Les citations sur la médiocrité
Les 47 citations et proverbes médiocrité :
Le bonheur est partout, mais ni la richesse, ni la médiocrité ne le donnent.
Aimer des médiocres se paie par la médiocrité du bonheur qu'on y goûte.
Au milieu de gens médiocres, le talent n'est pas à sa place, il se trouve comme dépaysé. La médiocrité est jalouse, envieuse et méchante ; incapable d'apprécier le mérite, elle le flétrit et l'outrage.
La médiocrité murmurent toujours contre les talents qui se développent par les récompenses.
Quand on vise la médiocrité, c'est elle qui vous atteint.
Il n'est pas étonnant que nous aimions tous plus ou moins la médiocrité, car elle nous laisse en repos. Elle nous cause le sentiment agréable qu'on éprouve à vivre avec ses égaux.
Je me tais sur les médiocrités incurables, j'encourage ce qui est ou me paraît perfectible.
Critiquer de façon virulente ceux qui sont les meilleurs est une façon habile de faire oublier sa médiocrité.
Il avait toute mon estime car, même conscient de sa médiocrité, il avait su rester modeste.
Pour réussir dans le monde, la médiocrité de l'esprit constitue évidemment une qualité bien précieuse, mais non pas indispensable : celle du caractère suffit.
La médiocrité des sentiments et l'absence d'idées personnelles constituent sans doute d'excellents moyens de réussir ; mais il faudrait avoir l'esprit de n'en pas abuser.
Le monde subit quelquefois l'ascendant du mérite, mais au fond il n'adore que la médiocrité et flétrit du nom d'original quiconque dépasse le niveau commun soit par l'esprit soit par le caractère.
Ne plus rien ajouter à ses lumières, c'est le vice de la médiocrité.
La médiocrité est assez souvent secondée par des circonstances qui donnent à ses desseins un air de profondeur. Ces hommes impuissants qui pour la foule paraissent diriger la fortune sont tout simplement conduits par elle : comme ils lui donnent la main, on croit qu'ils la mènent.
On s'étonne du succès de la médiocrité ; on a tort. La médiocrité n'est pas forte par ce qu'elle est en elle-même, mais par les médiocrités qu'elle représente ; et dans ce sens sa puissance est formidable. Plus l'homme en pouvoir est petit, plus il convient à toutes les petitesses. Chacun en se comparant à lui se dit : « Pourquoi n'arriverai-je pas à « mon tour ? » Il n'excite aucune jalousie : les courtisans le préfèrent, parce qu'ils peuvent le mépriser ; les rois le gardent comme une manifestation de leur toute-puissance. Non seulement la médiocrité a tous ces avantages pour rester en place, mais elle a encore un bien plus grand mérite : elle exclut du pouvoir la capacité. Le député des sots et des imbéciles au ministère caresse deux passions du cœur humain : l'ambition et l'envie.
Le but de toute coterie est de faire valoir la médiocrité.
Nous sommes tous enfoncés au même niveau, dans une médiocrité commune. L'égalité sociale a passé dans l'esprit, on fait des livres pour tout le monde, de l'art pour tout le monde, de la science pour tout le monde, comme on construit des chemins de fer et des chauffoirs publics. L'humanité a la rage de l'abaissement moral, et je lui en veux de ce que je fais partie d'elle.
Souvent on est plus indulgent pour la médiocrité que pour le talent, car la première endort la critique, mais le second éveille l'envie.
Le dédain a pour satellites ordinaires la médiocrité, la vanité et l'ignorance.
Le génie n'exclut rien, parce qu'il sent qu'il peut tout comprendre. La médiocrité exclut tout ce qu'elle ne comprend pas.
Avec un bon esprit, il est facile de mépriser les grandeurs, les places, les dignités, quand il n'est point possible d'y parvenir ; mais quand cette possibilité arrive, les idées changent, les illusions gagnent, et c'est alors qu'il devient vraiment difficile et méritoire de ne rien désirer au-delà de la médiocrité.
Heureux ceux qui sont nés modestes, et que la nature a remplis d'une noble et sage confiance ! Rien ne présente les hommes si petits à l'imagination ; rien ne les fait paraître si faibles, que la vanité. Il semble qu'elle soit le sceau de la médiocrité.
La médiocrité suffit à toutes les heures de la vie, elle est le vêtement journalier de la société ; tout ce qui sort de l'ombre douce projetée par les gens médiocres est quelque chose de trop éclatant ; le génie, l'originalité, sont des bijoux que l'on serre et que l'on garde pour s'en parer à certains jours.
Nul n'ose blâmer un système inventé par la médiocrité pour plaire à des esprits médiocres.
Le mérite isole l'homme plutôt que la médiocrité. Pour le peu qu'elle se recommande par quelque avantage extérieur, la médiocrité se fait partout une petite cour ; comme elle n'offusque pas, chacun s'empresse autour d'elle, on lui sourit, on la prône, on la caresse ; elle a ses partisans, ses amis, ses créatures, et tout ce petit monde fait sa renommée et entretient sa vanité. Mais il n'en est pas ainsi du mérite : comme il efface de son éclat les médiocrités qui l'entourent, il les a toutes pour ennemies ; on le fuit, et en le fuyant on le dénigre : le mérite n'est estimé que par ses pairs.
La médiocrité du cœur et de l'esprit, en nous isolant de tout ce qui est grand et beau, nous concentre en nous-même et nous livre à toutes les suggestions de l'intérêt. Alors, nous devenons habiles par défaut de véritable intelligence, et notre médiocrité même est la cause de nos succès.
La fierté prend sa source dans la médiocrité, ou n'est qu'une ruse qui la cache.
La finesse est le génie de la médiocrité.
Il y a deux médiocrités, celle qui empêche de réussir parce qu'on l'offusque, et celle qui réussit parce qu'elle n'offusque pas. Le même homme les réunit souvent toutes les deux.
On cherche à cacher l'indigence de son esprit par des mots pompeux, comme on cherche à cacher la médiocrité de sa situation par de beaux vêtements, tout en ce monde n'est que paraître.