Les citations sur la paix

La paix et la dignité naissent à l'instant où l'ambition et l'arrogance meurent.

Concéder à quelqu'un, pour avoir la paix, qu'il fait nuit en plein jour, est de mauvaise politique. Ce quelqu'un ne te jugera pas philosophe mais faible et lâche.

Qu'ils sont beaux sur la montagne, est-il écrit dans l'Évangile, les pieds de celui qui apporte la paix !

Pauvre cœur, dont les battements m'effrayent, calme-toi ; Dieu te veuille donner sa paix !

Pour vivre en paix, il ne faut se mettre ni du côté de ceux dont on rit, ni du côté de ceux qui rient. Restons à côté, en dehors, mais pour cela il faut renoncer à l'action.

On aime la paix généralement plus en l'exigeant qu'en cherchant à la produire.

L'esprit conciliant ne sait pas seulement admirer la paix, il sait aussi qu'on l'achète.

Porter la paix dans ses paroles, dans ses exemples, la respecter où elle existe, la faire entrer où elle n'est pas, c'est bien travailler !

Sur les marches du temple de la gloire agonise la paix.

Faire la paix autour de soi, coûte que coûte.

La paix est la meilleure partie de la joie.

Le visage est toujours serein quand l'âme est en paix.

L'amour apporte la paix aux hommes, le calme à la mer, un lit et le sommeil à la douleur.

Ne se blesser de rien, ne blesser personne, c'est le moyen d'entretenir la paix.

Tous les plaisirs du monde ne peuvent suppléer à la paix d'une bonne conscience.

La guerre est un mal qu'on ne diminue qu'en la faisant bien. La faire bien, c'est la mener et la terminer vite. Les guerres où l'on n'épargne rien sont celles qui coûtent le moins de sang et le moins d'argent. Les plus désastreuses sont celles qui traînent parce qu'on les fait à demi. Je n'admets pas les régimes bâtards : guerre pour guerre, j'aime mieux la guerre qui mène à la paix que la paix qui mène à la guerre.

Maintenir fermement son droit et respecter scrupuleusement celui des autres, voilà le principe de toute bonne politique, le devoir de tout gouvernement attaché à la paix, mais qui sait qu'il n'y a de paix durable que celle qui ne s'achète au prix d'aucune faiblesse.

Toute guerre finit par où elle aurait dû commencer... la paix.

Il faut faire une paix qui ait la grandeur d'âme de la guerre.

La gloire, l'honneur et la paix sont le partage de tout homme qui fait le bien.

La paix d'une bonne conscience est le premier salaire de la vertu.

N'exiger rien d'autrui, n'attendre de lui ni justice ni prévenance, ni égards ni gratitude, et regarder tout ce qui nous vient d'agréable de sa part comme une faveur toute facultative, comme une heureuse chance du hasard, ou comme une gracieuseté de la Providence, c'est un des grands moyens d'avoir la paix.

La santé est le premier des biens après la paix du cœur.

La paix de l'âme et une conscience tranquille sont le souverain bien.

Il faut passer à travers les mépris du monde pour arriver à s'asseoir d'une manière permanente dans la paix de sa conscience.

La paix détruit les armées aussi bien que la guerre, sinon plus vite.

Ce que l'homme peut légitimement ambitionner sur la terre, c'est l'estime du sage et la paix de sa conscience ; tout le reste, les richesses, les plaisirs, la science, les applaudissements, la gloire, ne lui valent rien : il faut si peu de chose pour réveiller en nous l'homme de la concupiscence et de l'orgueil !

Le calme de la paix s'accorde assez mal avec l'inconstance naturelle du cœur humain.

Ô vous tous que l'ambition tourmente sans cesse ; vous qui mettez à un si haut prix les biens de ce monde, souffrez d'avoir un concurrent de moins dans l'envie qui vous pousse à les conquérir. Puisque vous le voulez si obstinément, fixez-vous à la mobilité du roseau, attachez-vous à ce qui fuit comme l'eau du torrent ; plongez-vous dans le bruit afin de mieux vous étourdir et vous dérober à vous-mêmes. Pour moi, j'aime la paix, laissez-moi la paix ; j'aime à rêver dans la solitude, laissez-moi la solitude et la rêverie. À vous les joies bruyantes du monde, à moi le silence du désert. Si vous êtes peu jaloux des biens que je recherche, je le suis beaucoup moins encore de ceux que vous ambitionnez. La pensée, le recueillement, la méditation, composent toute ma fortune ; laissez-m'en jouir en toute sécurité, et puisque vous ne sauriez l'envier, ne me privez pas du moins du seul bonheur qui m'est cher, celui d'être inconnu et oublié.

Acceptez mon amitié, et dormez sur mon cœur, si vous n'êtes pas en paix avec le vôtre.