Les citations sur la culture.

L'homme sans culture est un arbre sans fruit.

Ce n'est ni la couleur de sa peau, ni son origine, ni sa race, qui font la valeur d'un individu, c'est, avant tout, son intelligence et sa culture.

La valeur de tout individu ne dépend pas de la fortune qu'il peut posséder, mais surtout de son intelligence et de sa culture.

Qui marche un peu avec son siècle s'aperçoit facilement que l'instruction est maintenant la véritable aristocratie, et l'art vaut la noblesse. La culture de l'esprit donne un rang réel.

Les statistiques nous enseignent que cinquante-huit pour cent des Français n'ouvrent jamais un livre. On se lamente beaucoup sur cette incuriosité ; on s'écrie tragiquement que la culture est en péril. Or, la culture est en péril depuis trois mille ans. C'est ce péril permanent qui lui donne son charme. Le grand péché de notre temps consiste à avoir fait de la culture une déesse officielle, avec des temples, des grands prêtres, un bas clergé et des fanatiques. Cette déesse est née vers 1860 en Allemagne, pays qui a propagé beaucoup de bêtises jusqu'en 1945 et qui semble avoir été remplacé dans cet office par les États-Unis.

Nous autres les Surdoués sommes très ouverts aux cultures asiatiques, mais nous sommes peu friands de ces tisanes au goût fleuri, pas plus que des lychees, ces fruits blafards en forme d'œil exorbité.

La piété n'est pas un but, mais un moyen, pour arriver par la plus pure tranquillité de l'âme à la plus haute culture.

La culture intellectuelle et artistique autant que l'hygiène préserve l'homme de la vieillesse.

La culture est-elle le seul moyen d'échapper à la stupidité ?

De même qu'il y a un degré de perversité accessible uniquement à l'homme qui a jadis pratiqué la vertu, de même il est un point d'extravagance auquel la culture de l'esprit seule nous permet d'atteindre.

À chacun ce qui lui convient : Toutes les plantes ne veulent pas la même culture.

Le génie dans les arts et la truffe dans les champs s'affranchissent des règles de la culture ; on les trouve sans pouvoir les reproduire.

L'homme dont l'esprit n'est pas sans culture, qui peut franchir sur les ailes de la pensée l'étroite enceinte où il est placé, n'éprouve d'ennui nulle part.

Un champ, quoique naturellement fertile, ne peut rien produire sans culture : il en est de même de l'esprit s'il n'est cultivé par la science. La véritable culture de l'esprit, c'est la philosophie, qui arrache les vices jusqu'à la racine, prépare les âmes à recevoir la bonne semence, et dépose en elles des principes capables de porter par la suite les fruits les plus abondants.

Les esprits sans culture et sans lumières qui ne connaissent d'autres objets de leur estime que le crédit, la puissance et l'argent, sont bien éloignés de soupçonner même qu'on doive quelque égard aux talents, et qu'il y ait du déshonneur à les outrager.

La culture des champs est plus douce que celle des lettres.

De même qu'une fleur ou un fruit sont embellis ou grossis par la culture, moins ils portent de graines ou de pépins : ainsi plus un homme cultive sa tête, moins il est propre à la génération ou au travail des mains. Ce qui prouve toujours que la nature n'est pas qu'une fleur soit une belle fleur, ou un fruit un gros fruit, ou l'homme un grand penseur.

La culture est une aristocratie, le talent est un privilège.

La culture des talents chez les femmes flatte plus leur vanité qu'elle ne contribue à leur bonheur.

Il n'existe pas de culture supérieure à une autre culture.

Voyager, c'est aimer découvrir et apprendre, c'est se rendre compte que les cultures sont toutes belles et riches.