Les citations sur le luxe.
Les 40 citations et proverbes luxe :
Le luxe tourne toutes les têtes, c'est la folie du siècle. L'immortel Jean de La Bruyère dit qu'il faut peu de chose à l'homme pour se nourrir, se vêtir et s'abriter. Par quelle nécessité l'ouvrier, le prolétaire des villes se meuble-t-il en bois d'acajou, avec une pendule sur la cheminée, quand, par le produit de son travail, il suffit à peine à soutenir l'existence de sa compagne et d'une nombreuse famille ? Tout est dans le paraître !
Autant j'aime ce qui est gracieux, élégant, autant le luxe et ce qui est futile me déplaisent.
La misère prolonge mieux la vie, s'étend mieux à conserver la santé que le luxe et le bien-être : Axiome de riche qui prend si bien en patience le mal du pauvre, qu'il serait charmé que celui-ci en fît autant !
On ne peut en même temps aimer le luxe et secourir les pauvres.
Quand on ne se refuse aucune fantaisie de luxe, on perd la possibilité d'être charitable.
Il y a des bontés de luxe ; ne craignons pas de temps en temps de les avoir.
Il faut supporter facilement ses dépenses ; le luxe ne doit coûter ni inquiétude ni insomnie.
Touchant dans la misère, l'amour est si bien chez lui dans le luxe !
Soyons luxueusement bons avec les méchants.
La Nature ne nous laisse manquer de rien ; mais par notre luxe, nous nous sommes fait plus de besoins, et conséquemment plus de misères, qu'elle ne nous a fait de présents.
À quoi sert ce riche velours ? À rien autre chose qu'à préserver de la pluie qui glisse sur sa soie la pauvre paille des pauvres habitants de cette pauvre maison ! Voilà un luxe ! Oh ! oui : Dieu aime les pauvres ! Mon bon ami, malheureusement, l'homme est trop bête ; il dédaigne les richesses gratuites pour user sa vie à la poursuite des pauvretés coûteuses.
L'homme qui vivrait seul dans une île déserte ne s'occuperait d'avoir ni de riches habits, ni de somptueux ameublements. Donc, c'est pour les faire voir aux autres qu'on se procure souvent, avec tant de peine, quelquefois avec tant d'infamies, tout ce qu'on appelle le luxe. Eh bien, quel effet produit sur les autres cette exhibition magnifique ? Rien autre chose que de leur inspirer de l'envie et de la haine, de les mettre à l'affût de vos vices et de vos ridicules.
Un sot mis avec luxe est un mauvais livre doré sur tranche.
Le luxe est né de l'oisiveté et de la vanité des hommes. Notre philosophie corrompue prétend, contre l'expérience de tous les siècles, que le luxe fait la splendeur des États ; mais après avoir oublié la nécessité des lois somptuaires, osera-t-elle nier que les bonnes mœurs ne soient essentielles à la durée des empires, et que le luxe ne soit diamétralement opposé aux bonnes mœurs.
Tant que le luxe régnera chez un peuple, la cupidité régnera dans les cœurs.
Les personnes habituées au luxe ont une apparente simplicité qui trompe ; elles le dédaignent, elles s'en servent ; il est un instrument, et non le travail de leur existence.
Le luxe est moins dispendieux que l'élégance.
Le luxe met l'homme opulent dans l'impossibilité d'être généreux ; ses besoins le rendent avare, et son avarice est un mélange de toutes les passions qu'on satisfait avec de l'or.
Le luxe, cette contagion du jour, s'étend jusque sur l'intelligence ; en fait d'esprit, on regorge de superflu et l'on manque du nécessaire.
À quoi sert un grand luxe aux riens éblouissants ? À mieux faire éclater les mérites absents.
Qui vit content de peu vit sans beaucoup de soin ; malheureux qui du luxe a pu faire un besoin.
Le luxe anime et fait fleurir les arts, il rend les hommes industrieux, actifs, capables d'émulation, il oppose leur indolence et à leur penchant vers l'oisiveté, l'aiguillon des nouveaux besoins, et le désir des jouissances.
Le luxe amollit et corrompt les bonnes âmes. L'homme riche, qui traîne le luxe à sa suite, en donne l'émulation au pauvre qui, pour éviter l'humiliation d'être effacé par son égal, cherche des ressources dans le déshonneur même. L'estime s'attache aux richesses, la considération à la magnificence, le mépris à la pauvreté, le ridicule à la vertu modeste et désintéressée, c'est alors que tout est perdu. Voilà ce que j'ai vu du luxe.
Le luxe et la vanité s'admirent seuls, et se complaisent.
Le luxe met l'homme opulent dans l'impossibilité d'être généreux : ses besoins le rendent avare, et son avarice est un mélange de toutes les passions qu'on satisfait avec de l'or.
Le luxe est doux à ceux qui en jouissent, et profitable à ceux qui les en font jouir.
Le luxe est le plus dangereux fléau de toute société, il engourdit et blase tous les sens, par conséquent amollit l'âme ; il étouffe le besoin, par conséquent le plaisir, que la nature, prudente et sage, a attaché au besoin.
Donner à l'esprit le pas sur le bon sens, c'est préférer le luxe au nécessaire.
La vie sera bonne quand le travail sera pour tout le monde un luxe.
Un riche est toujours entouré, son luxe à lui, c'est la solitude.