Les citations et maximes sur les richesses (2).
Les citations et aphorismes sur richesses :
Pour obtenir les richesses il faut les chercher auprès des grands, et quoique notre heure soit fixée à tous, on ne va point de gaieté de cœur s'exposer au dard de la vipère.
Quoique les richesses soient dans la main de Dieu, il faut travailler pour les acquérir.
Qui préfère la richesse à la gloire est un dissipateur qui emprunte à usure, et qui se ruine en intérêts.
Si les richesses d'un Etat se trouvent accumulées dans les mains d'une classe d'hommes, il est bon qu'elles se répandent, et que le travail et l'industrie les tirent des mains de l'oisiveté.
Aucune loi ne peut empêcher le citoyen de s'enrichir par des moyens honnêtes ; aucune loi ne peut l'empêcher de disposer de ses richesses, et d'en jouir paisiblement. Il est censé les avoir acquises par son travail, son industrie, ses talents, son mérite, ou celui de ses pères. Il a le droit de les dissiper comme bon lui semble, comme celui de les enfouir.
Si l'amour des richesses anime l'ambition, il la rendra perfide et noire ; si l'amour des richesses se mêle au courage, il le déshonore par les excès les plus criants : il imprime la tache de la vénalité aux talents les plus estimables, et l'âme qui en est esclave est sans cesse exposée en vente pour se livrer au plus offrant.
Toute la masse des bonnes mœurs est corrompue par l'amour des richesses.
L'infâme convoitise des richesses nous fait commettre des indignités qui nous couvriraient de honte, si, en nous les inspirant, elle ne nous apprenait à n'en point rougir.
Quand une fois l'amour des richesses domine, plus d'amitié, plus de fidélité, plus d'humanité, on se fait une âme de bronze pour résister aux remords de la conscience et de l'honneur.
Un pauvre dit : je suis heureux ; et on l'écoute avec plaisir et sans dépit. Un riche dit : je suis heureux ; et ce discours nous révolte. C'est que nous sommes jaloux de ses richesses, plutôt que de son bonheur.
Une bonne réputation vaut mieux qu'une richesse mal acquise.
La richesse est souvent la fin d'une misère et le commencement d'une autre.
De grandes connaissances montrent combien peu l'homme sait, et de grandes richesses de combien peu l'homme peut jouir.
Beaucoup de richesses apprennent au riche combien le cercle de ses plaisirs est étroit : elles ne sont dans ses mains que des hochets inutiles qui perpétuent son enfance et l'amusent jusqu'au tombeau.
La richesse double les devoirs de l'homme.
La possession des richesses est bien dangereuse pour qui n'a pas la force de se contenir ; et quand on songe qu'il est mille fois plus difficile pour le cœur humain de se contenir que de s'abstenir, que pensera-t-on d'un genre de bien qui nous fait subir la peine très longue de nous contenir toujours, ou la peine très vive de ne nous être pas contenus assez ?
Les maux de l'indigence peuvent cesser par le travail et l'industrie, que l'indigence même excite ; mais les maux qu'entraîne l'abus des richesses, ne peuvent cesser que par des vertus, que les richesses même éloignent. Ainsi l'indigence tend à soulager les maux qu'elle cause, au lieu que les richesses tendent à envenimer tous ceux qu'elles font : Aussi peut-on prononcer que le malheur du plus riche est le plus incurable.
La richesse et le mérite ressemblent à ces offices incompatibles, et qu'une même personne ne peut réunir, parce qu’ils sont destinés à se suppléer l'un l'autre.
Le luxe et la richesse finiront par tuer l'ambition.
Les richesses n'ont d'utilité qu'autant qu'on prend plaisir à les répandre.
Qui court après les richesses ne sera pas longtemps innocent.
Celui qui ne peut faire usage de ses richesses est pauvre.
Les richesses sont un avantage qui nous est commun avec un grand nombre d'hommes très méprisables.
On n'amasse les richesses qu'avec peine, on ne les possède qu'avec inquiétude, on ne les quitte qu'à regret.
L'avarice est un désir, un amour immodéré des richesses.
Les grandes richesses ont perdu plus de gens qu'elles n'en ont sauvé.
La richesse est le passeport de la sottise, un riche se croit tout permis !
La véritable richesse des états consiste dans le nombre d'habitants, dans leur travail et leur industrie.
L'extrême richesse et l'extrême pauvreté ont en commun de détruire les Etats et les hommes.