Les citations sur détester.

Il est des gens que l'on déteste involontairement, et qu'il serait avantageux de chérir.

Je déteste les charlatans, les habiles et les renards ; en revanche, je suis disposé à tout pardonner à quiconque a l'âme sincère.

Je déteste les strip-teases, je trouve ça navrant. Et puis, enfin tout de même, il n'y a pas de surprise : on sait ce qu'il y a sous un slip !

Moi, j'aime tout le monde. Je n'ai pas d'ennemi, mais tous mes amis me détestent.

Une autre fois est un fripon, je déteste une autre fois !

Je déteste les flatteurs ! Je les renifle à une lieue, ce qui n'est pas facile. Il est presque impossible d'échapper au bien qu'on dit de vous.

Je déteste les conversations satiriques, dénigrantes et massacrantes. Dîner désagréable.

Je déteste les gens gentils, ils sont mous, flous et interchangeables.

Je déteste les gens qui ont un point de vue différent du mien, surtout s'ils ont assez d'arguments pour me convaincre.

Ce que je déteste chez les resquilleurs c'est que, ayant eu le courage de faire ce qu'en réalité j'avais envie de faire moi-même, ils me rappellent que mon immobilisme doit plus à une certaine lâcheté qu'à un sens aigu de la discipline.

Je déteste à l'égal des portes de l'enfer le fanatisme et la haine, tout ce qui rétrécit le cerveau, tout ce qui trouble la pensée, toutes les fumées âcres qui blessent des yeux amoureux du jour.

La haine nous élève parfois au-dessus de celui que nous détestons, jamais au-dessus de celui qui nous méprise.

Aimer en majeur, détester en mineur.

L'épicurien trouve détestable tout ce qui n'est pas excellent.

Je déteste les photographies à proportion que j'aime les originaux.

Oui, je deviens aristocrate, aristocrate enragé ! Sans que j'aie, Dieu merci, jamais souffert des hommes et (bien) que la vie, pour moi, n'ait pas manqué de coussins où je me calais dans des coins, en oubliant les autres, je déteste fort mes semblables et ne me sens pas leur semblable. C'est peut-être un monstrueux orgueil, mais le diable m'emporte si je ne me sens pas aussi sympathique pour les poux qui rongent un gueux que pour le gueux.

Je déteste la vie ! Je suis embêté de m'habiller, de me déshabiller, de manger, etc. Si je n'avais peur du hachisch, je m'en bourrerais au lieu de pain et, si j'ai encore trente ans à vivre, je les passerais ainsi, couché sur le dos, inerte et à l'état de bûche.

La passion de la perfection vous fait détester même ce qui en approche.

II faut que l'amour-propre soit bien complaisant ; car combien y a-t-il de gens qui s'acharnent à trouver bon ce que tout le monde, excepté eux, trouve détestable.

On préfère quelqu'un qui nous apprécie en nous détestant à quelqu'un qui nous aime en nous méconnaissant.

Ceux qui détestent admirer sont plèbe et fange jusqu'aux moelles.

On déteste quelquefois par humeur ce qu'on ne saurait s'empêcher d'estimer par raison.

Entre deux ambitieux la haine est réciproque ; chacun déteste les partisans de l'autre.

Je déteste le décousu, le dépareillé, l'arriéré, et ici j'y suis contraint dans ma vie intellectuelle, manque d'aliments, de ressources et d'un entourage d'émulés.

On peut aimer et détester dans la même heure.

On déteste ce qui nous est semblable, et nos propres défauts vus du dehors nous exaspèrent.

Ceux qui nous aiment sont bien plus redoutables que ceux qui nous détestent.