Les citations sur la liberté (2).
Les citations et aphorismes sur le mot liberté :
Le désordre d'aujourd'hui escompte la liberté de demain.
À courir le monde que gagne-t-on ? On y gagne le bon sens, et le sentiment de sa liberté, que l'ermite est toujours en train de perdre dans sa cellule.
Refuser la liberté à un peuple, parce qu'il ne saurait pas en jouir, c'est prononcer qu'il sera toujours esclave, car c'est par l'exercice de la liberté que les hommes s'initient aux vertus qu'elle réclame.
Ordre et liberté, deux mots parfaitement corrélatifs et qui n'ont de sens réel que l'un par l'autre ; point de liberté sans ordre, point d'ordre sans liberté. L'ordre sans la liberté, c'est la tyrannie ; la liberté sans l'ordre, c'est la licence.
Il me semble qu'une certaine liberté, honnête toutefois et fondée sur les principes, doive mettre l'esprit plus à son aise, et lui faire trouver d'heureuses inspirations.
Depuis nos grandes révolutions, la liberté est une égrillarde qui aime avoir ses coudées franches, elle se plaît mieux à l'estaminet qu'au salon ; aussi les salons se vident et les estaminets s'emplissent.
Celui qui est amoureux de sa liberté ne sait guère de quoi il est amoureux.
Le droit sans devoir est un non-sens, le devoir sans droit une protestation permanente ; le droit sort du devoir et le devoir dérive de la liberté.
La liberté sans frein est toujours mariée avec le malheur.
Il n'y a pas de plus grande liberté que l'esclavage sous la loi.
La liberté ne crée ni les grandes actions ni les grandes pensées, elle leur livre passage, elle leur ouvre la porte.
La censure est le plus grand attentat contre la liberté.
Les pays ne sont pas cultivés en raison de leur fertilité, mais en raison de leur liberté.
L'homme réclame la liberté pour arriver à écraser toutes les supériorités qui l'offusquent.
Il faut prendre de la liberté ce qu'elle a de sage, et de l'égalité ce qu'elle a de possible.
Quand un gouvernement institué pour la liberté penche vers l'asservissement, les hommes tombent dans l'excès de la bassesse ; quand un gouvernement institué pour l'asservissement se relève jusqu'à la liberté, les hommes la poussent jusqu'à l'extrême licence.
La liberté, c'est pouvoir défendre ce que je ne pense pas, même dans un monde que j'approuve.
Où n'est pas la liberté, là est la nécessité, c'est-à-dire, l'action pure, invariable, fatale, des lois éternelles qui ne sauraient résister à elles-mêmes, se violer elles-mêmes. Ainsi la liberté seule explique le mal, et le mal prouve la liberté. Il n'y a, dans l'univers, de désordre possible que par la violation de ses lois, violation qui implique rigoureusement un agent libre, une force spontanée, indépendante, à un certain degré et dans certaines limites, de ces lois auxquelles obéissent aveuglément et fatalement tous les êtres privés d'intelligence et par là même de liberté.
La liberté est la propriété de nous-mêmes, c'est le pouvoir d'agir d'après notre détermination ; c'est l'usage complet de la volonté n'écoutant que la conscience pour se prononcer et agir. Cette liberté fait tout l'homme, et, en permettant à ses facultés de suivre leur pente, elle le rend seul maître et seul responsable de leurs opérations.
Il n'y a de vraie liberté, il n'y a de bonne joie que dans la crainte de Dieu et dans une bonne conscience.
L'amour de la liberté qui ne prend pas sa source dans l'amour des lois, n'est que le besoin d'une funeste indépendance.
La liberté seule permet de dire la vérité.