Les citations sur la bassesse
Les 31 citations et proverbes bassesse.
Se louer, c'est vanité ; se blâmer, c'est bassesse.
Mieux vaut mourir de faim que de voir un de ses fils faire une bassesse pour s'enrichir.
Les grandes âmes dédaignent la vengeance, elle la laissent à la bassesse.
Les maximes et prescriptions du monde sont à la pratique de la vie ce que les menues pièces de monnaie sont à la circulation quotidienne : quelque peu qu'on les estime, on ne saurait longtemps s'en passer ; c'est précisément la bassesse de leur titre qui les rend indispensables, et leur absence de valeur réelle qui permet de leur en donner une de convention.
L'homme le plus clairvoyant, pour peu qu'il soit honnête, se trouve fatalement voué au rôle de dupe ; car il y a dans certaines âmes un tel fond de bassesse et de perversité que, pour s'en rendre compte, il faudrait leur ressembler.
Le pouvoir d'un côté et la bassesse de l'autre firent le plus souvent naître les panégyriques, que les uns eurent le courage d'entendre, et que les autres eurent l'audace de prononcer.
Les âmes basses et les reptiles s'enfoncent dans la fange pour n'être pas écrasés.
On croit encore que l'injure nuit à celui qui en est l'objet : c'est une erreur. L'injure ne fait réellement de tort qu'à celui dont elle découvre l'absence d'éducation, le manque d'esprit ou la bassesse de cœur.
Il est des êtres trop vils pour sentir les bienfaits ; leur bassesse ne peut s'élever jusqu'à l'ingratitude : ce vice est au-dessus d'eux.
Il est des fripons qui croient laver dans leur dévouement exagéré à une opinion politique les taches de leur vie privée, comme si la bassesse pouvait blanchir l'immoralité.
Un des plus beaux avantages des âmes droites et grandes est de n'avoir jamais même compris la possibilité d'une bassesse.
Ce n'est pas étonnant que la grandeur importune tant de gens, c'est que c'est la glace qui reflète le mieux la bassesse : jamais un nain ne peut voir un géant de sang-froid.
Rien ne peut sauver de l'indignation celui qui, ne pouvant se dissimuler les bienfaits qu'il a reçus, cherche cependant à méconnaître son bienfaiteur. Souvent après avoir réclamé ses secours avec bassesse, son orgueil se révolte contre tous les actes de reconnaissance qui peuvent lui rappeler une situation humiliante ; il rougit du malheur et non du vice.
L'homme est placé entre deux écueils, sa grandeur et sa bassesse ; pour les éviter tous deux, il faut les envisager ensemble.
C'est le cœur qui fait notre grandeur ou notre bassesse, le cœur est tout l'homme.
On peut quelquefois s'abaisser sans bassesse.
La bassesse est le vice des petites âmes.
Dans le monde, c'est la sottise des uns qui tait la bassesse des autres. S'il n'y avait point de badauds, il n'y aurait point de baladins.
Ceux qui prennent l'humilité pour de la bassesse ne sont pas dignes d'acquérir cette vertu ; pour être humble, il faut voir son néant, et les petites âmes ne le voient pas. Amusées par la vanité, elles vivent dans une illusion perpétuelle, et la mort seule peut leur ouvrir les yeux.
Tout le respect qu'un honnête homme se porte à lui-même ne vaut pas aux yeux des autres une bassesse faite pour gagner leur estime.
La bassesse est un vice de l'esprit qui provient du cœur.
L'intrigue tient à une sorte de médiocrité qui annonce à la fois la faiblesse de l'esprit et la bassesse de l'âme.
L'indifférence est la bassesse de l'âme.
On s'élève souvent par les plus humiliantes bassesses, ce n'est qu'en rampant que l'on parvient à la grandeur.
Il y a de la bassesse à renier ses ancêtres, et quelquefois du mérite à les faire oublier.
La vanité poussée à bout dégénère en bassesse.
L'ingrat est un abrégé de toutes les bassesses, et la plus indigne de toutes les créatures.
Le mensonge part toujours de la crainte ou de l'intérêt, et par conséquent de la bassesse.
Ö mort, nous te rendons grâces des lumières que tu répands sur notre ignorance. Toi seule nous convaincs de notre bassesse ; toi seule nous fais connaître notre dignité. Si l'homme s'estime trop, tu sais déprimer son orgueil ; si l'homme se méprise, tu sais relever son courage ; et pour réduire ses pensées à un juste tempérament, tu lui apprends ces deux vérités qui lui ouvrent les yeux pour se bien connaître : qu'il est infiniment méprisable, en tant qu'il finit dans le temps ; et infiniment estimable, en tant qu'il passe à l'éternité.
La bassesse trouve le moyen de dégrader ce que les hommes ont de plus noble à donner et de plus doux à recevoir, les louanges méritées.
Il faut laisser le traître à sa misère, l'abandonner à ses bassesses.