Les citations sur dépendre

Tous les secours qu'on est forcé de recevoir d'autrui sont des actes de dépendance.

Avouer ou laisser voir qu'on peut m'affecter, me blesser, me chagriner ou m'humilier me révolte dans ma dignité. J'ai horreur de l'humiliation et toute dépendance forcée est une humiliation, et toute peine qu'autrui peut nous faire nous constitue en dépendance.

Tout est relatif et encore... ça dépend !

Toutes les années de la vie dépendent d'un jour.

En toutes choses, il faut soigner ses commencements, tout le reste en dépend.

La moitié de ce que vous souhaitez dépend de vous : la bonne renommée vient de la vertu, et la gloire de la fortune ; visez à l'une comme but, et à l'autre comme chance.

Diriger de travers ceux qui dépendent de lui est la revanche la plus chère au cœur de celui qui n'est pas bien sûr de savoir se diriger lui-même.

L'amour ne dépend pas de l'estime, mais dans bien des occasions l'estime dépend de l'amour.

Je ne puis être vassal que de Dieu, me courber que devant le devoir, et dépendre que de ma conscience.

Chercher à plaire, chercher à gagner, à entraîner, à émouvoir, c'est faire dépendre d'autrui sa satisfaction, c'est avoir un maître, un suzerain, un dispensateur du sourire ou du dédain, un juge, et je n'accepte pour juges que des pairs et non des inférieurs, et je ne veux mettre ma satisfaction à la merci d'aucune volonté arbitraire.

Je déteste dépendre, c'est-à-dire vivre d'autrui, avoir besoin du dehors, me reconnaître vassal et permettre aux autres de me faire peine ou plaisir, en m'accordant ou me refusant leurs bonnes grâces.

L'esprit de société consiste à dépendre et à se revêtir de celui des autres.

On peut tout ce qui ne dépend que de notre volonté.

Des caprices d'autrui quiconque doit dépendre a le plus triste sort qui se puisse comprendre.

Rien ne fait naître en nous une sensation plus pénible que de ne pouvoir être d'aucun secours à ceux qui dépendent de nous, et qui dans le malheur réclament notre appui.

Le véritable bonheur dépend uniquement du travail, de la science et de la vertu.

J'ai horreur de dépendre d'une volonté humaine quelle qu'elle soit, pour ma subsistance, mon repos, mon bonheur, mon présent ou mon avenir courtiser, solliciter, mendier, flatter, ruser m'est odieux comme une bassesse et intolérable comme une ignominie ; cette dépendance d'esclave me révolte.

L'heure du plaisir n'est pas à nous, en vain nous voulons la retenir, elle fuit, elle s'envole malgré nos soupirs égoïstes ; l'heure de la douleur nous domine, en vain nous voulons la chasser ; elle reste, elle nous étreint lentement, et il nous faut la subir malgré nous. Que nous sommes donc peu de chose ! Nous dépendons de tout, du temps, des événements, des hommes, et comme si ce n'était pas assez, nous avons encore au-dedans de nous-mêmes nos passions pour tyrans.

On peut tirer son bonheur de toutes choses, mais il ne faut le faire dépendre d'aucune.

Être meilleurs ou pires dépend de nous, tout le reste dépend de Dieu.

L'être qui fait dépendre son honneur de celui des autres a plus de chances pour être heureux que l'égoïste.

L'une des grandes folies de l'homme est d'attacher son bonheur à ce qui dépend de la volonté d'autrui, de son choix, de son suffrage, de sa préférence.

Le bonheur de chaque homme est attaché au bonheur du genre humain. Il doit travailler au bien général, parce que le sien en dépend.

Une des choses qui font le plus de mal à l'observateur sage, c'est la légèreté avec laquelle des hommes vraiment honnêtes donnent à leurs amis des conseils de l'exécution desquels va dépendre souvent la fortune, le bonheur, l'existence de plusieurs individus.