Les citations sur les maux.
Les 54 citations et proverbes maux :
Les maux diminuent lorsqu'ils sont parvenus au point de ne pouvoir plus s'accroître.
L'un des plus grands maux de la vieillesse est de n'avoir plus confiance en soi.
Ceux qui regardent la disette d'argent comme le pire des maux sont des insensés ; il y a un mal plus insupportable, c'est l'absence de désirs.
Trop d'épines et de maux assiègent ma vie pour désirer vivre.
Dans l'excès des maux naît la liberté, l'Etna brise son joug quand il l'a trop porté.
Au souvenir des maux quand le cœur a faibli, le temps seul le retrempe en y versant l'oubli.
Sois pitoyable et bon, ne fais pas ta joie des maux qu'à ton semblable un sort fatal envoie.
Imprudente est la voix dont les accents réveillent la douleur assoupie et les maux qui sommeillent.
Nos illusions, loin de nous cacher nos maux, les augmentent en donnant un prix à ce qui n'en a point, et nous rendant sensibles à mille fausses privations que nous ne sentirions point sans elles. La paix de l'âme consiste dans le mépris de tout ce qui peut la troubler. L'homme qui fait le plus de cas de la vie est celui qui sait le moins en jouir ; et celui qui aspire le plus avidement au bonheur, est toujours le plus misérable.
À voir les maux qu'entraîne une longue vie, la vieillesse vraiment vaut-elle qu'on l'envie ?
Quand on a à choisir entre deux maux, on ne sait souvent quel est le pire.
L'amour ne s'occupe que du présent ; il cherche le plaisir actuel, oublie les maux passés, et n'en prévoit point pour l'avenir.
Reprenez espoir et courage, il est peu de maux qui soient sans remède.
Ne t'appesantis pas sur les maux que tu ne connais pas ; ils se préparent peut-être à frapper à la porte.
On ne peut avoir au monde aucun bien qui ne soit accompagné de maux dans la même mesure.
La richesse, le plaisir, la santé, deviennent des maux pour qui ne sait pas en user.
Tous les maux naissent des extrêmes.
L'on est plus sensible aux maux de ce monde qu'à ses biens.
Les positions diverses que s'envient les hommes deviennent pour eux les sources de beaucoup de maux.
On supporte mieux ses peines et ses maux en s'armant de résignation.
Un cœur qui ne souffre que de ses maux mérite les peines qu'il endure.
Les maux qui empêchent de vivre sont plus affreux que ceux qui font mourir.
Les maux qui abrègent la vie en allongent la durée pour le patient ; celui qui a beaucoup souffert a longtemps vécu.
Quelque innocents que nous soyons de nos maux ou de nos revers, ils ont toujours une face où l'égoïste s'accroche comme à une raison de ne pas s'y intéresser.
Bien des gens prennent des remèdes, non pour guérir des maux qu'ils n'ont pas, mais pour leur attribuer la santé qu'ils ont.
Les remèdes sont toujours plus lents que les maux.
L'avantage qu'il y a d'être malheureux, c'est qu'on apprend à compatir aux maux d'autrui.
Si tous les hommes rassemblaient leurs maux en un seul lieu, chacun voudrait remporter les siens à la maison, plutôt que d'accepter sa part de la commune misère ; nous devons nous garder de croire que ce qui nous est échu est plus intolérable que ce que souffrent les autres.
Les maux de la vie sont pour l'ordinaire moins effrayants qu'on ne se l'imagine, au moins pour les âmes fortes : ils ne sont insupportables que par l'ascendant de notre imagination. De loin, ils nous accablent ; de près, ils sont légers ; et quand on ne les mérite pas, et qu'on peut se glorifier de les supporter avec courage, ils doivent même finir par offrir de grandes consolations, et devenir les principes d'un juste orgueil.
Coupons les maux naissants, coupons-les dans le vif ; aux maux invétérés le remède est tardif.