Les citations sur être auteur
Les 38 citations et proverbes auteur :
Rien n'est froid et ennuyeux comme un livre bien écrit, où sous l'éclat du style se montre trop la personne de l'auteur. Mais un ouvrage écrit avec le cœur vous entraîne et vous charme, malgré ses imperfections.
Il y a peu d'auteurs qui fassent des pièces méchantes, mais il y en a beaucoup qui font de méchantes pièces.
Les auteurs dramatiques sont, avec les comédiens et les chiens, les seuls êtres que les autres hommes se sont arrogé le droit de siffler ; seulement, quand on siffle les chiens, c'est pour qu’ils viennent ; et quand on siffle les autres, c'est pour qu'ils s'en aillent.
Un auteur parle toujours mal de son œuvre, et ce qu'il peut imaginer de mieux, une fois cette œuvre exécutée et livrée au public, c'est de se taire.
Nous autres auteurs, nous sommes obligés d'aimer la postérité, afin que la postérité nous aime.
Auteurs, consolez-vous ! les dents de la critique ont mordu même l'Évangile.
Il faut toujours donner à l'auteur l'impression que son livre reçu, lu ou non, on ne peut plus penser à autre chose ; on s'arrête là, à demi étouffé dans la lecture ou l'attente.
Se souvenir des idées d'un auteur sans pouvoir se rappeler ses phrases, cela signifie qu'il ne faut s'attacher qu'à l'âme. Si l'âme est assez puissante, elle suffit à modeler le corps.
Ce qu'on accorde de talent à un auteur ne vaut jamais pour lui ce qu'on lui en refuse.
Gag génial : Discutable s'il ne fait rire que son auteur.
Tel livre donne à croire que son auteur n'avait au lieu de cœur qu'un gésier.
La renommée célèbre toujours les premiers auteurs, mais non les copieurs.
Nous n'apprenons véritablement qu'avec les livres que nous ne pouvons juger : L'auteur d'un livre que nous pourrions juger devrait apprendre de nous.
Le roman est une épopée subjective, dans laquelle l'auteur demande la permission de traiter le monde à sa manière. Il s'agit donc seulement de savoir s'il a une manière : Le reste ira de soi-même.
La plus grande marque d'estime qu'un auteur puisse donner à son public est de ne jamais produire ce qu'on attend, mais ce que lui-même, à chaque degré de sa propre culture et de celle des autres, regarde comme utile et bon.
Certains livres semblent écrits, non pour nous instruire, mais pour qu'on sache que l'auteur savait quelque chose.
La mansarde est l'abri ordinaire du commis mal payé et de l'auteur peu renommé.
Ce ne sont pas les sujets de littérature qui sont épuisés, mais les auteurs.
Un roman historique est toujours le reflet de l'époque de son auteur.
Les critiques savent mieux fustiger les auteurs que les corriger ; ainsi les enfants s'entendent plus vite à fouetter les chevaux qu'à les conduire.
Les critiques les plus acharnés sont ceux qui ne se sentent pas assez d'étoffe pour devenir auteurs.
Le plus impitoyable des critiques est un auteur méprisé.
Pour être bien venus des auteurs, ne soyez jamais de l'avis de leur modestie.
La modestie de certains auteurs consiste à se grandir sans faire trop de bruit ; on dirait qu'ils s'avancent dans le monde sur la pointe des pieds.
L'auteur partout le mieux apprécié est l'auteur de sa fortune.
Dire à un auteur qu'il fait mal, c'est le siffler en ut dièse ; lui insinuer ensuite qu'il peut mieux faire, c'est la ritournelle de l'air en mi bémol.
Les manuscrits si prônés de certains auteurs ont, à l'impression, le sort de l'ombre d'où ils sont tirés : comme elle, ils meurent en recevant le jour.
Un auteur porté à dos de journal va plus vite que loin.
Si le même auteur compose également de bons vers et de bonne prose, les poètes louent sa prose et les prosateurs ses vers ; il leur semblera qu'ils écartent un rival en plaçant son mérite hors de la sphère où ils pensent briller eux-mêmes.
L'auteur le plus assuré d'être toujours apprécié en province est l'auteur de sa fortune ; la réputation des littérateurs et des artistes y vient de Paris ; les provinciaux l'acceptent sans la faire : c'est comme une toupie dont ils entretiennent le mouvement sans le lui avoir imprimé ; ou comme la sonnette tirée à leur porte, qui retentit chez eux sous une impulsion venue du dehors.