Les citations sur les rêves (2).
Les citations et aphorismes sur le mot rêve :
Le rêve des moutons est sage, il se borne à leur prairie.
Il y a dans la vie humaine quelque chose de vague qui lui donne l'air d'un rêve.
Le rêve du bonheur est un bonheur réel.
Les rêves ont toujours été la consolation des malheureux.
Le rêve, ce n'est que de la vie éperdument dilatée.
Le centre des rêves du peuple, c'est le nombril d'une femme.
Le rêve est le reflet des ondulations de la vie inconsciente sur le plafond de l'imagination.
Le rêve prend ses textes dans la mémoire, et les tisse, les effrange, les entortille, les multiplie, les entrelace, etc., et souvent aussi les élève à l'idéal, les anoblit.
Chaque rêve finit par trouver sa forme ; il y a des ondes pour toutes les soifs, de l'amour pour tous les cœurs. Et puis rien ne fait mieux passer la vie que la préoccupation incessante d'une idée, qu'un idéal, comme disent les grisettes... Folie pour folie, prenons les plus nobles. Puisque nous ne pouvons décrocher le soleil, il faut boucher toutes nos fenêtres et allumer des lustres dans notre chambre.
Quand on est jeune, on associe la réalisation future de ses rêves aux existences qui vous entourent. À mesure que ces existences disparaissent, les rêves s'en vont.
Les bonheurs sont des mies de pain que les oiseaux ont mangées ; les douleurs, des cailloux que je retrouverai plus sûrement, car les bonheurs ont été souvent des rêves, des espérances ; les chagrins ont été réels et palpables. Ce sont ces bonheurs rêvés, poursuivis à travers les ronces et non atteints, que j'appelle les roses bleues.
La vie n'est que le rêve d'une ombre.
Espérer c'est choisir son rêve.
Dans les mailles du rêve nous nous empêtrons et nous laissons ligoter sans douleur et, croit-on aussi, sans danger. Mais dans les mauvais cas, la réalité se referme sur nous, avec l'inexorable brutalité d'un piège.
Les rêves de la nuit viennent souvent de ce qui s'est passé la veille et ils influencent à leur tour, par l'humeur qu'ils nous laissent, ce qui se passe le lendemain. Et la texture du rêve change, avec l'âge, comme notre humeur et nos facultés, naturellement, encore que la notion d'âge en soit toujours absente. Il semble que le rêve du sommeil tende à devenir de plus en plus conscient, que nous soyons toujours plus près de savoir que nous rêvons et comptions de plus en plus, pour nous tirer des pires embarras, sur le réveil.
On se prend à aimer la réalité, parfois, après un très long détour par les rêves.
Le poète est tellement habitué à vivre dans ses rêves que c'est la réalité qui lui semble à présent irréelle. Même si elle est dure, même si elle est infiniment désagréable. Et dès que la réalité devient douce, que les choses prennent un cours facile, il a beaucoup de peine à croire qu'il est dans une réalité quelconque.
La vie du poète est un rêve perpétuel, il rêve de réalité.
Les rêves de la nuit peuvent être utiles, les rêves du jour sont funestes.
Se promettre une joie continue lorsque tout change ; un calme constant sur une mer orageuse ; un ciel toujours serein dans la saison des pluies : le sommeil produit-il des rêves plus absurdes ?
L'amour à vingt ans est un rêve ; à trente ans un besoin ; à quarante ans une habitude ; à cinquante ans un regret.
Je suis un ambitieux de rêves, et je ne sais pas m'emparer de la plus mince réalité.
Les rêves, la folie et l'ivresse prouvent que notre âme dépend beaucoup de notre corps, et vice versa.
Le rêve est le reflet des ondulations de la vie inconsciente, sur le plafond de l'imagination.
Le rêve est une allusion.