Les citations sur le libertin
Les 25 citations et proverbes libertin.
Les hommes adonnés au plaisir de boire sont rarement amoureux, ils sont libertins.
Les libertins qui se marient mettent une nouvelle couche sur leur conduite passée.
Il n'y a que les libertins pour s'intéresser sans cesse à la femme, parce que la curiosité — qui est l'âme du désir — est chez eux sans cesse en éveil : de là l'indulgence des femmes à leur égard, même des femmes les plus sérieuses.
Il faut en convenir : Le libertinage épouvante. Je dis bien libertinage : Ce mélange de sensualité et de cynisme, d'amoralisme et d'ironie, cette doctrine légère, ou plutôt cette absence de préjugés dans la recherche du plaisir. C'est que le libertinage, manifestation aristocratique, ne va pas avec tous les styles. Il faut, pour être libertin, une extrême élégance et le courage de feindre la frivolité.
Le libertinage chez les hommes vient toujours d'un penchant vicieux.
Le libertinage est le désir, l'amour de l'union sexuelle.
Le libertinage, l'ivrognerie, les mauvaises compagnies sont les issues trop fréquentes d'un besoin de vie insatisfait dans les êtres vulgaires ou abandonnés.
Le libertin est sans pitié pour la faiblesse, pour la pudeur, pour l'innocence.
Les libertins sont inconcevables ; ils sont féroces pour les faiblesses féminines, dont ils font leur joie, leur orgueil et leur tout. Leur amour est le contraire de l'amour ; le libertin poursuit et veut le mal, les larmes, la douleur, la honte, le désespoir de son objet, disons mieux de sa victime. Les femmes ne se doutent pas assez que leurs plus grands ennemis ce sont leurs courtisans ; et que nul ne les déchire plus que ceux qui leur devraient le plus de gratitude.
Les libertins sont cruels et implacables pour ce qu'ils sont censés aimer.
Le prétendu goût des libertins pour les femmes n'est qu'une variété de la soif du sang.
Le libertin cache une bête fauve sous l'extérieur élégant d'un civilisé.
Le libertin n'a guère en lui de quoi s'enorgueillir ; les vices le rongent pendant sa vie, les vers le rongeront après sa mort.
Quand on veut vivre à sa guise, on se fait un Dieu qu'on ne puisse pas redouter : tel est le Dieu des libertins.
Libertin, que fais-tu donc ? Tu idolâtres la vie, et tu l'abrèges ; tu adores le plaisir, et tu cours après la douleur. Vois la goutte qui s'avance à grands pas et qui va te tenailler et te mordre ; vois la mort qui vient derrière elle pour t'achever et te jeter aux vers !
Le libertin est coupable de ses générosités, comme l'avare de ses économies.
Les libertins craignent de mourir parce qu'ils ne connaissent point d'autre vie que la vie présente ; et ils le craignent d'autant plus que leur infidélité, en leur faisant rejeter la croyance d'une autre vie, n'exclut point de leur esprit la cruelle incertitude s'il y a une autre vie ou s'il n'y en a pas.
Fuyez les libertins, les fats et les pédants, et choisissez vos amis parmi les honnêtes gens.
Un libertin, sans âme et sans foi, se fait de son plaisir une suprême loi.
Le libertin, tant qu'il trouve du plaisir pour pâture, se dit heureux ; l'est-il en effet ? Gardez-vous de le croire ; s'il jouit de lui-même, c'est à ses dépens : son bonheur le tourmente ; victime de ses passions, il est encore l'esclave de celles des autres, et il n'achète si cher les vaines jouissances de la vie que pour en être un jour horriblement détrompé par la mort.
Tout impie et tout libertin qui demande des miracles pour se convertir n'en serait pas moins libertin, ni moins impie, après les avoir vus. Ayant étouffé dans son cœur les lumières de la raison et de la foi, il saurait bien, pour se maintenir dans son libertinage, éluder la preuve que formeraient contre lui les miracles.
La vie du libertin est un suicide de chaque jour, il aide au temps à avancer l'heure de son supplice éternel.
À cinquante ans on commence à avoir toutes sortes de petites douleurs : maux de dents, maux d'estomac, rhumatismes, insomnies. Bref, le corps ne se manifeste que par des incommodités. Alors on se livre au libertinage, c'est-à-dire la recherche de plaisirs sensuels qui sont les seuls par lesquels on puisse tirer — enfin — un peu d'agrément de ce fichu corps.
Le plus sage de tous les hommes qui, depuis le cèdre jusqu’à l'hysope, n'ignorait rien de tout ce qu'il y avait dans le monde, perdit les plus belles lumières de son esprit, dès qu'il eut livré son cœur au libertinage.
Ne plaisantez jamais ni de Dieu, ni des saints, et laissez ce vil plaisir aux jeunes libertins.