La bienfaisance agit en sage protectrice, elle devient alors sa propre bienfaitrice.
L'homme bienfaisant sur la terre est un agent de la providence, c'est le premier des fonctionnaires.
La bienfaisance est un parfum délicieux qui remonte vers son auteur.
La bienfaisance n'a de compte ouvert sur la dépense.
Le plus malheureux effet de la politesse d'usage est d'enseigner l'art de se passer des vertus qu'elle imite. Qu'on nous inspire dans l'éducation l'humanité et la bienfaisance, nous aurons la politesse, ou nous n'en aurons plus besoin.
Si j'étais artiste, je peindrais la Bienfaisance avec un voile, comme la Pudeur, posant un doigt sur sa bouche, comme le Silence ; et la Reconnaissance, au contraire, avec une trompette, comme la Renommée.
Par un sentiment d'équité bien naturel, lorsque nous voulons juger les autres, faisons un retour sur nous-mêmes ; plus nous avons besoin d'indulgence, plus il est de notre intérêt d'étendre sur les faiblesses de nos semblables le voile bienfaisant qui doit en dérober la connaissance à la malignité.
La bienfaisance peut, au sein du malheur, nous faire reprendre goût à la vie.
On ne peut être véritablement bienfaisant et généreux, que lorsqu'on est économe.
Se montrer bienfaisant est parfois d'une bonne politique. Si l'on ne peut raisonnablement attendre beaucoup de gratitude de la part de ses obligés, il est au moins permis d'espérer la bienveillance des autres qui, n'ayant rien reçu de nous, ne sauraient alléguer de motifs sérieux de nous en vouloir.
À voir la façon dont certaines gens rendent service, on dirait que ce qu'ils apprécient le plus dans la bienfaisance, c'est le plaisir d'humilier celui qui reçoit.
Les phrases toutes faites ? Le bureau de bienfaisance des esprits bornés.
La bienfaisance la plus touchante est de donner tous ses biens aux pauvres, et de dévouer sa vie entière aux infortunés.
La charité est une vertu ; la bienfaisance n'est qu'une bonne qualité.
Quand la bienfaisance trace sur son passage un sillon productif, l'égoïsme ne laisse derrière lui qu'une ornière stérile.
La reconnaissance, plante délicate semée par la bienfaisance, ne fleurit pas dans les cœurs froids.
Le premier avantage de la bienfaisance est le plaisir qu'on doit sentir à soulager ceux qui souffrent ; à faire des heureux ; à régner sur les cœurs ; à s'attirer l'innocent tribut de leurs acclamations, et de leurs actions de grâces. Eh ! quand il ne nous viendrait que ce seul plaisir de nos largesses, ne seraient-elles pas assez payées pour un bon cœur ?
Le moyen le plus sûr de se concilier l'affection des autres, ce sont des bienfaits réels ; mais il tient compte aussi d'une volonté bienfaisante, alors même que la fortune n'y répond pas. Nous aimons naturellement ceux en qui nous croyons reconnaître une disposition de libéralité, de bienfaisance, de justice.
La bienfaisance que nous appelons aussi bonté, libéralité, fait partie de la justice : rien n'est plus conforme à la nature de l'homme, et les meilleurs sont ceux qui se regardent comme nés pour aider, protéger, conserver les autres hommes.
La bienfaisance a besoin d'un peu d'affection ; le malheureux aime à croire qu'on ne donne pas tout à son malheur, qu'il y a quelque chose pour sa personne, qu'on fait pour lui ce qu'on n'aurait pas fait pour un autre ; il veut se devoir à lui-même quelque chose du bienfait qu'on lui accorde.
Les êtres étroits s'étendent aussi bien par la persécution que par la bienfaisance ; ils peuvent s'attester leur puissance par un empire ou cruel ou charitable sur autrui, mais ils vont du côté où les pousse leur tempérament. Ajoutez le véhicule de l'intérêt, et vous aurez l'énigme de la plupart des choses sociales.
L'homme a beau être ingénieux à se faire le plus de mal possible, la bonté de Dieu est toujours là pour en affaiblir les effets. Médecin bienfaisant, il compose encore avec le poison de nos erreurs et de nos vices un remède propre à les guérir.
Ce n'est pas le bienfait, mais le bienfaiteur qui fait l'homme reconnaissant.
Quand on a le cœur bon, on aime à être l'obligé de l'homme que l'on admire ; la bienfaisance dont il nous a rendu l'objet nous élève à nos propres yeux, et notre reconnaissance s'accroît alors de tout le feu de notre admiration.
La sobriété et la bienfaisance sont sœurs : ce que l'une économise sur ses besoins, l'autre le distribue en aumônes.
De toutes les vertus il n'en est point qui ait plus de charmes que la bienfaisance.
La bienfaisance, exercée sur tout un peuple, rapproche l'homme de la Divinité.
La prodigalité est criminelle parce qu'elle appauvrir la bienfaisance.
La bonté est une flexibilité de cœur qui entre dans toutes les peines pour les soulager, dans toutes les jouissances pour les augmenter ; c'est une bienfaisance inépuisable qui se dépouille sans cesse pour avoir toujours à donner.
L'homme juste est bienfaisant, sans se mettre en peine de la reconnaissance des hommes. Il fait du bien, même à ses ennemis, comme l'arbre fruitier qui donne ses fruits à ceux même qui lui jettent des pierres.
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