Les citations et maximes sur la bienfaisance (2).
Les citations et aphorismes sur bienfaisance :
Le bienfaiteur est parfois aussi éloigné de la bienfaisance que le prodigue l'est de la générosité.
L'homme bienfaisant par bonté et par humanité trouve sa récompense dans la douceur de suivre son inclination, et n'attend rien, ne demande rien en échange de ses bienfaits.
À l'égard des bienfaits qu'on reçoit et qu'on ne peut rendre, le seul retour indispensable que la nature en exige de nous, c'est le plaisir d'être obligé aux bienfaiteurs dont on les a reçus.
La politesse n'est souvent qu'une démonstration extérieure d'une bienfaisance qui n'est pas dans le cœur.
La délicate bienfaisance double ses bienfaits par la surprise.
N'est pas toujours bienfaisant qui veut, et souvent tel croit rendre de grands services, qui ne cause que de grands maux qu'il ne voit pas, pour un petit bien qu'il aperçoit.
S'il y a jamais eu une vertu que l'on pût gâter en la prescrivant comme un devoir, c'est assurément la bienfaisance. Aucune n'a plus besoin des libres mouvements du cœur. Faites-en une dette, et vous détruisez le plaisir de donner. Ôtez-lui la liberté du choix et le sentiment qui la dirige, vous augmentez pour l'obligé la honte de recevoir.
Exhorter le riche à la bienfaisance, c'est l'inviter à se rendre heureux.
La bienfaisance qui réunit deux êtres en un seul est une passion céleste aussi incomprise, aussi rare, que l'est le véritable amour ; l'un et l'autre est la prodigalité des belles âmes.
Il y en a qui accompagnent la bienfaisance de tant de dureté envers les malheureux, et leur tendant une main secourable, on leur montre un visage si dur et si sévère, qu'un simple refus eût été moins accablant qu'une charité si dure et si farouche ; car la pitié qui paraît touchée de nos maux, les console presqu'autant que la libéralité qui les soulage.
La bienfaisance est le bonheur de la vertu, il n'y en a point de plus assuré et de plus grand sur la terre.
L'homme bienfaisant a souvent manqué son but : il a plus excité l'ingratitude que la reconnaissance.
Tout homme ne peut être bienfaisant, mais tout homme doit avoir de la bienveillance.
La bienfaisance a ses règles, on doit l'exercer avec précaution. Nous devons prendre garde de nuire à ceux même que nous voulons obliger ou à d'autres : nous devons consulter nos facultés, et aussi proportionner le bienfait au mérite ; car il faut tout rapporter à la justice, et il n'y a de vraiment libéral que ce qui est juste.
La bienfaisance est une qualité de l'âme que l'ingratitude même ne peut détruire.
La bienfaisance ne vieillit jamais ; elle s'améliore avec l'âge, et devient une habitude.
La foule des ingrats ne doit pas ralentir notre bienfaisance.
La bienfaisance a son entraînement comme les vices ont le leur. La charité dévore la bourse d'un saint comme la roulette mange les biens d'un joueur, graduellement. Il en est des passions nobles comme des vices : plus elles se satisfont, plus elles s'accroissent. La mère et le joueur sont insatiables.