Les citations sur le sacrifice.

Le sacrifice est souvent récompensé par l'ingratitude.

L'amitié implique des devoirs, souvent aussi des sacrifices.

Pour nous consoler de nos sacrifices nous n'avons que nos délits. Cela ne vaut pas seulement pour les individus, mais aussi pour les nations. La France d'aujourd'hui, amie de tout le monde, pratiquant le pardon des injures, insultée et moquée un peu partout, se console avec son histoire, c'est-à-dire avec le récit de ses délits envers les autres nations. Ah ! la belle époque, celle où nous étions menés par un chef.

Un grand sacrifice est aisé, mais ce sont les petits sacrifices continuels qui sont difficiles.

Certains pratiquent le sacrifice et l'abnégation comme d'autres la bronchite, de façon chronique. Race d'esclaves !

Beaucoup de gens se déclarent prêts au sacrifice, mais combien, en silence ?

Il y a une divine douceur dans les grands sacrifices.

Si tous les hommes qui ont accompli de grands sacrifices savaient d'avance qu'ils y trouveraient le bonheur ; ils suivaient un penchant de leur nature, ils exerçaient un talent.

Les grandes folies veulent être réparées par les grands sacrifices.

Quand on a fait un grand sacrifice à quelqu'un, il faut avoir une noblesse d'âme presque surhumaine pour ne jamais le lui rappeler ou pour ne pas se rattraper sur les détails.

L'amour est si exigeant, si égoïste, qu'il fait rarement le compte des sacrifices qu'il impose.

Dans un couple tous les sacrifices sont possibles et acceptables jusqu'au jour où l'un des deux s'aperçoit qu'il y a un sacrifice.

Une longue vie a besoin de s'excuser par l'aumône et le sacrifice.

Il est des cœurs qui semblent créés pour être l'autel du sacrifice.

Le sacrifice s'adresse de préférence à la femme, il reçoit meilleur accueil.

Le sacrifice se lasse aussi, sans oser le dire.

La piété sans le renoncement, c'est le temple sans le sacrifice.

Ce n'est pas de sacrifices que le cœur a faim, mais de confidences.

Si vous voulez à la fois chercher le Bonheur et le Beau, vous n'atteindrez ni à l'un ni à l'autre, car le second n'arrive que par le sacrifice.

Rien ne s'obtient qu'avec effort, tout a son sacrifice.

La guerre est une extrémité qu'il ne faut accepter qu'après avoir épuisé toutes les ressources de la diplomatie. La guerre impose aux peuples trop de sacrifices, elle leur coûte un argent trop difficilement amassé, un sang trop précieux pour qu'on puisse s'exposer à la faire inconsidérément, pour qu'on doive immoler légèrement des intérêts certains à des intérêts douteux.

On doit plus estimer les vertus par leurs principes que par leurs effets. Les services doivent se juger moins par l'avantage qu'en retire celui qui est obligé, que par le sacrifice que fait celui qui oblige.

La conscience a cet avantage, qu'elle nous récompense même des sacrifices inutiles, tandis que les hommes ne nous savent gré que des réalités.

Toute société est vicieuse lorsque les biens qu'elle procure ne l'emportent pas sur les sacrifices qu'elle nécessite.

L'effet assuré des sacrifices qu'on fait à la vertu, c'est que s'ils coûtent à faire, il est toujours doux de les avoir faits. On n'a jamais vu personne se repentir d'avoir fait une bonne action.

La société ne saurait se maintenir que par la réciprocité des sacrifices : la terre est trop petite pour que tout le monde y puisse avoir ses aises.

Les grands et rares sacrifices du cœur ne se voient guère que de la part des femmes, presque tous les bons procédés leur appartiennent en amour, et souvent en amitié, surtout quand elle a succédé à l'amour.

Les grands de la terre s'accordent tous les plaisirs de la vie, cherchent le bonheur dans la liberté des passions, et prêchent aux petits les sacrifices, la gêne des convenances, l'austérité des devoirs.

Qui a de grandes passion est nécessairement exposé à de grands sacrifices.

Heureux de ton seul bonheur, je serai encore assez riche et assez noble pour te faire le plus grand des sacrifices, en mourant à tes pieds.