Les citations sur mépriser (2).
Les citations sur le verbe mépriser :
Il y a des gens qui craignent d'être méprisés, et qui ne font rien pour se rendre estimables.
Quand on a lieu de mépriser quelqu'un ou de s'en plaindre, il est mieux de l'oublier, et que le silence soit la seule vengeance.
Les personnes vaines sont méprisées des sages et admirées des sots ; elles sont les idoles et la proie des parasites, et les esclaves de leurs propres défauts.
Le fat qui a peu d'esprit s'en console en méprisant ceux qui en ont.
Un fat est familier avec ses supérieurs, important avec ses égaux, impertinent avec ses inférieurs, il tutoie, il méprise. Vous le saluez, et il ne vous voit pas ; vous lui parlez, et il ne vous écoute pas ; vous parlez à un autre, et il vous interrompt. Il lorgne, il persiffle au milieu de la compagnie la plus respectable et de la conversation la plus sérieuse.
Il n'y a guère que ceux qui sont méprisables qui craignent d'être méprisés.
Ne louez pas un homme pour sa bonne mine, et ne le méprisez point parce que son extérieur n'a rien qui le relève. L'abeille est petite entre les insectes volants, et néanmoins son fruit l'emporte sur ce qu'il y a de plus doux.
Il n'est que trop ordinaire de mépriser ceux qui sont pauvres, et d'estimer les gens à proportion de leurs richesses.
Ceux que l'on méprise savent rendre la pareille.
Si je me prise, je méprise.
Tel méprise la popularité parce qu'elle le cerne, tel autre parce qu'elle se refuse.
Il arrive souvent en ce monde que les sots soient honorés, et les méritants méprisés.
Celui qu'on aime on l'estime toujours plus qu'il ne vaut, et celui qu'on n'aime point, on l'estime le moins qu'on peut. On cherche même à le mépriser, et on y réussit ordinairement.
Les courtisans consommés méprisent l'idole qu'ils semblent adorer, et sont toujours prêts à la briser.
La haine des hommes couve dans le cœur de celui qui s'en croit méprisé.
Méprisez les injures de la canaille, la boue ne peut que salir.
Si nous avons méprisé quelqu'un, il faut nous attendre à la pareille.
Les rapporteurs sont accueillis autant que méprisés.
Qui se respecte trop soi-même méprise le monde.
L'homme ne peut trop se mépriser, l'homme ne peut trop s'estimer. Le secret est de ne pas se méprendre, et de placer à propos le mérite et l'estime.
Mépriser l'être que l'on chérit, c'est descendre vivant dans la tombe.
Le même homme vu de loin est plus haï que méprisé, et vu de près il est plus méprisé que haï ; en un mot, selon le point de vue, le même homme paraît tantôt plus faible que méchant, et tantôt plus méchant que faible.
Mépriser les femmes parce qu'elles sont des êtres faibles, c'est d'abord désenchanter l'amour, et ensuite nier la supériorité que nos faiblesses pour elles leur donnent si souvent sur nous.
L'homme de bien est rarement estimé tout ce qu'il vaut : le malhonnête homme n'est jamais assez méprisé.
En étudiant les hommes on commence par les mépriser, et l'on finit quelquefois par apprendre à leur ressembler.
Celui qu'on aime, on l'estime toujours plus qu'il ne vaut ; celui qu'on n'aime point, on l'estime le moins qu'on peut. On cherche même à le mépriser, et on y réussit ordinairement.
Qui se connaît se méprise, et qui se méprise est affranchi de l'opinion.
L'autorité qu'on méprise est bientôt bravée.
Qui méprise sa vie est maître de la tienne.