Il ne faut presque rien pour être cru fier, incivil, méprisant, désobligeant : il faut encore moins pour être estimé tout le contraire. Et qui ne sait combien il nous importe de ne pas nous aliéner les esprits par de mauvaises façons ? Combien il nous est avantageux pour nos intérêts, pour notre repos, pour nos plaisirs, d'avoir l'estime et l'amour de nos semblables, de conserver avec eux cette bonne intelligence qui ne s’entretient que par Ia politesse ?