Les citations sur gouverner
Les 53 citations et proverbes gouverner :
L'orgueil gouverne le monde. L'homme le plus spirituel est aussi stupide, quand on le loue, que le corbeau de Jean de La Fontaine.
Il n'y a rien que l'homme gouverne moins que sa langue.
On ne gouverne pas ce monde avec des songes.
Les hommes se gouvernent par leurs impressions ou leurs intérêts du moment.
On ne gouverne pas par arbitraire, il faut gouverner avec équité.
Les masses populaires sont inaptes à se gouverner elles-mêmes, il leur faut des chefs responsables.
Les gens qui nous gouvernent, si on gratte un peu, ce sont des tartufes ; une bourgeoise avortée.
Il y a des gens qui se croient le talent de gouverner par la seul raison qu'ils gouvernent.
Le monde d'aujourd'hui est gouverné par des imbéciles, mais ce sont des imbéciles à idées.
Quand un homme promet la lune, ceux qui l'écoutent pensent qu'il va au moins essayer de la décrocher !
On gouverne une nation avec de la poésie. Et la poésie, c'est le verbe, c'est la démesure, c'est le miracle, c'est un rêve qui va devenir réalité.
Quel est le meilleur gouvernement ? Celui qui nous apprend à nous gouverner nous-mêmes.
Certains caractères font souvent de la faiblesse une loi. Des hommes expérimentés ont dit : « La prudence derrière laquelle se cache la peur est indomptable. » Les hommes faibles ont souvent des idées révolutionnaires : Ils s'imaginent qu'ils se trouveraient bien de n'être pas gouvernés, et ne sentent pas qu'ils ne sauraient gouverner ni eux-mêmes ni les autres.
Dans notre pauvre monde que l'intérêt gouverne, les passions ne savent sur quel pied danser.
Il est plus difficile de gouverner ceux qui ont soif de réputation et de plaisirs que ceux qui ont faim de pain.
Le despotisme en passant des mains des gouvernants dans celles des gouvernés ne cesse pas d'être despotisme.
Avec l'autorité, rien de plus difficile que de gouverner ; avec la liberté, rien de plus facile. C'est ce dont tous les gouvernements ne tarderaient pas à se convaincre, s'ils voulaient se donner la peine d'étudier la question, ou si l'un d'eux osait en faire l'expérience.
On ne gouverne, en France, qu'à la surface, c'est au fond de la société qu'il faudrait plonger ! C'est au peuple qu'il faudrait se mêler ! Ce sont ses besoins, ses tendances, ses idées, ses illusions qu'il faudrait étudier ! Alors, la politique, au lieu de se rapetisser, s'agrandirait ; alors, les actes du lendemain s'élèveraient à la hauteur des opinions de la veille ! On a fait de la paix un lit dans lequel on s'endort : erreur fatale ! Ce qu'on croit être la paix n'est que la guerre sous une autre forme et sous un autre nom.
On se dit : « Quand je serai au pouvoir, je gouvernerai. » On ne se dit pas : « Comment m'y prendrai-je pour gouverner ? » C'est là cependant ce qu'on devait se dire. Que font, stimulées par la concurrence, les industries dont le progrès constant est le plus rapide ? Se bornent-elles à déployer plus d'application et de vigilance ? Non ; c'est en cherchant sans cesse à faire autrement qu'elles arrivent sans fin à faire mieux. Dès qu'une route a été frayée, elles n'ont qu'une pensée : en trouver une qui ne le soit pas encore. On croit qu'assimiler le gouvernement à l'industrie, c'est abaisser le gouvernement ; on se trompe. Ce serait plutôt abaisser l'industrie, car l'industrie est en progrès, et le gouvernement est en retard.
Il faut gouverner le peuple comme on vanne le blé, comme on épure l'huile, comme on distille l'esprit, comme on raffine le sucre, comme on perfectionne l'industrie. L'œuvre de gouverner est une grande œuvre : est-ce trop exiger que de vous demander, ô ministres, de vous conduire comme des ouvriers à la tâche, et non comme des ouvriers à la journée, travaillant sans zèle et sans émulation ?
On veut gouverner sans idées ; autant vaudrait essayer de récolter sans semer : tel laboureur, tel champ ; tel gouvernement, tel peuple.
L'art de gouverner n'a encore été que l'art des expédients. Ne serait-il pas temps qu'il devint l'art de tirer des principes toutes leurs conséquences, et de remonter des effets aux causes ?
Gouverner, c'est prévoir ; ne rien prévoir, c'est ne pas gouverner.
L'art de gouverner, c'est l'art de vaincre les difficultés ; l'art de vaincre les difficultés, c'est l'art de choisir les hommes selon leur aptitude : et cet art, c'est le secret de toute grandeur, c'est l'explication que donne l'histoire de l'éclat des plus illustres règnes.
L'art de gouverner, c'est l'art d'administrer un pays, d'en conserver et d'en accroître le bien-être et la moralité.
Le monde aujourd'hui est gouverné par la presse. Les États changent moins de régime que de rédactions.
L'art de gouverner n'est que celui de faire servir les passions d'un peuple à le rendre heureux.
Ceux qui ne savent pas se gouverner eux- mêmes ne savent pas non plus se laisser gouverner.
Il faut bien croire que Dieu gouverne mystérieusement le monde, puisque, malgré toutes les sottises accumulées des hommes, la société marche toujours.
Bien des gens qui se piquent d'esprit ne savent pas s'empêcher d'être gouvernés par des sots.