Les citations sur les principes.
Les 29 citations et proverbes principes.
Partir d'un mauvais principe, c'est s'embarquer sans biscuit sur le vaisseau de l'erreur.
Faire sucer à un enfant tour à tour un sucre d'orge et le lait des bons principes, voilà le devoir d'un père.
Il y a des gens qui veulent rétablir la morale par la politique. Mais on ne ramène la morale que par elle-même, tandis qu'on doit arriver à un système politique par des principes qui tiennent à la morale.
Il faut mettre ses principes dans les grandes choses. Aux petites, la miséricorde suffit.
Être conséquent ne consiste pas précisément à agir aujourd'hui comme on a agi hier et comme on agira demain : être conséquent, c'est faire concorder ses actes avec ses principes et ses opinions.
Pour juger avec prudence il faut avoir des principes constants auxquels tous les jugements se réduisent.
L'homme qui vit au milieu du tumulte et dans l'agitation des passions, sans être retenu par aucun principe, est semblable à un vaisseau jeté sur une mer orageuse, sans pilote et sans boussole.
Les jeunes gens prennent souvent pour des principes les déraisons du point d'honneur.
Il est difficile de persuader au monde qu'on désapprouve les principes des gens qu'on aime et qu'on sert.
Il ne suffit pas d'avoir des principes pour se bien conduire, il faut avoir encore l'habitude de les bien appliquer ; sans cela ils ne sont qu'un moyen de plus de s'égarer.
Les principes ont plus de force que les baïonnettes.
Il faut toujours se méfier des hypothèses et des faux principes.
Tout bon principe est à l'honnête homme ce qu'est à l'aveugle son bâton.
L'hérédité est bien encore un principe ; mais, en France, elle n'est plus un droit incontesté.
Un mince intérêt renverse parfois les plus grands principes : c'est la pierre de David abattant Goliath.
Le principe appelle sa conséquence, comme la voix son écho.
Satisfaits du maigre usage qu'ils font de leur esprit, certains hommes ne se mettent pas en peine de chercher de nouveaux moyens, pour lui donner plus d’étendue ; et ils passent toute leur vie sans avoir aucune idée de ce qu'on appelle un raisonnement juste, fondé sur des principes solides, d'où on le tire par une longue suite de propositions, qui dépendent les unes des autres.
Les grands principes font les grands hommes ; l'habileté seule ne produit que des hommes fameux.
Les gens qui n'ont point de principes dans les affaires, et qui n'ont point de vrai discernement des esprits, vont toujours comme à tâtons ; c'est un hasard quand ils ne se trompent pas : ils ne savent pas même précisément ce qu'ils cherchent, ni à quoi ils doivent tendre ; ils ne savent que se défier, et se défient plutôt des honnêtes gens qui les contredisent, que des trompeurs qui les flattent.
Pour bien se conduire dans la vie, ce qui vaut le mieux, c'est un petit nombre de principes auxquels on tienne fortement. Le doute et l'hésitation augmentent à mesure que les règles se multiplient, parce qu'il n'est pas toujours facile de les accorder. On peut donc en conclure une vérité, confirmée par l'expérience: c'est que le caractère s'affaiblit souvent dans la même proportion que les lumières se multiplient.
L'exagération des bons principes convient, et même sied bien à la jeunesse ; l'avenir ne les affaiblira que trop, pour les soumettre à l'empire des circonstances.
Malheur à l'homme qui se fait à lui-même ses principes.
Ceux qui sont à cheval sur les principes savent très bien en descendre pour franchir à pied les mauvais pas.
Un principe n'admet point de concessions, et l'expérience prouve qu'il n'y a point d'avantage réel à le violer.
On s'arme toujours des principes pour attaquer la conduite ou les opinions d'autrui.
Il faut avoir un principe d'évidence auquel se rapportent nos jugements, ce principe est dans la conscience.
Ne rejetez pas moins tout principe hérétique, c'est peu d'être chrétien si l'on n'est catholique.
En politique, les principes du machiavélisme sont des armes dangereuses qui finissent presque toujours par blesser ceux qui s'en servent.
On croit plus facilement aux principes des autres qu'aux siens propres, parce qu'on distingue moins bien sur quelles bases chancelantes ils sont fondés.