L'amour a ses plaisirs aussi bien que ses peines.
Les hommes consacrent tant de temps à leurs plaisirs qu'il ne leur en reste pas une seule minute pour examiner si la source de ces plaisirs est intarissable ou prête à tarir.
L'imagination nous promet des plaisirs auxquels nous ne gouterons jamais qu'en idée.
Les avares, comme les eunuques, ne sont jamais qu'auprès des plaisirs.
Les plaisirs et les rires ont fait de nous les heureux de ce monde.
J'ai cru à l'amour et à ses plaisirs. On ne m'y reprendra plus !
Se priver de plaisirs dans l'espoir de gagner le paradis est aussi absurde que de vendre ses meubles pour payer le déménagement.
Fuyez les lieux où l'on ne trouve que de vains plaisirs ; la vertu la plus courageuse y doit trembler et ne se peut sauver qu'en fuyant.
Lorsque les plaisirs ne sont que des délassements, ils ne laissent après eux ni vide, ni besoin.
Âme de plaisirs, âme de soupirs.
La variété des plaisirs augmente celui qu'on ne peut embellir.
Il faut pour réussir en tout genre que nos travaux soient nos plaisirs.
Le vice empoisonne les plaisirs, la passion les tue, la modération les aiguise, l'innocence les épure, la bienfaisance les multiplie, l'amitié les double.
La somme des plaisirs que procure le mariage est bien supérieure à celle des peines.
La joie innocente est une vertu ; les plaisirs approuvés par la conscience sont les seuls qu'on doive goûter.
Quand la bourse est en pleine lune, les embarras sont en déclin, et les plaisirs en croissant.
On se lasse des plaisirs qu'on prend, mais non de ceux qu'on donne.
Les préludes de l'amour sont charmants ; on les dit toujours trop courts alors qu'ils sont passés, et l'on convient généralement que les plaisirs qu'ils donnent valent mieux que ceux qu'ils promettent.
Se livrer sans cesse aux mêmes plaisirs devient vite insipide ; mais il ne l'est jamais de pratiquer les mêmes vertus : les joies de la conscience ne sont pas susceptibles de monotonie.
Pendant nos plaisirs, il faudrait pouvoir atteler au char des Heures les rosses qui le traînent durant nos souffrances.
Les plaisirs de l'esprit ont un attrait tout nouveau ; l'âme est toujours jeune pour les goûter, et le temps, loin de les affaiblir, leur donne chaque jour plus de vivacité.
Plus la prospérité multiplie les plaisirs, et plus elle en détache.
Il faut détromper les hommes des faux plaisirs pour les faire jouir des véritables, et quand même on supposerait qu'il n'y aurait point de faux plaisirs, toujours serait-il raisonnable de combattre ceux qui sont dépravés et méprisables ; car on ne peut nier qu'il n'y en ait de tels.
On jouit des plaisirs comme du superflu, avec impétuosité, par moments, par caprice.
Les plaisirs de la jeunesse sont trop vifs ; on en est possédé plutôt qu'on n'en jouit. Les plaisirs de l'âge mûr sont plus doux, on en jouit d'autant mieux qu'on les possède davantage.
Défions-nous des plaisirs coupables, ce sont les plus doux pour notre nature corrompue.
Tous les plaisirs sont fades s'il ne s'y mêle un peu d'amour.
Rechercher les plaisirs les plus simples, les goûts les moins dépendants du caprice ou de l'opinion, et s'y livrer avec l'abandon d'un cœur honnête, c'est sentir les jouissances pures qu'ils procurent.
Les plaisirs de la personne laborieuse sont simples mais vrais, rares mais vifs et sentis ; jamais l'ennui ou le regret ne les trouble, et la satiété n'avertit pas de les suspendre.
Quand on veut plaire à sa maîtresse, les plaisirs sont de toutes les saisons.
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