Les citations sur plaindre.
Les 55 citations et proverbes plaindre :
Ceux qui n'ont jamais aimé sont à plaindre, car ils peuvent s'y laisser prendre.
Lorsque les peuples cessent de se plaindre, ils cessent de penser.
Se plaindre est un des moyens d'obtenir, la pitié est d'un magnifique rapport.
La pitié qu'on a du mal d'autrui ne se mesure pas sur la quantité de ce mal, mais sur le sentiment qu'on prête à ceux qui le souffrent : on ne plaint un malheureux qu'autant qu'on croit qu'il se trouve à plaindre.
La douleur la plus à plaindre est celle qui ne peut s'exprimer.
Pardonne d'avance à tout le monde, pour plus de sûreté ; ne méprise pas les hommes, ne les hais pas davantage et ne ris pas d'eux outre mesure, — plains-les.
Se plaindre du malheur quand on l'a mérité, c'est le comble de la stupidité.
On ne plaint jamais dans autrui que les maux dont on ne se croit pas exempt soi-même.
On ne va quand même pas se plaindre si les jours de canicule font boule-de-neige !
Il y en a qui trouvent plus simple de mourir que de se plaindre.
Plaignons ces gens qui n'ont pas attendu de mourir pour arrêter de vivre.
Qui se trompe a tort de se tromper, et n'a plus le droit de se plaindre.
Le besoin de se plaindre est la plus chère passion des hommes.
L'avantage, si l'humanité disparaissait totalement, c'est qu'il ne resterait personne pour s'en plaindre.
Les gémissements et les plaintes n'ôtent ni le mal de dents, ni le mal de tête. Il faut donc s'accoutumer à ne point se plaindre quand on souffre.
Plaindre, c'est comprendre.
Un regard qui plaint vaut une main qui se tend.
Les excuses sont des plaignantes plutôt que des repentantes.
Je n'ai jamais, en dehors du malade, pu plaindre quelqu'un qui trouve le temps long !
La plainte fait naître la plainte : ne me plaignez pas pour ne pas que je me plaigne à mon tour.
Les raisons de se plaindre ne donnent pas encore le droit de se plaindre.
Pour ceux qui ont su plaindre, le malheur a des respects.
Ne plains que le honteux, tu n'auras pas trop à faire.
Souvent ceux à qui nous portons envie sont plus à plaindre que nous.
Il ne faut plaindre la mort que des heureux, c'est-à-dire celle de fort peu de gens.
Ne nous lamentons sur rien ; se plaindre de tout ce qui nous afflige ou nous irrite, c'est se plaindre de la constitution même de l'existence. Nous sommes faits pour la peindre, nous autres, et rien de plus. Soyons religieux ; moi, tout ce qui m'arrive de fâcheux, en grand ou en petit, fait que je me resserre de plus en plus à mon éternel souci. Je m'y cramponne à deux mains et je ferme les deux yeux ; à force d'appeler la Grâce, elle vient. Dieu a pitié des simples et le soleil brille toujours pour les cœurs vigoureux qui se placent au-dessus des montagnes. Je tourne à une espèce de mysticisme esthétique (si les deux mots peuvent aller ensemble) et je voudrais qu'il fût plus fort.
Dans le temps que je n'avais à me plaindre de rien, je me trouvais bien plus à plaindre. Après tout, cela tient peut-être à l'exercice. À force de s'élargir pour la souffrance, l'âme en arrive à des capacités prodigieuses : ce qui la comblait naguère à la faire crever, en couvre à peine le fond maintenant.
La plupart des hommes qui se plaignent des femmes sont comme ces convalescents qui craignent une rechute, et qui ne font rien pour l'éviter.
Heureux quand nous connaissons une famille où nous pouvons nous plaindre de notre famille.
On croit devoir plaindre les hommes qui sont ce qu'on appelle menés par leurs femmes ; et, en effet, si un homme d'un caractère doux et facile, que le hasard a associé à une femme hautaine et exigeante, est mené par elle, on doit le plaindre, quoiqu'on puisse toujours se dire : Pourquoi se laisse-t-il mener ? Mais comme dans l'ordre établi par l'usage, et même par les lois, la volonté seule des femmes ne peut amener ce résultat ; que celui qui se laisse conduire par elles est toujours un homme sans caractère, et qu'il ne subit en cela que l'ascendant d'un esprit supérieur sur un esprit faible ou incertain, on doit, au contraire, penser qu'il est trop heureux d'être guidé dans la route épineuse de la vie par une femme éclairée, et que, quand elle consent à prendre sur elle la responsabilité de ses actions, ce n'est pas lui, mais elle qu'il faut plaindre.