Plus on vit, et plus on perd, la mort prend tous les êtres qu'on aime.
La ressource, avec les êtres humains (et qui permet d'écrire encore des romans sur eux), c'est que, quelque effort qu'ils fassent, dans quelque théorie qu'ils tâchent de s'emprisonner, ils ne parviennent pas à se métamorphoser en machines.
Ceux qui ont aimé les êtres les plus tendres, les plus purs, n'ont eu que trop souvent à pleurer l'illusion qu'ils avaient nourrie ; et le cœur qui s'est endormi sur la foi de l'amitié la plus sûre est trop heureux s'il n'a jamais été trompé.
L'homme est le plus misérable des êtres qui respirent ou rampent sur la terre.
Il y a parfois quelque chose de pathétique dans la stupidité des êtres !
Le bonheur veut deux êtres.
Il y a bien des êtres qu'on n'a pas besoin de voir souvent, mais de savoir là ; il faut la mort, hélas ! pour nous apprendre ce qu'ils nous étaient.
Il est des êtres qui ne savent parler que de leurs affaires, comme si chacun n'avait pas les siennes.
Il semble que Dieu, pour charmer les humains, ait travaillé plus amoureusement certains êtres.
Il est des êtres dont on peut tout faire avec de l'argent, sauf des hommes honorables.
Il est des êtres trop vils pour sentir les bienfaits ; leur bassesse ne peut s'élever jusqu'à l'ingratitude : ce vice est au-dessus d'eux.
Il est des êtres si nuls qu'ils se montrent partout sans qu'on les voie nulle part.
Les êtres vils retranchent de la considération qu'ils ont pour nous celle que nous avons pour eux : on dirait qu'ils se rendent justice en ne respectant que ceux qui les méprisent.
L'homme ne sera heureux que lorsqu'il se connaîtra lui-même, et qu'il appréhendera les rapports nécessaires qu'il entretient avec les autres êtres.
Il y a des êtres assez ordinaires dans l'habitude de la vie qui ont quelque chose de sublime et d'entraînant, alors qu'une émotion vive s'est emparée de leur cœur, et domine leur esprit.
Rien n'unit les êtres mieux que savoir et bon apprentissage.
L'hypocrite est l'être le plus habile pour s'attirer l'estime des honnêtes gens.
Qui hait l'être hait sa propre existence.
Rien n'est jamais acquis une fois pour toutes avec les êtres, ni en amour, ni en amitié.
À l'être que nous avons le plus aimé nous ne sommes pas si fidèles qu'à nous-même.
Parmi les êtres, les uns s'augmentent en se diminuant ; les autres se diminuent en s'augmentant.
Tous les êtres fuient le calme et cherchent le mouvement.
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