Nous aimons parfois notre mal parce qu'il témoigne des maux d'autrui.
Quoique les maux soient prédestinés, il faut toujours se tenir en garde pour les éviter.
La défiance modeste est, avec raison, nommée le phare du sage, c'est la sonde qui fouille le fond des évènements et des maux.
L'émulation est souvent la cause des maux des hommes, elle est la racine de l'ambition.
Combien de gens, exempts de maux réels, s'en forment de chimériques. Une feuille que le vent agite est comme une montagne qui va s'écrouler sur eux.
Il faut prendre garde aux moindres préceptes, et n'en mépriser aucun ; le relâchement commence par les petites choses, et de là on tombe dans les plus grand maux.
L'homme sage qui craint les maux, avant qu'ils arrivent, ne sait plus ce que c'est que de les craindre quand ils sont arrivés.
Le sort des malheureux peut être le nôtre, tous leurs maux sont sous nos pieds, mille événements imprévus et inévitables peuvent nous y plonger d'un moment à l'autre.
Les biens et les maux viennent à l'improviste, et parfois s'en vont de même.
De petits biens valent bien mieux que de grands maux.
Les biens et les maux sont deux fleuves qui ont si bien mêlé leurs eaux qu'il est impossible de les séparer.
N'est pas toujours bienfaisant qui veut, et souvent tel croit rendre de grands services, qui ne cause que de grands maux qu'il ne voit pas, pour un petit bien qu'il aperçoit.
Une révolution est l'un des plus grands maux dont le ciel puisse affliger la terre.
Vous n'êtes à l'abri d'aucun mal, ayez compassion de tous les maux.
Supporter les maux avec fermeté, et goûter les biens dans toute leur étendue ; jouir de la vie en pensant à la mort, voilà à quoi se réduit toute la science du bonheur temporel.
Il y a peut-être plus de courage et plus de mérite à souffrir de grands maux qu'à faire de grandes choses.
Notre bonheur ne saurait être parfait ici-bas ; à quelques degrés que soient nos maux, ils peuvent augmenter encore, et il n'est aucun de nos plaisirs qui n'ait ses bornes.
Une mère est la réparatrice et la consolatrice des maux quotidiens.
Heureux le mortel qui peut compter les maux qu'il endure !
L'homme ne croit aux maux que lorsqu'ils sont venus.
Les maux viennent de la nécessité et de l'ordre, et les biens de la seule volonté de Dieu.
Maux, chagrins, tout s'oublie ou guérit; seule, hélas ! la perte d'un ami ne se répare point.
Puisque nous sommes en butte à des maux inévitables, la sagesse est l'art de trouver des compensations.
La crainte est le plus grand de tous les maux.
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