Les citations sur la condition.
Les 18 citations et proverbes condition :
L'homme est libre quand il ne craint rien et ne désire rien, de sa condition actuelle.
Une femme n'entend point être discutée, elle veut être acceptée sans conditions, aimée sans réserves, approuvée sans examen, elle veut être admise en totalité et sans analyse.
Il y a telles conditions qui donnent pour maîtres des hommes dont on ne voudrait pas pour laquais.
L'ivresse des plaisirs, comme celle du vin, nous étourdit sur notre triste condition.
L'estime de soi-même est une des premières conditions du bonheur.
Le bonheur est l'effet du hasard ; la prospérité est le succès de la condition.
Triste condition du talent : il doit plaire.
La vie n'est tolérable qu'à la condition de n'y jamais être.
La solidarité est une condition de la vie ; la coopération une nécessité.
Rarement un homme sensé voulut redevenir jeune eux-mêmes conditions qu'il l'a été.
Aucun animal n'est plus difficile à manier, aucun n'exige plus d'art et plus d'indulgence que l'homme. On rougirait de se mettre en colère contre les chiens et les bêtes de somme, et trop souvent, ô démence ! l'homme soumis à l'homme est réduit à une condition pire que ces animaux.
Mes chers enfants, ne dites pas, en vous comparant aux riches, que la Providence vous a fait naître dans une condition dure et misérable, que le destin des riches seul est digne d'envie, et que le vôtre est bien à plaindre. Les riches connaissent des ennuis, des alarmes, des insomnies, des langueurs, des remords qui ne vous atteindront jamais. Si vos mets sont plus grossiers, l'appétit les assaisonne ; si votre sommeil est court, il est profond ; si vos travaux sont plus rudes, votre repos est plus doux ; si vos labeurs sont plus accablants, vos bras sont plus robustes ; si vos plaisirs sont moins vifs, la satiété ne les émousse pas. De l'or dans sa bourse, un château, des vins fins, une longue enfilée de bois, de vignes, de prairies et de terres, ne font pas qu'un riche soit plus heureux que le plus petit de ses voisins ; les titres, les honneurs, les décorations, les parures, ce sont que des signes de vanité et de convention, que l'homme ne tire pas de son propre fonds, et qui s'ôtent le soir, la plupart, avec son habit, sans que son corps et son âme en jouissent.
Triompher de l'abattement, c'est se montrer digne de sa condition et de sa destinée.
Que dans une condition médiocre un homme oublie ses devoirs, cet homme ne fait tort qu'à lui-même, mais qu'un haut responsable néglige la conduite des affaires, c'est comme l'éclipse du premier astre qui fait souffrir toute la nature.
La grande erreur du monde est de croire que l'élévation, le rang, la dignité sont autant de droits acquis pour la tranquillité de la vie ; la raison nous dit que plus une condition est élevée, plus elle a de grandes obligations à remplir.
La condition d'un homme de lettres ressemble à celle de l'âne du public, chacun le charge à sa volonté, et il faut que le pauvre animal porte tout.
Combien les hommes sont libres de condition, esclaves de volonté ! Que la vraie liberté est rare ! elle est incompatible avec toutes les passions. Le besoin de louanges, d'estime, de gloire, d'honneurs, de richesses, est une chaîne qui nous attache aux hommes, comme à des maîtres plus durs, plus impitoyables, que celui qui enchaîne son esclave, ou que le geôlier qui enferme son prisonnier.
Ce ne sont pas les peines d'une telle condition dans la vie qui nous en dégoûtent, mais les plaisirs d'une autre.