Les citations sur les sens (2).
Les citations et aphorismes sur le mot sens :
Les hommes sensuels sont d'une susceptibilité extrême pour tout ce qui tient aux sens, et d'une indifférence dédaigneuse pour tout ce qui a rapport à l'âme : le vice n'embrasse que ses idoles.
Quand l'homme tombe malade, sa malignité s'en va avec ses sens qui s’affaiblissent ; rentre-t-il en santé, toute sa malignité revient avec ses sens qui renaissent.
Les grandes personnes qui ignorent les troubles des sens, ne comprennent pas les gros mots, ne voient le mal nulle part et vivent dans une chasteté absolue.
Une femme sollicitée par ses sens, livrée à toutes les séductions de la vanité, peut encore se défendre avec son cœur, même sans le secours de sa raison.
II y a des hommes qui ont le sens de la réalité, et d'autres à qui il fait totalement défaut.
Le poète, semblable au pigeon voyageur, porte dans sa plume un message, que d'autres devront, pour en extraire le vrai sens, déchiffrer.
Où les sens sont souverains, la réalité s'efface.
L'homme ne fait qu'exercer ses sens, il souffre plus qu'il ne jouit : il est sauvage.
Silence des sens, silence de l'esprit : Ardeur du cœur dans le silence des sentiments.
La coquetterie, pour bien des femmes, est un sixième sens plus actif que les cinq autres.
Se peut-il que la pudeur porte à nos sens une impression plus dangereuse que les séductions d'une femme légère et coquette, et que la plus forte des tentations soit celle qui nous invite au crime par les attraits de la vertu ?
Le bonheur du corps consiste dans les plaisirs des sens.
L'amour peut être regardé comme un plaisir des sens, mais dans l'homme, il s'allie avec tant d'autres sentiments, que ce serait lui faire tort que de n'en faire qu'un besoin physique.
La compassion de la plupart des hommes n'est que dans les sens ; ils sont émus par les objets et ne peuvent refuser ce ressentiment à la nature.
La première étincelle qui touche à l'imagination accélère à coup sûr l'embrasement des sens.
J'aime la musique, mais s'il me fallait en parler pendant un quart d'heure chaque jour, je la prendrais bien vite en dégoût. À quoi sert de parler ? Est-il dans ce monde deux âmes qui s'entendent, deux esprits pour qui les mots aient le même sens ?
Les jouissances des sens sont viles auprès de celles de l'âme. Les sens se nourrissent uniquement du présent ; l'âme, pour trouver des jouissances, s'empare du passé et de l'avenir.
Tout ce qu'on retranche aux sens, on l'ajoute à l'esprit, et l'abstinence des uns fait la jouissance de l'autre.
La source du véritable plaisir qui fortifie le cœur de l'homme, qui l'anime dans ses conseils, et le console dans ses disgrâces, ne doit point être cherchée hors de nous, ni attirée en notre âme par le ministère des sens ; mais elle doit jaillir au-dedans du cœur, toujours pleine, toujours abondante.
Les hommes sont gouvernés par leurs sens avant de connaître leur cœur ; mais la plupart des femmes ont besoin d'aimer, et seraient rarement séduites par les plaisirs si elles n'étaient entraînées par l'exemple.
Les femmes aiment avec leur cœur, les hommes aiment avec leurs sens.
Les sens sont à l'âme ce que les ministres sont au Souverain : les uns et les autres ont les mêmes fonctions à remplir, celles d'éclairer leur maître, mais de combien d'erreurs ne sont-ils pas la cause !
Ce ne sont pas les sens qui nous trompent, mais le jugement.