Les citations sur l'amitié (2).
Les citations et aphorismes sur le mot amitié :
L'amour ressemble à un torrent impétueux qui entraîne tout dans son cours rapide, mais il perd de sa force à mesure qu'il s'étend. L'amitié ressemble à un fleuve majestueux roulant ses eaux dans une riche plaine, et prenant sans cesse de nouveaux accroissements.
La véritable amitié est comme le vrai génie, elle ne visite que les grandes âmes.
L'amitié trouve les hommes semblables, ou elle les fait tels.
L'amitié la mieux fondée ne subsiste que par une mutuelle indulgence.
Ce qui fait que la plupart des amitiés durent si peu, c'est que chacun prétend s'en arroger tous les droits, et n'en laisser aux autres qu'autant que son intérêt, son amour-propre, et sa vanité le permettent.
Tout ce que nos amis peuvent faire pour nous convaincre de la sincérité de leur amitié n'est rien, si nous ne les aimons nous-mêmes d'une amitié sincère.
L'amitié est, dit-on, fille du ciel : voilà sans doute pourquoi on la rencontre si rarement sur la terre.
Plus la passion de l'amour vieillit, plus elle est faible, mais l'amitié devient plus forte en vieillissant.
En amitié, contentez-vous d'avoir deux ou trois amis sûrs, aisés et agréables, avec qui vous puissiez retirer tous les avantages, et goûter à toutes les douceurs de l'amitié. Bornez-vous même à un seul, si vous n'en trouvez qu'un sur lequel vous puissiez compter. Un seul fidèle ami vaut mieux que beaucoup d'amis équivoques. Il y en a tant de ceux-ci, et les vrais amis sont si rares !
L'amitié, cette douce union des cœurs, ne peut être véritable et solide, que quand elle a pour fondement l'honneur et la vertu. La vertu qui attache, est une chaîne que rien ne peut rompre. Faites-vous donc une maxime inviolable de ne choisir pour amis que des gens de bien, car il n'y a point d'autres vrais amis, et ces amis précieux ne sont que pour ceux qui leur ressemblent.
Ne comptez pas beaucoup sur l'amitié des gens flegmatiques, ils ont si peu de sentiment, qu'ils n'en ont guère que pour eux-mêmes. En fait d’amis, les gens vifs sont ceux qui valent le mieux, parce qu'ils ont ordinairement le cœur bon.
L'amitié est comme les vieux titres, la date la rend précieuse.
L'amitié couvre la vie du plus doux ombrage, elle ressemble à ces arbres toujours verts qui portent à la fois des fleurs et des fruits.
L'amitié naît par les relations de plaisirs et de goûts. Elle s'étend ensuite aux besoins intellectuels, et s'augmente par les lumières ; enfin elle devient vertu, parce qu'elle demande des sacrifices, de la reconnaissance et de l'indulgence, et qu'elle n'est constante et sublime que quand elle s'appuie sur les sentiments, des sentiments qui ne varient jamais.
L'amitié est une harmonie entre deux êtres qui ont les mêmes besoins. Elle est plus forte dans l'âge des passions que dans le premier âge ; elle est plus constante dans l'âge viril que dans l'adolescence et la jeunesse, parce qu'à la perspective des services à rendre, se joint le souvenir des services rendus, et que les sentiments de la nature se fortifient par leurs habitudes.
Le fonds véritable de l'amitié, c'est la passion que l'on a d'être estimé de quelqu'un qu'on estime, et de trouver dans un ami un juge capable de connaître ce que l'on vaut.
La parfaite amitié est indivisible ; chacun s'y donne si entier à son ami, qu'il ne lui reste rien à départir ailleurs.
L'amitié est douce, civile, complaisante, officieuse, libérale, désintéressée ; elle aime les malheureux et se signale dans les disgrâces ; elle court aux personnes abandonnées, elle essuie les larmes, elle soulage le cœur pressé de soucis et de chagrins secrets, et comme elle fait voir sa foi dans les malheurs, elle fait éclater sa constance dans l'obstination de leur mauvaise fortune.
Il n'est point d'amitié qui naisse en un jour.
L'amitié et la reconnaissance sont des chaînes dont les dieux ont voulu lier les âmes honnêtes et sensibles.
L'amitié, conçue dans la joie, se nourrit et s'accroît aussi au milieu des douleurs.
Les amitiés fondées sur la vertu sont fermes et durables. La vertu nous rend patients, désintéressés, humbles, et par conséquent moins sensibles sur tout ce qui fait les ruptures et les divisions.
Rien de plus fragile que les amitiés humaines, il faut des années pour les former, il ne faut qu’un moment pour les rompre.
Ôter l'amitié de la vie, c'est du monde ôter le soleil.
Préférez l'amitié à toutes les choses humaines ; car il n'y a rien de si conforme à la nature, rien de si opportun pour toutes les situations heureuses ou malheureuses : la prospérité en devient plus brillante et plus douce, l'adversité en devient plus légère. Quel serait le prix de la prospérité, si vous n'aviez quelqu'un qui partageât votre joie ; et le poids de l'adversité ne serait-il pas insupportable, si quelqu'un n'était là pour le porter avec vous et plus que vous ?
Il y a des moyens pour acquérir non seulement l'amitié des autres, mais encore de l'amitié pour eux. Ces moyens sont les mêmes. Tout ce qui nous rend plus aimables aux autres, nous rend aussi les autres plus aimables.
Pas de franche amitié, pas d'étroite alliance, si l'on n'a pas dans l'autre entière confiance.
L'amitié est un contrat, et quand on l'a signé avec sa conscience, on ne le déchire pas à la première bouffée de convoitise qui vous passe par la tête.
Tous les biens, nous les devons à la fortune ou à la naissance, mais le plaisir de l'amitié nous ne le devons qu'à nous-mêmes.
L'amitié, cette tendre ressource dans les chagrins, ce doux lien de la société, cet unique plaisir du cœur est un plaisir sans charmes pour l'égoïste et pour l'homme qui n'aime que soi.
Quand on parle de la véritable amitié, on veut qu'elle ne soit qu'entre deux personnes, qu'elle soit des années entières à se former, que la vertu en soit la base, et qu'elle dure toujours. Les auteurs triomphent sur ce portrait, mais ils n'en ont jamais vu l'original.
L'amitié est faite pour les âmes sincères, les hypocrites n'y ont aucun droit.
L'amitié rend tout commun, plus de chagrins, plus de plaisirs à part, nous vivons solidaires.
L'amitié féminine tient toujours de l'amour, et l'amour féminin est d'une jalousie féroce.
L'amitié n'existe pas plus entre deux femmes qu'entre deux épiciers domiciliés en face l'un de l'autre. Comme l'amitié d'homme à femme est également une chimère, à moins que l'on ne donne le nom d'amitié à une liaison dans laquelle l'amour est devenu l'accessoire après en avoir été le principal motif.
L'amitié véritable est l'oubli de soi-même pour ne vivre que dans un autre.