que les fleuves, ont une source pure, qui se salissent comme eux en grossissant.